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Le propriétaire du “Checkpoint”, le plus gros coffee shop des Pays-Bas avec 3.000 clients par jour, est poursuivi pour appartenance à un groupe criminel organisé et blanchiment. La police y a saisi plus de 100 kilos de cannabis l’an dernier, ce qui est interdit par la justice néerlandaise.

Le propriétaire d’un coffee shop à Terneuzen (sud-ouest des Pays-Bas) est poursuivi par la justice néerlandaise pour appartenance à un groupe criminel organisé et blanchiment, ce qui constitue une première, a-t-on appris mercredi 18 mars de source judiciaire.
Le propriétaire du “Checkpoint”, le plus gros coffee shop des Pays-Bas avec 3.000 clients par jour, essentiellement Belges et Français, devrait être jugé “à l’automne ou à la fin de l’année”, a déclaré à l’AFP la porte-parole du parquet de Middelburg, Elke Kool.

110 kilos au lieu des 500g autorisés

Une dizaine de personnes au total sont poursuivies dans le cadre de l’enquête sur la saisie en mai 2008 de 110 kilos de résine de cannabis dans le coffee shop, situé à la frontière belge, et dans des bâtiments voisins. Un an auparavant, la police avait déjà saisi 120 kilos de résine de cannabis au même endroit.
Les Pays-Bas ont décriminalisé en 1976 la consommation et la possession de moins de cinq grammes de cannabis, vendus dans des coffee shops titulaires d’une licence municipale. Ces établissements sont autorisés à posséder un stock maximal de 500 grammes de cannabis.
La culture et la vente en gros, qui servent à approvisionner les 700 coffee shops du pays, sont en revanche interdits.

Compte rendu
LE MONDE |
EVRY CORRESPONDANCE

Fréquents, les viols commis en prison font rarement l’objet de plaintes : la honte des victimes et la peur des représailles nourrissent la loi du silence.

C’est donc un procès peu ordinaire qui s’est ouvert lundi 16 mars devant la cour d’assises de l’Essonne à Evry. Robert L., 23 ans, comparaît libre pour le viol de Frédéric D., 24 ans (à la demande de la victime, nous avons préservé leur anonymat), dans une cellule de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, la nuit du 13 au 14 décembre 2006. “Il n’y a pas dénégation de l’acte sexuel, mais mon client refuse la qualification de viol”, défend Nadine Blanc-Deschamps, l’avocate de l’accusé, qui encourt quinze ans de réclusion.

Tout oppose les deux hommes. Frédéric est un garçon efféminé, le corps gracile, les traits délicats et le verbe posé. Il ne dissimule pas son homosexualité. Robert, d’apparence plus rustre, baskets et jean baggy, se tient négligemment sur sa chaise et s’exprime confusément.

Arrivé du Cameroun à 13 ans après le décès de sa mère, il connaît des périodes d’errance en foyer ou dans la rue, avec pour seuls soutiens celui d’une demi-soeur et d’une jeune fille de son âge avec qui il entretient toujours une relation. Il sombre dans la délinquance et fait plusieurs séjours en prison pour actes de violence. Sans être qualifié de dangereux par les autres détenus, Robert, plutôt actif et extraverti, possède une certaine aisance en détention.

A l’inverse, Frédéric, venu de Guadeloupe en août 2006, vit très mal sa première incarcération. Poursuivi pour avoir reçu un courrier des Antilles contenant de la cocaïne, il est alors en détention provisoire et clame son innocence.

“Dès sa mise en détention, j’ai transmis un mémoire à la chambre d’instruction pour dire que son emprisonnement était la chronique d’un viol annoncé”, assure son avocat, Me Arié Halimi. “J’ai informé le juge d’instruction de l’homosexualité de mon client. Mais le juge a seulement indiqué, dans le dossier pénitentiaire, un point d’interrogation face à la mention “risques d’atteinte à l’intégrité physique”.” Ce point d’interrogation sera mal interprété par l’administration pénitentiaire qui conclut à une tendance suicidaire et veille à ne pas laisser le jeune homme seul en cellule. Tragique méprise.

Depuis plusieurs jours, en cette fin d’année 2006, Frédéric subit les avances de Robert. “Il me disait qu’il voulait être dans la même cellule que moi. Je répondais que je n’avais pas la tête à ça et que j’étais fidèle à mon ami.” Mais deux jours après le départ du codétenu de Frédéric, Robert prend sa place. Peut-on croire au hasard ? “Bien sûr que non, répond la victime. En faisant une requête à l’administration, on peut demander l’affectation dans telle ou telle cellule…”

MANQUEMENTS GRAVES

“Le chef de détention établit un profil psychologique des détenus et essaye de mettre les détenus ayant le même profil ensemble”, explique à la barre Pascal Rodrigue, le gendarme chargé de l’enquête. “Ils ont presque le même âge… La victime n’avait pas fait état de ses relations difficiles avec l’accusé et l’administration ne voulait pas le laisser seul.” Ce fut assez pour justifier la cohabitation.

Pourtant, la nuit même de son arrivée dans la cellule, l’accusé, selon les déclarations du plaignant, attend que la ronde soit passée pour le maîtriser violemment et le sodomiser. “J’ai essayé de crier mais il m’a empoigné et cela n’aurait servi à rien. Le temps que les gardiens se déplacent, ils n’auraient rien pu faire”, témoigne Frédéric, toujours fragilisé deux ans après les faits.

“Le viol en prison ? C’est banal, indique-t-il. Mais tout le monde s’en fiche. Il n’a pas la même ampleur qu’à l’extérieur.” Rares, les procès pour viol en milieu carcéral se tiennent le plus souvent devant un tribunal correctionnel bien qu’il s’agisse d’un crime. Un moyen de faciliter le témoignage des victimes, plus à l’aise que devant un jury d’assises. Mais cela permet aussi, selon le défenseur de Frédéric, “d’éviter à l’administration pénitentiaire de rendre publics ce genre de crimes commis au sein de ses établissements”.

Me Halimi déposera une requête devant le tribunal administratif contre le service public de la justice, coupable à ses yeux de manquements graves. “Tant que la chancellerie ne prendra pas la mesure des viols commis en milieu carcéral, cela continuera tous les jours. Aux Etats-Unis, 25 % des détenus sont violés. Je ne vois pas pourquoi les chiffres seraient différents en France”, ajoute l’avocat. Le verdict était attendu mardi 17 mars.

Anne Rohou
Les violences en prison

Agressions entre détenus. L’administration ne recense pas les viols spécifiquement. Elle compte 464 agressions entre prisonniers en 2008, contre 367 en 2007. Ce chiffre est marqué par une importante sous-déclaration.

Suicides. Ils sont passés de 93 (+ 3 hors détention) en 2007 à 109 (+6 hors détention) en 2008, pour environ 64 000 détenus.

Agressions contre le personnel. 595 actes recensés en 2008, contre 491 en 2007.

Article paru dans l’édition du 18.03.09

Un chagrin d’amour de porcelainier (31/10/2008)

Source, Le Progrès de l’Indre
Maître Périchon l’avocat du porcelainier.

Germaine était peut-être une femme légère, mais Raymond l’aimait. Ou plus exactement il a très mal supporté une infidélité… non rémunérée.

Le 30 juillet 1932, est célébré à Châteauroux le mariage de Raymond Blin, 25 ans, auxiliaire des PTT, avec Germaine Giraudon, jolie brunette de 32 ans. Dans cette liesse générale, un homme rôde, observe encore un peu plus les moindres mouvements de la mariée. Il est agité. Il s’agit de Marcel Carré, porcelainier à l’usine Chaput de Villedieu-sur-Indre et ancien ami de Germaine.
Avant d’épouser Raymond Blin, Germaine a vécu pendant huit ans avec Marcel. Le couple habitait alors à Celon, près de Villedieu-sur-Indre. A l’époque, la conduite de Germaine était loin d’être exemplaire. Elle partait tous les week-ends à Châteauroux et revenait en début de semaine avec de l’argent. Comme Marcel profitait de ce pécule issu de la prostitution de sa concubine, il n’a jamais trop rien dit.
C’est justement au cours d’une de ses sorties que Germaine a rencontré son nouveau mari. Le 10 juillet 1932, elle quitte Marcel et part s’installer au domicile de Raymond et de sa sœur, Marguerite Lory, 56, rue Nationale à Châteauroux. De son côté, Marcel semble se faire à cet abandon. Il n’émet qu’une seule condition, que son ancienne amie lui envoie de temps en temps une lettre pour lui remonter le moral.
Les semaines passent et Marcel ne reçoit rien. Cela le met hors de lui. Le porcelainier se met alors à écrire de nombreuses lettres de menaces. Le 31 août, un accident de machine immobilise la fabrique de porcelaine Chaput. Marcel est libéré. Il tourne en rond. Ses idées de vengeance ne le quittent plus.

La femme du postier n’envoie pas de lettres

Le porcelainier, décidé à en finir, prend sa bicyclette, part pour Châteauroux où il arrive au début de l’après-midi. Dans sa poche, il a son couteau, outil de porcelainier. Ce 31 août 1932, vers 15 h, Germaine, accompagnée de sa belle-sœur, Marguerite Lory, quitte la rue Nationale pour se rendre chez une parente, route de La Châtre. Lorsque les deux femmes arrivent au carrefour de la route de La Châtre, elles aperçoivent Marcel qui les suit. Marcel se rapproche brusquement des deux femmes. « Allez-vous-en ! Laissez nous tranquilles ! », lance Marguerite à Marcel. « Ce que j’ai ne vous regarde pas », répond le porcelainier. Aussitôt, Marcel lâche sa bicyclette, s’arme de son couteau et d’un geste rapide et sauvage se met à frapper Germaine à la gorge, au cœur, au ventre. La malheureuse s’écroule sur la chaussée. Toujours en vie, Germaine se relève difficilement. Elle tente de s’enfuir. Elle est rattrapée par son ancien amant qui s’acharne sur elle. Un bruit sourd résonne dans la rue, puis plus rien. Le manche du couteau de l’assassin vient de se briser laissant la lame plantée dans le corps de sa victime. Germaine ne bouge plus. Des habitants du quartier surviennent et immobilisent le meurtrier le temps que la police arrive.

© Copyright La Nouvelle République 2009

C’est une jolie jeune femme, blonde, mince, à l’élégance fragile, qui se tient seule sur le banc de la partie civile : “Quand on m’aborde dans la rue, je panique rapidement et je pleure facilement car ça me rappelle à ça…”
Elodie a 18 ans au moment des faits : dans la nuit du 1er mai 2007 elle quitte ses amis pour rejoindre une soirée. Un automobiliste l’interpelle et lui demande son chemin. Hakim, 33 ans, engage la conversation, il gagne la confiance d’Elodie. Elle monte dans sa voiture pour le guider jusqu’à République. Mais parvenu à la place, il poursuit sa route. Il promet à la jeune femme de la mener à sa destination, franchit le périphérique et enfin s’arrête devant un local sportif.

“Il est devenu vraiment violent”

Elodie est désorientée, elle a peur, mais elle voit des gens dans le local et accepte d’y suivre Hakim. Il l’entraîne alors dans une pièce dont il ferme la porte et baisse les stores. Comme elle proteste, il devient froid, autoritaire, violent. “Il me parlait de sexe, raconte-t-elle dans sa déposition. Je lui ai dit que je ne voulais pas parler de ça. Il a commencé à parler de sports de combat et de technique d’étranglement. Je me suis mise à pleurer. Il est devenu vraiment violent”.

La présidente poursuit le récit : “Vous dites qu’il vous a touché les fesses à travers le pantalon. Il a mis sa tête sur votre épaule. “Est-ce que tu aimes te faire baiser ?” a-t-il demandé. Vous essayez de dire des choses qui pourraient le calmer. “Tu ne veux pas juste me branler ?” répond-il. Et là vous avez l’idée de sortir le téléphone portable que vous aviez trouvé par hasard dans la rue. Il vous le prend des mains.”

S’engage alors une négociation : Elodie lui abandonne le téléphone, ils conviennent de se retrouver le lendemain au Mac Do. Il la ramène à Paris, la dépose devant un club en bord de Seine, le Batofar.

“Je ne suis pas quelqu’un de normal”

Elodie est enfin libre. Mais pas encore en paix. Dès le lendemain, seul au Mac Do, Hakim l’appelle à plusieurs reprises. “Je voulais la revoir”, s’est-il justifié devant les policiers. Eux poussent leur enquête en contactant les nombreuses femmes inscrites dans le répertoire de son téléphone. Certaines reconnaissent avoir été harcelées mais ne veulent plus être confrontées à cet homme. L’une raconte aux policiers avoir passé une nuit terrorisée à ses côtés, dans un hôtel, puis avoir subit des appels obscènes.

“- C’est vrai que je l’ai appelée
– Pourquoi ?
interroge la présidente. 
– Parce que j’avais un forfait qui me permettait d’appeler gratuit.
– Pourquoi en pleine nuit, toujours en tenant des propos obscènes?
– Parce que je ne suis pas quelqu’un de normal.”

Hakim a déjà été condamné en 2006 pour agression, en 2007 pour vol. Et le lendemain de l’audience il se rendra encore à une confrontation dans le cadre d’une autre affaire d’agression sexuelle. Il est éducateur depuis 2 ans et entraîne de jeunes garçons au football. Le reste de son temps, il le passe dans le local de l’association. Avant, il a été joueur de foot lui-même, puis auxiliaire de vie dans une maison de retraite. Le psychologue qui l’a rencontré pendant l’instruction note un haut niveau intellectuel, pas de trouble psychologique avéré, mais une fragilité : “une image de soi fragile, un réél égocentrisme, une relation aux femmes peu aisée”.

 ”Vol au-dessus d’un nid de coucou”

A l’audience la présidente signale dans son parcours un placement en famille d’accueil :
“- Longtemps ?
– 3 ans.
– Pourquoi ?
– Très jeune, j’étais asthmatique. Je ne pouvais pas vivre dans l’appartement, le temps que me parents trouvent quelque chose.
– Où en êtes-vous maintenant ?
– En détention je suis responsable de la lingerie. J’ai demandé un placement en psychiatrie de Fresnes pour une thérapie de groupe ; ça fait deux mois que j’ai des groupes de parole tous les jours. Je comptais mener à bien cette thérapie car j’en ai marre des aller-retours en prison et de faire des victimes. La demoiselle a été choquée, ce que je n’avais pas compris le jour des faits. J’ai été indigne. J’ai énormément appris sur moi-même depuis.

Plus tard il ajoute :
– Si aujourd’hui je ne nie pas les faits et les avoue devant toute ma famille, c’est parce que j’ai envie d’avancer.
A l’UPH, on est mal vu. Si je suis là c’est pour Mademoiselle. Elle a bien fait de porter plainte car ça m’a arrêté. Dès ma sortie, il n’y aura pas de réitération.”

L’UPH, l’Unité psychiatrique hospitalière de Fresnes, “c’est vol au-dessus d’un nid de coucou, poursuit son avocate dans une plaidoirie au débit frénétique. Il y a des gens qui tournent là-bas, la tête baissée. Quelle est la solution ? Il a encore un an de prison à purger là-bas. Sa seule possibilité d’avancer, c’est de l’accompagner dans les soins, de prendre en compte que la peine que vous prononcerez s’additionnera. Je vous demande de l’assortir d’une peine de sursis avec mise à l’épreuve.”

Un auteur d’infractions sexuelles

La peine est au contraire conforme aux réquisitions de la substitut du procureur : Hakim est condamné à 4 ans de prison ferme, à l’inscription au Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Elle est assortie d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans et d’une injonction de soins de 2 ans. Le suivi implique l’obligation de répondre aux convocations du juge d’application des peines et de recevoir un travailleur social.

Rédigé par : Pierre Anquetin le 20 février 2009

http://dossierfamilial.com/blogs/placedutrib/blog/2009/02/20/elle-a-bien-fait-de-porter-plainte/

Fenua – Faits divers
TRIBUNAL CORRECTIONNEL – Un accident qui coûte très cher
Pas de bol. Vraiment pas de bol. Emboutir une voiture, quand on est en tort, c’est déjà contrariant. Quand on n’est pas assuré, là ça craint carrément. Alors quand, en plus, on décide de s’enfuir sans même s’inquiéter de l’état de santé du conducteur et qu’on apprend, après s’être immanquablement fait rattrapé par la justice, que la victime n’est autre que… le premier président du tribunal de première instance de Papeete, c’est la grosse migraine en perspective.
Pareille mésaventure vient pourtant d’arriver à un jeune homme d’une vingtaine d’années. Poissard jusqu’au bout, il comparaissait hier matin, vendredi 13, devant le tribunal correctionnel. Et pas de chance, il a été logiquement condamné : 18 000 Fcfp d’amende pour défaut d’assurance, 10 000 Fcfp d’amende pour défaut de maîtrise du véhicule, 60 jours de travail d’intérêt général.

Coup du lapin et minerve pour le magistrat

L’histoire pourrait en rester là si l’expertise de la voiture accidentée du magistrat n’estimait pas les travaux de réparation… à plus de 2, 4 millions Fcfp !

Embarrassé par la détresse du jeune homme, qui reconnaît par ailleurs intégralement ses torts, le juge Gérard Joly, qui présidait l’audience correctionnelle hier, a accepté la demande de contre-expertise formulée par l’automobiliste incrédule : “C’est vrai que cela peut sembler étrange d’avoir à payer une telle somme pour un véhicule administratif qui a peu servi certes, mais qui avait été acheté 1, 8 million Fcfp, il y a cinq ans…”, a-t-il lancé au procureur de la République, par ailleurs suivi dans ses réquisitions. À l’Argus en métropole, une telle voiture côute entre 700 000 et 900 000 Fcfp.

De quoi l’avoir définitivement mauvaise. “Je ne comprends pas, la route était mouillée, j’ai été surpris et je l’ai bien percuté à l’arrière, mais ce n’était que les parechocs !”, insiste le jeune homme. “Ma voiture n’a pas été trop abîmée”. Les pare-chocs, mais aussi le plancher, l’essieu arrière et même le toit de la voiture se sont pliés à l’impact. Le magistrat, victime du coup du lapin, avait dû supporter une minerve pendant plusieurs jours. L’automobiliste, lui, sera fixé mercredi prochain sur l’intérêt à poursuivre une demande de contre-expertise, intégralement à sa charge.

Raphël Pierre

La cour d’assises de Vaucluse a renvoyé ce matin, à la session du mois de juin, le procès de Daniel Dupille. L’accusé souffrant d’un cancer du poumon avait assisté avec difficulté à la première journée de son procès pour meurtre hier.

A la demande de la présidente de la cour d’assises, il fait l’objet d’une expertise médicale vendredi soir concluant à son impossibilité physique à continuer à assister au débat. Son procès ne pouvant avoir lieu faute de débat contradictoire l’affaire reviendra devant la cour fin juin.

Daniel Dupille, 65 ans, est accusé du meurtre de son locataire. Un acte commis en juin 2003 à Aujargues dans le Gard. Son avocat, Me Valérie Dury a obtenu ce matin sa mise en liberté jusqu’à la prochaine audience.
La Provence

Un homme de 25 ans a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour tentative d’assassinat.
par Bertrand MELIN
– “C’est un verdict fou et inique” a déclaré Me Alain Dreyfus-Schmitt, avocat de la défense. –
Les jurés des assises du Doubs sont allés au-delà des réquisitions de l’avocat général, vendredi 13 mars. Le procureur avait requis une peine de 10 ans, le verdict de la cour a été beaucoup plus sévère en prononçant une peine de 15 ans de prison ferme.

Ses deux complices ont été condamnés à 2 et 3 ans de prison dont 19 et 31 mois avec sursis.
Les trois accusés étaient poursuivis pour tentative d’assassinat et complicité. Le 1er décembre 2006, l’un d’eux avait tiré sur un beaucourtois de 24 ans. La victime avait frôlé la mort mais s’en était sortie. L’avocat du principal accusé, Maitre Alain Dreyfus-Schmidt, dénonce un verdict incompréhensible et a décidé de faire appel de ce jugement.

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