• Gard : Confusion et controverse dans le procès de sept braqueurs. Les avocats avaient demandé un renvoi refusé par le président [1][3]. La bâtonnière a alors interdit à tous de défendre leurs clients, ce qui a provoqué l’indignation [2][4][5]. Les accusés ont finalement été reconnus coupables de home-jackings et de braquages et condamnés à des peines allant de cinq ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité [6].
  • Loiret : Un ex-militaire accusé d’avoir braqué et violé des prostituées [1]. Il avait d’abord souhaité partir combattre Daech en Syrie. [2] Il nie les accusations de viol mais admet avoir braqué des prostituées. [3] Il a été condamné à douze ans de réclusion criminelle
  • Marne : Les témoignages ont révélé des graves comportements de l’accusé qui répondu qu’il avait été payé pour “faire peur” [1]. Un témoignage encore plus troublant d’une victime “humiliée” par l’accusé qui a “voulu tout effacer” [2]. Les détails précis de l’affaire n’ont pas été divulgués.
  • Tarn : Un homme a été condamné à 16 ans de réclusion criminelle pour viols et violences aggravées [3]. Par des témoignages poignants, les deux victimes ont raconté leur calvaire, forcée à la prostitution et soumise à des violences physiques et psychologiques, et de l’horreur subie, « pires que celles infligées à un animal [1][2]. Ces témoignages émouvants ont été cruciaux pour permettre la condamnation de l’accusé.
  • Landes : Un homme de 49 ans a été jugé pour le viol de sa compagne et de sa maîtresse. Sa compagne a découvert sa liaison avec une autre femme, également victime de violences sexuelles. Leurs témoignages ont été accablants pour l’accusé, qui a tenté de minimiser ses actes et de rejeter la faute sur les victimes. Le jury a finalement condamné l’accusé à 14 ans de prison ferme [[1][2]].

Une autre affaire, celle-ci de meurtre au couteau [1] : Une femme est accusée d’avoir tué son conjoint en le poignardant à plusieurs reprises dans leur appartement. Le couple avait une relation tumultueuse et l’accusée soutient avoir agi en état de légitime défense. Elle avait appelé les secours après les faits, avant de se rendre à la police. La victime est décédée peu après son arrivée à l’hôpital. L’enquête a révélé qu’elle avait déjà été victime de violences de la part de son conjoint. [2] Légitime défense ou si elle a commis un acte criminel intentionnel.

  • Haute-Garonne : Un homme a été jugé pour avoir tué son amant d’un soir avec plus de 40 coups de couteau [1]. Déjà condamné pour des faits de violence, il était en liberté conditionnelle au moment du meurtre L’accusé, qui avait consommé des drogues et avait eu des relations sexuelles avec la victime, a affirmé ne pas se souvenir de ce qui s’était passé [2]. L’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité  [3]. L’accusé a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle  [4][5]. 
  • Charente : Le meurtre d’un jeune handicapé. Les accusés sont membres d’un “clan familial”. Le corps de la victime n’a jamais été retrouvé. Un procès “hors-norme” [1], notamment en raison de l’importance de l’enquête policière qui a duré plusieurs années. L’émotion était forte avec les témoignages poignants de la famille et des proches de la victime [2]. Les accusés sont décrits comme [3] et les débats s’annoncent tendus.
  • Essonne :Un homme accusé d’avoir frappé sa nièce d’un coup de hache en pleine rue. La victime, âgée de 18 ans, a été gravement blessée lors de l’attaque. L’accusé a affirmé que sa nièce lui avait manqué de respect et qu’il avait agi sous le coup de la colère[1]. L’homme a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir tenté de l’assassiner[3][4].
  • Un autre homme est accusé d’avoir violé une adolescente dans une cave. L’accusé, âgé de 35 ans, est soupçonné d’avoir abusé de la victime alors qu’elle n’avait que 14 ans. Il aurait rencontré la jeune fille sur les réseaux sociaux. Les faits auraient duré plusieurs heures. [1]
  • Val d’Oise : [1, 2, 3]. Plusieurs accusés jugés pour proxénétisme ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 13 et 18 ans de réclusion criminelle. L’un des accusés a déclaré que « nous étions sérieux dans le travail » [1]. Les charges comprenaient des accusations de traite des êtres humains, d’exploitation de mineurs et de violences physiques [2]. Les peines sévères soulignent la gravité de ces crimes.
  • Bas-Rhin : un homme a été condamné à 25 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie qu’il avait poignardé à mort après avoir découvert qu’elle avait une relation avec un autre homme. Il avait tenté de faire passer sa mort pour un suicide en laissant un faux message sur son téléphone portable, mais il a finalement avoué le meurtre [1]. [2].
  • Pas de Calais : Une famille, accusée de viols et actes de barbarie sur des membres de leur familles [1]. se déroule à huis clos pour protéger l’identité des victimes [3]. Les profils des accusés ont été déroulés et les familles des victimes sont attendues pour témoigner [5].  Sept personnes sont accusés de viols, actes de torture et de barbarie, notamment femmes et enfants, sur plusieurs années [1], dans “la maison des horreurs”, où les victimes auraient été retenues prisonnières et soumises à des sévices physiques et sexuels [4]. Ce procès devrait durer sept jours et s’annonce difficile pour les parties prenantes [1]. Les accusés risquent la réclusion à perpétuité s’ils sont reconnus coupables [1].
  • Somme : Le braquage du casino de Cayeux-sur-Mer par cinq membres du “clan Faller”, accusés [1] d’avoir volé plus de 100 000 euros en liquide et mis la main sur des jetons et des objets de valeur. Association de malfaiteurs, vol en bande organisée, violence avec arme, prise d’otage et tentative d’homicide volontaire. Certains nient leur implication tandis que d’autres ont admis leur participation mais tentent de minimiser leur rôle. [2], le procès est marqué par les échanges tendus entre les avocats de la défense et les parties civiles, notamment en ce qui concerne le traitement des témoins. [3]. Le verdict sera bientôt connu.
  • Rhône : Les deux accusés, âgés de 32 et 35 ans, ont été reconnus coupables de viols et de séquestration par la cour d’assises du Rhône [1] et condamnés à des peines de 10 et 20 ans de prison [1], respectivement. Les deux hommes ont séquestré et violé deux femmes dans un bar à chicha de la banlieue lyonnaise. Les victimes avaient été contraintes de boire de l’alcool et de prendre de la drogue avant d’être violées. Les accusés ont nié les faits, affirmant que les relations sexuelles étaient consenties [2][3].
  • Isère :Un sexagénaire,  jugé en appel pour le meurtre de sa femme [1] a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle comme lors de lors de son premier procès. Il avait poignardé sa femme de 8 coups de couteau dans la cuisine de leur domicile. Selon les témoignages, la situation était connue de tous et la mort de la victime était annoncée. La famille fracturée car les proches du meurtrier ont témoigné en sa faveur, tandis que les parents de la victime ont témoigné de leur douleur causée par ce crime. [4].
  • Un homme également jugé pour le meurtre de son voisin, a été acquitté après avoir été détenu pendant deux ans dans l’attente de son procès. [3]
  • Paris : Le meurtre de “Boubou”, 22 ans, survenu lors d’une rixe entre bandes dans le 18ème arrondissement de Paris. Le principal suspect, arrêté en Espagne, a été acquitté faute de preuves suffisantes [1]. Le procès avait été précédé d’un long travail d’investigation par la police pour tenter d’identifier les membres des deux bandes impliquées dans cette violente altercation [1][2].
  • Orne :  [1] Un homme poursuivi pour coups mortels a été condamné à 10 ans de prison pour avoir porté des coups mortels à la victime, un ami qui avait pris sa défense lors d’une altercation avec un tiers.
  • [2] Deux hommes inscrits dans un programme de désintoxication à l’Établissement Public pour l’Insertion et la Désintoxication d’Alençon (EPIDE) sont jugés pour viol dans l’école. Ils auraient violé une femme en état d’ébriété alors qu’elle dormait sur le sol. [3] L’un est condamné à 12 ans de prison, l’autre a été acquitté.  [4] La victime a décrit les violences sexuelles subies lors de la nuit en question.
  • ET ENCORE

Pyrénées-Orientales Un homme de 49 ans a comparu pour le meurtre de sa femme d’une balle dans la tête en mars 2021. Il a plaidé l’accident, affirmant que son arme avait été déchargée et qu’il l’avait manipulée sans faire exprès. Le couple était marié depuis 26 ans et avait deux enfants. La famille a témoigné que le couple avait des problèmes conjugaux depuis plusieurs années et que la victime avait déjà quitté le domicile familial par le passé. L’accusé a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour meurtre. Au cours du procès, des témoins ont décrit l’accusé comme un homme jaloux et possessif, qui avait déjà fait preuve de violence envers sa femme par le passé. L’accusé a également admis avoir eu des problèmes d’alcool et de drogue, mais a affirmé qu’il était sobre au moment du meurtre. La famille de la victime a exprimé sa douleur et son chagrin lors du procès, décrivant la victime comme une femme aimante et dévouée à sa famille. Ils ont également exprimé leur frustration face à la défense de l’accusé qui a tenté de minimiser les problèmes conjugaux du couple et de justifier le meurtre comme un accident. L’affaire a suscité une grande émotion dans la région, les habitants exprimant leur tristesse et leur indignation face à ce crime odieux. Les autorités ont souligné l’importance de sensibiliser la population aux violences conjugales et ont encouragé les victimes à signaler les abus et à chercher de l’aide

Draguignan Le procès de deux hommes accusés d’avoir assassiné un jeune dealer marseillais en 2017. L’un des accusés a été acquitté, tandis que l’autre a été condamné à une peine de 22 ans de prison pour meurtre. Lors du premier procès, qui s’était déroulé en 2019, les deux hommes avaient été reconnus coupables de meurtre. Cependant, en appel, l’un des accusés a été acquitté en raison de l’absence de preuves suffisantes pour le condamner. L’autre accusé a été reconnu coupable de meurtre, mais a été acquitté de l’accusation de vol avec violence. Le jeune dealer marseillais avait été tué par balle dans une voiture en 2017. Les accusés avaient été arrêtés après une enquête de plusieurs mois. Lors des deux procès, ils avaient nié toute implication dans le meurtre. Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des accusés et de la victime

Lot-et-Garonne, deux hommes ont été condamnés à 15 et 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Chérif Benfalami. Les faits remontent à juillet 2019 lorsque la victime, un jeune homme de 25 ans, a été agressée et tuée à coups de couteau dans un parc de Villeneuve-sur-Lot. Les deux accusés, âgés de 20 et 25 ans, ont été arrêtés peu de temps après les faits et ont reconnu leur participation à l’agression, mais ont nié avoir porté les coups mortels. Au cours du procès, les témoignages et les expertises ont permis d’établir que les deux accusés avaient porté les coups de couteau qui avaient entraîné la mort de la victime. La cour d’assises a retenu la préméditation et la circonstance aggravante de la réunion de personnes pour commettre le meurtre. Les avocats de la défense ont plaidé la non-intention de tuer et l’absence de préméditation. Cependant, la cour d’assises a retenu la responsabilité des deux accusés et les a condamnés à 15 et 20 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté des deux tiers. Le verdict a été accueilli avec émotion par les proches de la victime et de l’accusé condamné à la peine la plus lourde.

Dijon Un homme est actuellement jugé pour avoir violé deux jeunes femmes handicapées. Au cours de son procès, l’accusé a donné des explications contradictoires et confuses, ce qui a conduit le procureur à décrire ses explications comme “une absurdie complète”. L’accusé aurait rencontré les deux jeunes femmes dans un centre pour personnes handicapées et aurait noué une relation amoureuse avec elles. Cependant, il est accusé d’avoir profité de leur vulnérabilité pour les violer à plusieurs reprises. Les victimes ont témoigné au tribunal en utilisant des aides à la communication. L’accusé a nié les accusations de viol, affirmant que les relations étaient consenties. Cependant, ses explications ont été jugées peu convaincantes et contradictoires. Le procès se poursuit et une décision devrait être rendue dans les prochains jours

Vosges, le braqueur du salon de coiffure a maintenu sa position selon laquelle il n’avait pas d’arme lorsqu’il a commis le vol à main armée en janvier 2022. Au cours de l’audience, plusieurs témoins ont affirmé avoir vu le prévenu avec une arme, mais celui-ci a persisté dans son déni. Lors de son arrestation, aucune arme n’avait été retrouvée sur lui. Le procès a été suspendu jusqu’à la prochaine audience, au cours de laquelle le verdict sera rendu. Le prévenu encourt une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle

Hauts-de-Seine  un homme a été torturé à mort par ses compagnons de soirée. La victime, âgée de 42 ans, aurait été soumise à des sévices physiques pendant plusieurs heures avant de succomber à ses blessures. Le procès a révélé que les accusés avaient tous des antécédents de violence et de toxicomanie. Certains avaient également des problèmes d’alcool. Les procureurs ont cité ces facteurs comme des éléments qui ont contribué à leur comportement criminel cette nuit-là. Les accusés, âgés de 23 à 34 ans, sont décrits dans les articles comme des individus qui ont grandi dans des milieux difficiles et ont été exposés à la violence et à la toxicomanie dès leur plus jeune âge. Lors de leur témoignage, ils ont exprimé des regrets et ont exprimé leur désir de changer leur vie. Cependant, d’autres les ont décrits comme ne montrant aucun remords pour leur rôle dans la mort de la victime. Le procès a également révélé des détails troublants sur la nuit où la victime a été tuée. Selon les articles, la soirée a commencé dans un climat de fête, mais a rapidement dégénéré en raison de l’alcool et de la drogue. Les accusés ont commencé à se disputer avec la victime avant de la soumettre à des sévices physiques. Les témoins ont décrit la scène comme étant violente et brutale. Le verdict est attendu dans les prochains jours. Les articles mettent en lumière les dangers de l’alcool, de la drogue et de la violence, ainsi que les conséquences tragiques qui peuvent en résulter. Cette affaire est une tragédie qui a coûté la vie à un homme et a bouleversé la vie de sa famille et de ses proches.

Salon-de-Provence Deux hommes ont été jugés aux assises pour un double homicide. Les deux accusés, âgés de 31 et 32 ans, ont été accusés d’avoir tué deux hommes en août 2017 lors d’une soirée qui a mal tourné. Les victimes, âgées de 34 et 38 ans, ont été retrouvées mortes à leur domicile le lendemain de la soirée. Le procès a révélé que les deux accusés avaient participé à la soirée avec les victimes et que l’alcool et les drogues avaient été consommés en grande quantité. Les témoins ont décrit la soirée comme étant très agitée, avec des bagarres et des insultes échangées. Les accusés ont affirmé qu’ils avaient quitté la soirée avant que les meurtres ne soient commis, mais des témoins ont affirmé les avoir vus quitter la maison des victimes à l’aube. Lors du procès, les deux accusés ont nié toute implication dans les meurtres, mais ont été reconnus coupables par le jury. Ils ont été condamnés à trente ans de réclusion criminelle chacun. Le procès a révélé que les accusés avaient pénétré dans la maison des victimes avec l’intention de voler de l’argent et des objets de valeur. Cependant, ils ont été surpris par le propriétaire et sa fille et ont décidé de les ligoter et de les bâillonner pour éviter qu’ils ne donnent l’alerte. Les deux victimes ont finalement été retrouvées mortes par un ami de la famille qui s’était inquiété de ne pas avoir de nouvelles. Les accusés ont nié toute intention de tuer les victimes et ont affirmé qu’ils avaient paniqué en les voyant les regarder fixement. Cependant, les jurés ont estimé que leur acte était prémédité et qu’ils étaient coupables de meurtre. Le verdict a été salué par la famille des victimes et par les autorités locales.

Aix-en-Provence Un père de famille a voulu se suicider après avoir assassiné sa femme et sa fille en 2018. Selon les témoignages des proches du couple, le mari était jaloux et possessif, et avait été violent envers sa femme à plusieurs reprises. La femme avait finalement décidé de le quitter, mais le mari n’avait pas supporté cette décision et avait décidé de mettre fin à la vie de sa femme et de leur fille de six ans avant de se donner la mort. Au cours du procès, les experts ont souligné le caractère prémédité de l’acte, tandis que les avocats de la défense ont tenté de minimiser la responsabilité du mari en invoquant des troubles psychiatriques et des traumatismes passés. Finalement, les jurés ont décidé de condamner le mari post-mortem pour double meurtre avec circonstances aggravantes. Les proches de la famille ont exprimé leur frustration et leur tristesse face à cet acte incompréhensible, et ont appelé à une meilleure prise en charge des personnes en situation de violence conjugale.

Saône-et-Loire 15 ans de réclusion criminelle pour le viol d’une femme en 2019. L’accusé, âgé de 32 ans, avait été accusé d’avoir agressé sexuellement la victime alors qu’elle rentrait chez elle après une soirée avec des amis. Il avait été identifié grâce à des images de vidéosurveillance et avait finalement été arrêté par la police quelques jours plus tard. Lors de son procès, l’accusé a nié toute implication dans l’affaire et a déclaré que la victime avait accepté ses avances. Cependant, la cour a rejeté cette défense et a condamné Mouina à 15 ans de réclusion criminelle. La victime, qui avait dû raconter son histoire à neuf reprises au cours des onze dernières années, a exprimé sa satisfaction à l’annonce du verdict.

Finistère Le restaurateur d’un établissement de Fouesnant a été jugé par la cour d’assises du pour des accusations de viols et de proxénétisme. Selon les accusations portées contre lui, le restaurateur aurait violé plusieurs femmes qui travaillaient pour lui et les aurait ensuite forcées à se prostituer. Le procès s’est tenu devant la cour d’assises du Finistère et a duré plusieurs jours. Le verdict est finalement tombé : l’accusé a été reconnu coupable et condamné à 13 ans de réclusion. Cette condamnation est assortie d’une obligation de suivi socio-judiciaire et d’une interdiction d’exercer une activité professionnelle en lien avec l’accueil ou l’hébergement de personnes vulnérables. L’accusé a fait appel de cette décision. Le restaurateur a toujours nié les accusations portées contre lui et a maintenu son innocence tout au long du procès. Cependant, la cour d’assises a pris en compte les témoignages des victimes présumées et les preuves présentées au tribunal. Le verdict est donc tombé en faveur des plaignantes. La cour d’assises a pris en compte toutes les preuves présentées et a rendu une décision en fonction des faits et de la loi.

La Réunion  L’affaire de l’assassinat de Maximin Chane-Fane en 2014. Lors du premier procès en 2016, Georget et Kevin Hoarau ont été reconnus coupables de l’assassinat de Chane-Fane et condamnés à 30 ans de réclusion criminelle. Lors du procès en appel, la famille de la victime a témoigné de sa douleur et de son désir de voir les accusés punis pour leur crime. Les avocats de la défense ont plaidé pour l’acquittement des accusés, affirmant que les preuves étaient insuffisantes pour les condamner. Le procureur a requis la confirmation de la peine de 30 ans de réclusion criminelle contre les deux accusés. Il a souligné la gravité du crime et le manque de remords des accusés, affirmant que leur culpabilité était établie. Les avocats de la défense ont plaidé une nouvelle fois pour l’acquittement des accusés, affirmant que les preuves n’étaient pas suffisantes pour les condamner. Selon les enquêteurs, le mobile de l’assassinat était lié à un conflit familial entre la famille de la victime et la famille des accusés. Chane-Fane avait été abattu alors qu’il se trouvait à son domicile, devant son épouse et son enfant de trois ans. L’affaire avait suscité une forte émotion dans la communauté de La Réunion, où les violences liées aux conflits familiaux sont malheureusement fréquentes. La famille de la victime avait organisé plusieurs manifestations pour réclamer justice, et avait reçu le soutien de nombreux habitants de l’île.

Pas-de-Calais Jennifer D., surnommée “l’empoisonneuse de la Saint-Valentin”, a été condamnée à 16 ans de prison pour avoir empoisonné deux hommes lors de la Saint-Valentin en 2018. Le tribunal a retenu la préméditation dans ces empoisonnements, et a souligné la dangerosité de l’accusée, qui avait déjà été condamnée pour des faits similaires par le passé. La Voix du Nord souligne les détails de l’affaire. L’accusée aurait empoisonné les deux hommes en leur faisant boire une boisson à base de médicaments, afin de les rendre somnolents et de pouvoir les voler. L’un des deux hommes a été retrouvé mort dans sa voiture, tandis que l’autre a été hospitalisé dans un état critique. La victime décédée, Bruno Bénédit, est décrit comme un homme discret et généreux, aimé de ses proches. Jennifer D. avait un profil de délinquante multirécidiviste, qui avait déjà été condamnée pour des faits similaires.

Dordogne Adrien Conti a été jugé en appel pour le meurtre de son père. L’accusé avait été condamné à 25 ans de réclusion criminelle en première instance, et son avocat avait plaidé en appel la réduction de cette peine, mettant en avant les troubles mentaux de son client. La cour a toutefois décidé de maintenir la peine de 25 ans de réclusion criminelle, estimant que les circonstances aggravantes étaient bien présentes et que le geste d’Adrien Conti était prémédité. Les faits remontent à 2016, lorsque Adrien Conti a tué son père à coups de hache, avant de se rendre à la gendarmerie et de confesser son crime. Il avait alors expliqué qu’il était en conflit avec son père, et qu’il ne supportait plus ses remarques et ses critiques constantes. Le procès en appel a permis de revenir sur les faits et de présenter différents témoignages, notamment celui de la mère d’Adrien Conti, qui avait été appelée à la barre pour décrire les relations conflictuelles entre son fils et son mari. L’accusé avait également été entendu à plusieurs reprises, et avait insisté sur ses troubles mentaux, affirmant qu’il avait agi sous l’emprise d’une “voix” qui lui donnait des ordres. Malgré ces éléments, la cour a donc décidé de maintenir la peine de 25 ans de réclusion criminelle prononcée en première instance, considérant que le geste d’Adrien Conti était prémédité et qu’il avait agi avec une grande violence

Nièvre. L’accusé, un homme de 33 ans, a été jugé pour avoir violé son ex-compagne après l’avoir séquestrée pendant plusieurs heures. Selon les témoignages recueillis, l’accusé aurait commencé par frapper la victime avant de la séquestrer dans son appartement. Il aurait ensuite proféré des menaces et utilisé la violence physique pour forcer la victime à avoir des relations sexuelles avec lui. Lors du procès, l’accusé a reconnu les faits et a expliqué avoir agi sous l’emprise de l’alcool et de la drogue. Il a également exprimé des remords en s’adressant à la victime en ces termes : “Ça te coûte quoi ? On a fait ça pendant quatre ans”, avant de la violer. La victime a témoigné de l’horreur de cette expérience traumatisante et a décrit les séquelles psychologiques qu’elle continue de subir. Le jugement a finalement été rendu, condamnant l’accusé à une peine de 12 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté. Cette affaire met en évidence les ravages de la violence domestique et la nécessité d’une prise en charge adéquate des victimes de ce type de violence.

Pyrénées-Orientales, un homme de 35 ans est jugé pour avoir commis des viols et des agressions sexuelles sur plusieurs femmes, dont une mineure. L’accusé, qui avait une carrière prometteuse dans le rugby, est décrit par les témoins comme ayant une obsession pour le sexe, et aurait profité de sa notoriété pour obtenir des faveurs sexuelles. Le procureur a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle, tandis que la défense a plaidé pour une peine plus clémente compte tenu du passé sportif de l’accusé et de ses regrets. Le verdict est attendu dans les prochains jours

Guadeloupe. Un homme de 31 ans est accusé d’avoir agressé un autre homme avec une arme blanche en octobre 2018, dans la commune de Goyave. La victime aurait été frappée à plusieurs reprises, notamment au niveau de la gorge, ce qui aurait entraîné une blessure grave nécessitant une intervention chirurgicale en urgence. L’homme, qui nie les faits, est également accusé de s’être enfui en voiture après l’agression et d’avoir été impliqué dans un accident de la route peu de temps après. Il aurait alors pris la fuite à pied, abandonnant son véhicule sur place. Il a finalement été interpellé par la police quelques jours plus tard. Lors de l’ouverture du procès, la défense a remis en cause la crédibilité du témoignage de la victime, qui aurait selon elle changé de version à plusieurs reprises. Elle a également mis en avant l’alcoolisme présumé de la victime et son éventuelle responsabilité dans l’incident. Le procès se poursuit et devrait durer plusieurs jours. Si le prévenu est reconnu coupable, il risque une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle.

La cour d’assises des Côtes-d’Armor a confirmé la peine de 10 ans de réclusion prononcée à l’encontre d’un homme de 31 ans accusé de viols et de vols à Morlaix en 2018. L’homme avait agressé plusieurs femmes en pleine rue en leur portant des coups, avant de les violer et de leur voler leur sac à main ou leur téléphone portable. L’accusé avait nié les faits lors de son procès en appel, mais les témoignages accablants des victimes et les analyses ADN avaient permis de le confondre. La cour a également ordonné son maintien en détention.

La cour d’assises du Nord a débuté le 2 mars 2023 le procès des meurtriers présumés de Yolan Delannoy, un jeune homme de 24 ans assassiné en 2019 à Hénin-Beaumont. Les accusés sont deux frères, âgés de 20 et 25 ans, qui ont été mis en examen pour meurtre et violences aggravées en réunion. Le procès se déroule à huis clos, à la demande de la famille de la victime, pour protéger la vie privée du jeune homme. Les faits remontent au 8 septembre 2019, lorsque Yolan Delannoy, qui était accompagné de deux amis, a été attaqué par un groupe de quatre personnes dans un parc d’Hénin-Beaumont. Les deux amis ont réussi à prendre la fuite, mais Yolan a été roué de coups et poignardé. Il est mort quelques heures plus tard à l’hôpital. L’enquête a permis d’identifier les deux frères comme étant les auteurs présumés du meurtre. Ils ont été interpellés en novembre 2019 et ont reconnu les faits lors de leur garde à vue. Ils ont également dénoncé la présence de deux autres personnes sur les lieux du crime, qui ont été identifiées mais qui n’ont pas été poursuivies, faute de preuves suffisantes. Le procès devrait durer jusqu’au 10 mars 2023 et une quarantaine de témoins sont attendus à la barre. Les accusés risquent la réclusion criminelle à perpétuité. La famille de la victime espère que ce procès permettra de faire toute la lumière sur les circonstances du meurtre et de rendre justice à Yolan.

Vienne Une ancienne gendarme a été condamnée à huit ans de prison pour tentative de meurtre sur son compagnon. Les faits remontent à 2017, lorsque la jeune femme avait tiré sur son compagnon avec son arme de service lors d’une dispute conjugale. La victime avait été touchée à plusieurs reprises et avait été hospitalisée dans un état grave. Au cours du procès, l’accusée avait affirmé que son compagnon avait été violent envers elle et qu’elle avait agi en état de légitime défense. Cependant, les experts psychiatres ont conclu que l’accusée n’était pas en état de légitime défense et qu’elle avait agi sous l’emprise de l’alcool et des drogues. Les témoignages de la famille et des amis de la victime ont également été entendus, et ont souligné que l’accusée était une personne instable et violente. La cour a finalement reconnu l’accusée coupable de tentative de meurtre et l’a condamnée à huit ans de prison, dont quatre ans avec sursis. Elle a également été privée de ses droits civiques et interdite de porter une arme à feu à vie. La victime a quant à elle été indemnisée à hauteur de 50 000 euros. Le procès a été largement médiatisé en raison de la profession de l’accusée, qui était une ancienne gendarme. Cette affaire a également relancé le débat sur la violence conjugale et les violences faites aux femmes.

Essonne L’accusé d’un viol, atteint de schizophrénie sévère, a vu son procès reporté. Les experts ont conclu que l’accusé, un homme de 30 ans, n’était pas apte à participer à son procès car il souffre de troubles psychiatriques sévères, notamment de schizophrénie. L’homme a été accusé d’avoir violé une adolescente de 16 ans en 2017 à Corbeil-Essonnes. Les faits se sont déroulés dans un parc alors que l’accusé était en permission de sortie de l’hôpital psychiatrique où il était hospitalisé à la suite d’un précédent acte violent. Les experts ont également souligné que l’accusé avait été hospitalisé plusieurs fois depuis l’âge de 16 ans et qu’il avait des antécédents psychiatriques. Le procès a été reporté à une date ultérieure, dans l’attente d’une amélioration de l’état de santé de l’accusé, mais il est peu probable que cela se produise compte tenu de la gravité de ses troubles psychiatriques

Seine-et-Marne Un homme de 51 ans est actuellement jugé aux assises pour avoir porté 19 coups de couteau à sa belle-fille de 24 ans en 2019. L’accusé a poignardé sa belle-fille lors d’une dispute conjugale, alors qu’elle était enceinte de six mois. Hospitalisée dans un état grave, elle a dû subir une césarienne d’urgence pour sauver son bébé. Les experts psychiatres ont conclu que l’accusé était atteint d’un trouble de la personnalité narcissique, qui pourrait avoir été aggravé par sa consommation d’alcool et de cannabis. L’accusé a reconnu les faits à l’ouverture du procès, mais a déclaré avoir agi sous le coup de l’émotion et sans préméditation. Cependant, la présidente de la cour a souligné que l’accusé avait acheté un couteau quelques heures avant les faits, ce qui pourrait suggérer une préméditation. La défense a soutenu que l’accusé avait agi sous l’influence de l’alcool et des drogues et qu’il n’était pas en mesure de comprendre la gravité de ses actes. Le procès devrait durer trois jours et plusieurs témoins ont été convoqués pour témoigner, notamment des membres de la famille de l’accusé et de la victime. La famille de la jeune femme a exprimé sa colère et son incompréhension face à l’acte de l’accusé. Le verdict devrait être rendu dans les prochains jours. Si l’accusé est reconnu coupable, il risque la réclusion criminelle à perpétuité.

La presse du jour, comme chaque jour, regorge d’affaires criminelles qui révèlent des vérités difficiles à entendre. Des histoires de violence, de séquestration, de trafic, de viol et de meurtre font la une et secouent les communautés locales. Les avocats, défense et partie civile se disputent les faits, les témoignages et les preuves pour tenter de faire valoir leur point de vue devant la cour. Voici revue de quelques-unes de ces affaires, qui souligne l’importance de ces procès pour les victimes.

Le Télégramme

Les avocats de la partie civile au procès d’Éric Laz ont crié haut et fort leur conviction devant la cour : « Croyez-la ! ». Dans cette affaire, la parole de la victime est mise en doute, mais les avocats rappellent que la crédibilité d’une victime ne doit pas être jugée sur la base de critères fallacieux.

Midi Libre

Dans un sordide procès qui défraie la chronique à Montpellier, quatre personnes poursuivies pour viol et prostitution ont été acquittées. Pourtant, une adolescente a été violée sur l’Esplanade de la ville. Les avocats de la défense ont tenté de faire passer la victime pour une menteuse, mais la justice doit considérer tous les éléments avec impartialité.

L’Indépendant

La cour d’assises des Pyrénées-Orientales a entendu des témoignages révoltants dans une affaire où un ancien joueur de rugby est accusé de viols. La défense a tenté de minimiser les faits en déclarant que le sexe était la deuxième passion de l’accusé après le sport. C’est pourtant bien d’agressions sexuelles qu’il est question ici.

Le Télégramme

Dans une autre affaire de viols et de vols qui a secoué Morlaix en 2018, la cour d’assises des Côtes-d’Armor a confirmé la peine de dix ans de réclusion pour l’accusé. Les faits sont terribles et la peine est lourde, mais la justice doit être rendue pour les victimes.

L’Indépendant

Le témoignage poignant de la sœur de la victime a marqué les assises de l’Aude, où un meurtre survenu en 2011 est jugé. La douleur des proches ne doit pas être oubliée dans ce type d’affaires où l’on peut vite se concentrer sur les aspects techniques du dossier.

Le Dauphiné Libéré

Le parcours d’Amandine L., djihadiste et accusée de terrorisme, a été retracé devant la cour d’assises de Paris. Cette affaire est l’une des plus complexes de ces dernières années, mais il est primordial que la justice soit faite et que les responsabilités soient établies.

Info Chalon

La Saône-et-Loire est le théâtre d’un procès où la violence, la séquestration et le trafic sont les maîtres-mots. Les accusés ont joué avec la vie de leur victime en la retenant contre son gré. La justice doit sévir dans ce type d’affaires où l’horreur le dispute à la barbarie.

La Voix du Nord

À Anzin, un fils a porté un coup mortel à son père. Le procès qui s’est tenu aux assises a abouti à une condamnation à six ans de prison pour l’accusé. C’est une affaire tragique qui a eu lieu au sein d’une famille, et qui montre combien la violence peut parfois prendre des proportions insoutenables.

La justice est la pierre angulaire de toute société civilisée. Les tribunaux sont le lieu où les victimes peuvent faire entendre leur voix, où les coupables sont tenus de rendre des comptes, et où la vérité peut être révélée. Dans ces affaires criminelles, la parole des victimes est souvent remise en question, mais il est crucial que leur crédibilité ne soit pas jugée sur des critères fallacieux. En fin de compte, la vérité doit prévaloir, et la justice doit être rendue pour que les victimes puissent commencer à se reconstruire et à se rétablir.

Bordeaux le 6 février 2023. Palais de justice. Cinq marginaux jugés pour avoir torturé un jeune autiste.
  1. Maine-et-Loire : Nathalie Stéphan a été condamnée à perpétuité pour le meurtre de sa fille Vanille, âgée d’un an, en février 2020 à Angers. La cour d’assises du a considéré que Nathalie agissait avec une “volonté froide et préméditée”. Nathalie a grandi dans une famille difficile avec des abus sexuels et des privations, mais les juges ont considéré que cela ne justifiait pas son acte. Les expertises psychiatriques ont conclu qu’elle avait “pleine conscience de son acte” et présentait un “niveau de dangerosité élevé”. La défense a plaidé que Nathalie avait toujours essayé d’être une bonne mère malgré son passé difficile.
  2. Gironde : La cour d’Assises de la Gironde a rendu son verdict concernant les cinq personnes accusées d’avoir torturé et séquestré Mathieu, un jeune autiste Asperger de 22 ans. Tous les accusés ont été déclarés coupables de séquestration, extorsion et tentative de viol, des crimes aggravés par des actes de torture et de barbarie. Les peines varient de 18 mois à 27 ans de réclusion criminelle. Les trois principaux accusés sont Samuel Leterrier (27 ans), Mickaël Gaubert (25 ans) et Vanessa Charrassier (22 ans). Les deux autres accusés sont Lenaïc Jolly (10 ans) et Flora Lecourt (18 mois), qui ne retourne pas en prison car elle a déjà passé 7 mois en détention provisoire. Les condamnations sont assorties d’un suivi socio-judiciaire de 5 ans. Lors de son réquisitoire, l’avocat général Jean-Luc Gadaud a qualifié les accusés de “barbares” et les a décrits à l’aide de l’allégorie des “trois petits singes” pour décrire leur indifférence et leur lâcheté face au mal. La défense a mis en avant des  parcours de vie chaotiques, les années passées dans un institut thérapeutique et leurs environnements familiaux défaillants, la violence et l’abandon.
  3. Aveyron Un sexagénaire a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle sans période de sûreté, par la Cour d’assises ce vendredi 10 février 2023. Il avait tué sa sœur et son beau-frère âgés de 78 et 80 ans dans un petit village en 2019. Un crime sur fond de conflit familial lié à une succession. Cette nuit-là à Castelnau-de-Mandailles, l’homme dit avoir reçu plusieurs coups sur la tête de la part du couple. Il aurait riposté par instinct de survie. Mais cette thèse de la légitime défense a été très vite mise à mal dès l’ouverture de son procès. Les jurés ont eu l’intime conviction que l’acte n’était pas prémédité, il n’en reste pas moins que l’intention de l’homicide volontaire a bien été retenue. L’accusé voulait bel et bien tuer sa soeur et son beau-frère, en témoigne l’acharnement sur ses deux victimes dont il a fracassé le crâne avec des coups d’une extrême violence. L’ancien technicien informatique encourait la perpétuité. Ses avocats et le Parquet ont dix jours pour faire appel de ce verdict.
  4. Savoie Un jeune homme qui avait poignardé à 72 reprises un restaurateur de 31 ans à Chambéry a comparu devant la cour d’assises pour mineurs. Dans la nuit du 12 au 13 octobre 2019, âgé de 16 ans, il avait croisé le chemin de la victime par hasard avant de s’en prendre à elle et de se rendre à la police. Durant le procès, l’accusé n’a pas su donner de motif à son acte. Suivi pour des troubles psychiatriques, le jeune homme souffrait de phobies sociale et scolaire. Il prenait un traitement qui lui avait permis de prévoir une sortie en discothèque avec ses amis. Sortie écourtée par les videurs, qui l’ont empêché de rentrer à cause de son âge. Cet incident aurait provoqué un accès de colère chez l’adolescent. Dans leur rapport psychiatrique, les experts ont conclu a une psychose altérant sa responsabilité sans pour autant l’abolir. C’est sa consommation d’alcool, associée à son traitement et ses angoisses, qui auraient causé le drame. Après trois jours de procès, la cour d’assises a finalement reconnu le jeune homme coupable des faits. Il a écopé de 10 ans de réclusion criminelle, ainsi qu’une obligation de suivi socio judiciaire et de soins pendant 10 ans à compter de sa sortie de prison.
  5. Seine-Saint-Denis : Un influenceur a été condamné à 19 ans de prison pour le meurtre d’un autre internaute sur les réseaux sociaux. Le meurtre a eu lieu en avril 2021 après une dispute en ligne et a été diffusé en direct sur Internet. La cour d’assises a retenu une peine inférieure aux 25 ans requis par le parquet car le jury a considéré que l’influenceur n’avait pas prémédité son geste. Le procès a montré comment la radicalisation d’un homme peut s’inscrire dans une dérive collective en ligne, au point de brouiller la distinction entre le réel et le virtuel. Le meurtrier s’était fait connaître dans le petit milieu en documentant son quotidien en tant que chauffeur de VTC et avait gagné en notoriété en adoptant une posture agressive
  6. Bouches-du-Rhône Un jeune homme, âgé aujourd’hui de 20 ans, était jugé cette semaine devant la cour d’assises des mineurs d’Aix-en-Provence pour le meurtre de Marie-Bélen Pisano à Marseille.
    Le 17 mars 2019, l’étudiante de 21 ans s’apprêtait à prendre le métro à la station Timone lorsqu’elle avait été tuée d’un coup de couteau en plein coeur. Son meurtrier, âgé à l’époque de 17 ans, dont le visage était dissimulé par une capuche, lui avait volé son téléphone portable avant de prendre la fuite. Originaire d’Alès, Marie-Bélèn Pisano vivait à Marseille où elle suivait des études d’anthropologie. Durant le procès, l’accusé n’a cessé de clamer son innocence. Mais les jurés ne l’ont pas cru notamment à cause de son ADN retrouvé sur la cheville de la victime. Ils ont toutefois retenu l’excuse de minorité et l’ont condamné vendredi à 20 ans de réclusion criminelle.
  7. Alpes-Maritimes Après une semaine de procès à la cour d’assises du tribunal de Nice, Kévin R. a été condamné à la peine maximale de 30 ans de réclusion pour le meurtre de Kévin Ribal dans la nuit du 28 octobre 2018. Wasim Z., qui avait participé à l’agression de la victime et de son ami, a été condamné à 15 ans de prison. Abderrazek Z., qui avait dissimulé le couteau utilisé pour le meurtre, a été condamné à trois ans de prison ferme. Le dernier jour du procès, Kévin R. a demandé pardon pour son acte et a expliqué que le couteau n’était pas en sa possession lors de l’agression. La famille de la victime s’est satisfaite des peines prononcées mais n’a pas obtenu le motif réel de l’acte. L’avocat de Kévin R. a exprimé son insatisfaction avec la peine infligée et n’a pas exclu un appel

Demain

  1. Traînée par une voiture sur 800 mètres – Le Figaro  – “Une horreur absolue”: les parents témoignent  – EXCLUSIF. ses deux frères racontent
  2. Une famille jugée pour la mort du cadet

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