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En dépit de son acharnement meurtrier hors du commun, Sabiha Ajanovic n’a cessé de contester avoir voulu tuer Marie-Antoinette Farina, 80 ans.

Pour le meurtre de Marie-Antoinette Farina, le 3 novembre 2007 dans son appartement de Bandol, Sabiha Ajanovic, une aide-soignante d’origine bosniaque de 52 ans, vivant a Sanary, a été condamnée hier par la cour d’assises du Var à dix-huit ans de réclusion.

La cour et le jury ont dépassé les réquisitions de l’avocat général. Il avait fixé le quantum de la peine à quinze ans, pour tenir compte du passé douloureux de l’accusée et de l’altération de son discernement, attestée par l’expert psychiatre.

Défigurée à coups de matraque

Incontestablement, les jurés ont été stupéfaits par la violence destructrice dont avait témoigné Sabiha Ajanovic contre la victime, une retraitée de 80 ans qu’elle connaissait bien, puisqu’elle venait de partager pendant sept ans la vie d’un de ses fils.

Elle a reconnu lui avoir rendu visite ce jour-là. Une dispute avait éclaté, les deux femmes en venant aux mains. Elle avait frappé Mme Farina avec une matraque télescopique, s’acharnant avec une violence inouïe.

Sur les dix-huit hématomes et les seize plaies relevés par le Dr Etienne Alliot, médecin légiste, une blessure recouvrait l’ensemble du visage de la victime, qui n’avait plus figure humaine.

Dans sa rage à détruire, Sabiha Ajanovic avait de plus enfoncé des sous-vêtements dans la gorge de sa victime, avant de lui placer un sac plastique sur la tête, provoquant son décès par suffocation.

Pour entraîner une telle furie meurtrière, il fallait à n’en pas douter un mobile très puissant.

Pour de simples analyses biologiques

Pourtant, la dispute était partie d’un motif banal. Sabiha Ajanovic était venue demander à Marie-Antoinette Farina de lui communiquer le résultat d’analyses biologiques de son fils, dont elle était persuadée qu’il l’avait contaminée avec des “chlamydiae”, une infection sexuellement transmissible somme toute assez courante.

« Je voyais tout rouge, je n’étais pas moi-même, a indiqué l’accusée à la cour, qui cherchait à comprendre le motif d’un tel acharnement. Je n’étais pas venue pour me disputer ou la frapper. Encore moins pour la tuer. Je ne croyais pas au résultat des analyses. Elle m’a frappée d’abord, craché au visage et mordu. J’ai pété les plombs. Je regrette. »

Menteuse invétérée ou dépressive violente

« Mme Farina, ce n’était pas Tatie Danièle, ni Super Mamie », a plaidé Me Pierric Mathieu, persuadé que pour atteindre le fils, Sabiha Ajanovic avait « focalisé sur sa mère une haine absolue ».

Et de dresser le portrait de la victime, une retraitée très active, qui jouait au tennis, très connue à Bandol en raison de ses nombreuses activités associatives. Pour lui, l’accusée était « une menteuse pathologique, qui présente la victime comme une femme acariâtre et violente, capable à 80 ans de se ruer sur elle armée d’une matraque ».

Si l’accusée contestait l’intention de tuer, elle ne faisait guère de doute pour l’avocat général Pierre Couttenier. « L’intention homicide est dans la projection de tout ce sang sur les murs. C’est une volonté clairement criminelle. »

Il ne croyait cependant pas à un meurtre commis en pleine conscience : « C’est une femme en souffrance qui a tué. Certainement pas froidement, mais méchamment. »

En défense, Me Lionel Ferlaud a estimé que Sabiha Ajanovic, jusque-là courageuse et travailleuse, avait été entraînée par la dépression dans une jalousie maladive. La contamination par une MST était intervenue dans ce contexte.

« Elle s’est sentie trahie et salie. Elle est arrivée dans un état second, et le fait que la victime défende son fils bec et ongles a mis le feu aux poudres. »

Le jury n’a pris qu’une petite heure pour délibérer. Sa conviction a semblé établie à la vision insoutenable des photos du corps de la victime, tel que l’ont découvert les enquêteurs.

30.01.10 | 13h04

Un tribunal de Kinshasa a acquitté samedi huit marins, sept Ukrainiens et un Russe, accusés d’homicide volontaire sur leur navire de quatre clandestins et de tentative de meurtre de trois autres, a-t-on appris en direct à la télévision.

Le 23 janvier dernier, le procureur avait à l’issue du procès requis la peine de mort contre les huit prévenus, tous membres d’équipage d’un cargo battant pavillon panaméen, et une amende d’un million de dollars au bénéfice de chacune des six parties civiles.

Samedi, le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, qui siégeait exceptionnellement à l’intérieur de la principale prison de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les a acquitté en raison d'”irrégularités” contenues dans le dossier d’accusation.

Les marins étaient poursuivis pour avoir battu et jeté par dessus bord sept passagers congolais, qui avaient embarqués clandestinement le 19 octobre 2009 à bord du navire au port de Matadi (300 km au sud de Kinshasa), où ils venaient de décharger du riz.

Sur les sept personnes jetées dans le fleuve Congo, dans les environs de la ville de Boma, à 30 km au sud de Matadi, quatre ont péri par noyade et trois ont survécu, selon l’accusation.

“La difficulté pour le tribunal de concilier l’intention de tuer des prévenus, présenté comme violents, avec la remise à leurs victimes de bidons ou de récipients comme bouées de sauvetage, suscite encore des doutes”, a affirmé lors du délibéré le juge René Nsibu.

“Les moyens présentés par l’accusation ne sont que de simples présomptions, pas suffisantes pour asseoir sa conviction”, a estimé le juge Nsibu, ajoutant que le tribunal se trouvait “devant un doute périlleux qui (devait) profiter aux accusés”.

Ainsi, “le tribunal ne peut retenir les prévenus sur des liens de présomption de meurtre mis à leur charge, cette infraction de meurtre – infraction principale – n’ayant pas été retenue”, a-t-il indiqué.

L’avocat de la défense, Me Max Mabiala, a aussitôt annoncé qu’il interjetait appel, soulignant que “la motivation du jugement n’est pas adéquate”.

Lors du procès, les prévenus avaient rejeté toutes les accusations portées contre eux, affirmant n’avoir jamais rencontré les victimes.

AFP 30.01.10 | 01h34

Eliane Lefèvre, 63 ans, jugée depuis lundi pour l’assassinat en 1997 au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) de l’épouse de Jean-Robert Martin, son ex-amant et patron a été acquittée dans la nuit de vendredi à samedi par la cour d’assises d’appel des Yvelines.

L’avocat général Rémi Crosson du Cormier avait réclamé une peine de 18 à 20 ans de réclusion criminelle, réclamant à la cour de ne pas retenir la préméditation.

Gisèle Martin, épouse de l’ancien dirigeant de Sextant Avionique, filiale de Thomson, avait été retrouvée battue à mort dans son pavillon le 16 septembre 1997, jour de ses 60 ans.

Deux mois plus tôt, M. Martin avait rompu la relation sentimentale qu’il entretenait depuis 18 mois avec Eliane Lefèvre, son assistante de direction.

Dans son réquisitoire, l’avocat général affirmait qu’Eliane Lefèvre était la “meurtrière incontestable” de Gisèle Martin, relevant notamment la “proximité évidente” de l’accusée du domicile de la victime et la présence de son ADN sur un bout de gant retrouvé sur la scène du crime.

Mme Lefèvre s’en était justifiée, expliquant qu’elle avait pu laisser son empreinte génétique lorsque, profitant des absences de l’épouse, elle séjournait au domicile des Martin.

L’enquête avait piétiné pendant six ans, jusqu’à ce qu’une femme confie en 2003 à la brigade criminelle qu’une de ses amies, ancienne collègue d’Eliane Lefèvre, avait recueilli dès 1997 ses aveux en présence d’une autre femme.

Mme Lefèvre avait d’abord nié un tel récit, puis avait déclaré qu’elle s’était bien accusée, mais pour protéger à sa demande M. Martin.

Dans sa plaidoirie, Me Eric Dupond-Moretti a dénoncé un dossier “mal ficelé”, mettant en cause notamment la “fiabilité” des expertises ADN compte tenu de l’inversion de certains scellés

La justice autorise les médias à révéler l’infidélité du footballeur John Terry

AP | 31.01.2010 | 02:07

La justice britannique a autorisé la presse à révéler samedi au public les détails d’une aventure extra-conjugale de John Terry, capitaine de Chelsea et de l’équipe d’Angleterre de football.

Terry, qui connaissait l’intention du tabloïd The Sun de révéler l’affaire, avait tenté d’obtenir en justice une interdiction. Il avait obtenu gain de cause le 22 janvier, mais le juge Michael Tugendhat, de la Haute Cour de Justice, a cassé ce jugement vendredi.

Samedi, une grande partie des médias anglais, qui avaient décidé de faire de l’affaire une question de principe, se sont engouffrés dans la brèche ouverte par the Sun. Le jugement pourrait en effet créer un précédent dans un pays où les célébrités obtiennent souvent gain de cause dans les affaires relatives à la vie privée.

Ambi Sitham, avocat spécialiste des médias, a estimé que la décision du juge Tugendhat était “d’une importance capitale”. “C’est un avertissement lancé aux célébrités, qui ont de plus en plus recours aux lois sur la vie privée pour empêcher des histoires sordides de sortir dans la presse”, a-t-il commenté.

Sur son site internet, The Sun qualifie le juge de “défenseur de la liberté de la presse”.

Le juge a motivé sa décision par le fait que John Terry ne craignait pas tant la réaction de ses proches que l’impact de cette révélation sur ses affaires. En substance, Terry redoute surtout que ses sponsors n’apprécient pas cette incartade, souligne M. Tugendhat, que ces considérations n’ont pas incité à la clémence.

L’affaire n’est pas sans rappeler la disgrâce du golfeur Tiger Woods, dont les infidélités lui ont coûté le soutien de ses sponsors, et l’ont poussé à prendre du champ pour une durée indéfinie.

Elle pourrait également coûter à Terry le capitanat de l’équipe nationale de football, qui en Angleterre revêt une très forte dimension symbolique, et échoit en principe à un gentleman au comportement irréprochable.

“Les journaux ne vont plus cesser de poser la question de savoir s’il conserve les qualités pour être capitaine”, écrivait le journaliste Henry Winter dans le Daily Telegraph samedi.

Accessoirement, le sélectionneur national Fabio Capello se retrouve avec un dilemme à trancher: le mari trompé, Wayne Bridge, étant également international anglais, il faudra peut-être choisir entre les deux joueurs. AP

AFP

Le procès de 16 manifestants arrêtés lors des émeutes antigouvernementales d’Achoura le 27 décembre s’est ouvert samedi à Téhéran, ont annoncé les médias iraniens. Cinq des manifestants, parmi lesquels deux femmes, sont accusés d’être “mohareb (ennemis de Dieu) et corrompus sur terre”, des crimes passibles de la peine de mort, précisent ces médias. Les autres sont accusés notamment de “rassemblements et conspiration contre la sécurité nationale, propagande contre le régime islamique, et incitation à l’émeute”. Parmi les opposants accusés d’être “mohareb” figurent deux personnes ayant des “liens” avec l’Organisation des moudjahidine du peuple (MKO/OMPI), principal mouvement d’opposition armée en exil, a précisé l’agence de presse officielle IRNA. Parmi les autres figurent notamment un membre de la communauté religieuse des bahaïs (interdite par l’Iran), un “activiste étudiant”, et un opposant “de tendance communiste” accusé également d’avoir donné “des interviews à des radios étrangères”, selon la même source.

Ce procès s’est ouvert 48 heures après l’exécution jeudi de deux opposants monarchistes jugés l’été dernier après les troubles ayant suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin. Les manifestations d’Achoura, qui ont fait huit morts et des centaines de blessés dans tout l’Iran, ont été les plus importantes et les plus violentes depuis les grandes manifestations qui avaient suivi la réélection du président Ahmadinejad. Près d’un millier de manifestants ou d’opposants ont été arrêtés pendant ou après les troubles d’Achoura, selon un chiffre officiel. Cinq autres opposants arrêtés lors des manifestations d’Achoura et accusés d’être “mohareb” pour leurs liens avec les Moudjahidine du peuple ont été jugés le 18 janvier, et le procureur a requis la peine de mort contre eux. Outre les deux monarchistes pendus jeudi, neuf opposants ont été condamnés à mort pour leur participation aux troubles consécutifs à la réélection du président Ahmadinejad, selon le dernier chiffre fourni jeudi par les autorités judiciaires.

Des peines allant de treize ans à un an de prison ferme ont été prononcéees dimanche devant la cour d’assises de l’Essonne à l’encontre de cinq des sept individus accusés d’avoir organisé un guet-apens contre des policiers à Etampes (Essonne) en mars 2007, a-t-on appris de source judiciaire.

AFP – Des peines allant de treize ans à un an de prison ferme ont été prononcéees dimanche devant la cour d’assises de l’Essonne à l’encontre de cinq des sept individus accusés d’avoir organisé un guet-apens contre des policiers à Etampes (Essonne) en mars 2007, a-t-on appris de source judiciaire.

Les jurés ont condamné Rovany Malonga à treize ans de réclusion criminelle pour “tentative de meurtre” et “dégradation de biens en bande organisée”, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Jean-Yves Liénard. L’avocat général avait requis à son encontre douze années de prison ferme vendredi.

Durant toute la durée du procès, Rovany Malonga a été présenté comme l’instigateur du guet-apens tendu contre des policiers le 20 mars 2007 dans le quartier de Guinette, à Etampes.

Dans la soirée, après avoir coupé l’électricité dans le quartier, plongé dans le noir, plusieurs individus y avaient attiré les policiers en conduisant un véhicule à vive allure et en faisant des dérapages. Des poubelles, ainsi que cette voiture, avaient été enflammées afin de couper la circulation.

Des tirs de carabine en direction des forces de l’ordre avaient fait un blessé léger dans les rangs de la police.

Le matin même, l’interpellation d’un homme dans le quartier s’était mal déroulée. Sept policiers avaient été blessés. Rovany Malonga aurait alors voulu venger la famille de l’homme interpellé.

Romain Lambert, qui a reconnu être l’auteur d’une dizaine de coups de feu, a écopé d’une peine de dix ans de prison ferme, conformément au réquisitoire, pour “tentative de meurtre” et “dégradation de biens en bande organisée”.

Une peine de cinq ans de prison dont deux ans avec sursis et mise à l’épreuve a été prononcée à l’encontre d’Hamid Ait Baha pour “dégradation de biens en bande organisée”.

Khalid Laraichi a été condamné à 54 mois de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve, lui aussi pour “dégradation de biens en réunion”, mais également pour “dégradation de biens en réunion” pour des faits commis une semaine avant les faits, le 13 mars 2007.

Tous deux avaient brûlé les containers et la voiture destinés à empêcher les véhicules de police de pouvoir ressortir du quartier.

Samir Houchou a écopé de douze mois d’emprisonnement pour avoir participé à ces dégradations du 13 mars 2007.

Anna Vassal et Daniel Da Silva, le couple qui vivait dans l’appartement d’où ont été tirés les coups de feu, ont été jugés coupables d’avoir dissimulé la carabine qui a servi à viser les polciers “en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité”, mais ils ont bénéficié d’une dispense de peine

Le 9 octobre 2008, Taïeb Medjehed avait été condamné à 12 ans de réclusion criminelle par les assises de l’Oise. Il a fait appel. Son procès a débuté devant la cour d’assises de la Somme.

Le 11 août 2004, Yohann B., 32 ans, pousse la porte de la gendarmerie de Noyon. Aux militaires qui le reçoivent, il explique que le 6 août 2004 il s’est retrouvé face à Taïeb Medjehed. Il connaît cet homme qui l’a hébergé en juillet 2004 dans son logement situé rue de la Cavée, à Creil.

Yohann B. suit Taïeb Medjehed jusqu’au logement de ce dernier. Une fois sur place, la rencontre qui semblait être, dans un premier temps, amicale tourne au calvaire.

Pendant 5 jours la victime va subir les pires humiliations. Yohann B. est roué de coups. On le menace de lui arracher la mâchoire avec une pince. Sous la contrainte, il doit retirer l’argent de son RMI et le remettre à ceux qui le séquestrent Pour éviter toute fuite, un chien d’attaque monte la garde dans l’appartement dans lequel il est retenu. On le force également à effectuer des réparations sur un véhicule.

Des inscriptions humiliantes dessinées sur le corps

Mais le calvaire ne s’arrête pas là. Yohann B. est conduit dans un bois où il est attaché à un arbre. Il est dévêtu et, au marqueur, des inscriptions humiliantes, des croix gammées, sont dessinées sur son corps.

Reconduit à l’appartement de Creil, la victime est contrainte de rester à genoux. Là encore, elle reçoit des coups sur tout le corps. On l’autorise à dormir à terre comme un chien mais on la réveille pour la frapper, encore.

Les complices de l’accusé, qui ont déjà été jugés dans le cadre de cette affaire mais n’ont pas fait appel de l’arrêt qui les a condamnés en première instance, déclareront aux gendarmes que le visage de la victime était tuméfié et qu’on le cachait sous un drap pendant qu’on continuait à frapper. La victime finira par échapper à ses ravisseurs en leur faisant croire qu’elle va retirer de l’argent dans un distributeur en gare de Creil et en montant dans un train.

Il accumule les échecs

C’est libre que Taïeb Medjehed a comparu jeudi matin devant la cour d’assises d’appel de la Somme. Interrogé par le président Samuel Grévin il a évoqué son enfance difficile.

L’accusé a été élevé par un père violent et une mère qui aurait eu des gestes incestueux à son encontre.

Dès son plus jeune âge, il navigue de foyer en famille d’accueil mais l’enfant est trop violent. À l’âge de la majorité il décide de voler de ses propres ailes et accumule les échecs.

Aux jurés il a expliqué jeudi qu’il avait changé. Il a parlé de son histoire, de ses difficultés à s’entendre avec la mère de son enfant, de son métier de chauffeur-livreur qu’il exerce aujourd’hui.

Et l’avocat général Pierre Avignon de se lancer : « Monsieur Medjehed, vous nous parlez de vos difficultés de vie. je vous rappelle que les faits pour lesquels vous êtes poursuivi peuvent être punis de la réclusion criminelle à perpétuité. » Il avait été condamné à 12 ans de réclusion par la cour d’assises de l’Oise. Le verdict est attendu lundi.

GEORGES CHARRIÈRES