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AUTRE

Documentaire / 52 / FRANCE 2008
Réalisateur(s) : Marc Maouad et Roland Sicsic.
INEDIT
Plus de soixante ans après les faits, le doute plane encore sur l’affaire Mis et Thiennot. Graciés en 1954 par le président René Coty, les deux hommes ont depuis réclamé cinq révisions de leur procès… à chaque fois rejetées. Accompagnés d’experts, Me Collard réexamine l’enquête et l’instruction.

Le 31 décembre 1946, le corps du garde-chasse Lucien Boistard est retrouvé dans un étang de Mézières-en-Brenne, dans l’Indre. Les soupçons se portent rapidement sur Raymond Mis et Gabriel Thiennot. Au cours de leur garde à vue, les jeunes gens vont avouer le meurtre, avant de se rétracter devant le juge d’instruction et de clamer leur innocence. Ils sont condamnés à 15 ans de travaux forcés. Le 22 juillet 1954, les deux hommes sont graciés par le président René Coty. Libres, mais pas innocentés, Mis et Thiennot engagent alors une véritable bataille contre les tribunaux, réclamant la révision du procès. Au total, ils feront cinq demandes, qui échoueront, faute d’éléments nouveaux.

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Rediffusions :

* Dimanche 15 Mars 2009 – 14h00
* Jeudi 19 Mars 2009 – 17h25
* Samedi 21 Mars 2009 – 16h20
* Mardi 24 Mars 2009 – 17h05
* Lundi 30 Mars 2009 – 17h05
* Jeudi 02 Avril 2009 – 00h35

Par LEXPRESS.fr
Poursuivi pour “divulgation de fausse information dans le but de faire croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours”, il risque deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

Un étudiant de 18 ans qui avait annoncé jeudi soir sur Internet qu’il allait commettre un massacre dans un lycée du Raincy (Seine-Saint-Denis) a été déféré samedi devant le parquet de Bobigny, a-t-on appris de source judiciaire.

Le jeune homme sera convoqué prochainement au tribunal correctionnel pour être jugé et poursuivi pour “divulgation de fausse information dans le but de faire croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours”.

Il risque deux ans de prison et 30.000 euros d’amende, a précisé un porte-parole du parquet de Bobigny.

Le jeune homme devait être remis en liberté samedi après-midi. Le parquet a demandé son placement sous contrôle judiciaire.

Cet étudiant dans une école préparatoire aux grandes écoles de commerce, présenté de source policière comme un “jeune homme de bonne famille”, avait laissé un message jeudi soir sur le site d’Orange disant : “Au Raincy, ça va saigner”.

Il ajoutait en substance que le carnage qui avait eu lieu la veille en Allemagne n’était rien à côté de ce qu’il avait l’intention de faire dans son ancien lycée.

Le modérateur du site a alerté le commissariat du Raincy, qui a envoyé une patrouille aux abords de l’établissement scolaire par précaution.

Grâce à l’opérateur, la police a pu remonter jusqu’à l’adresse de l’ordinateur, puis postale, du jeune homme, à Villemomble (Seine-Saint-Denis), où il a été arrêté vendredi à l’aube et placé en garde à vue.

Le jeune homme a expliqué aux enquêteurs qu’il s’agissait d’une plaisanterie.

Mercredi, un adolescent de 17 ans a tué 15 personnes, pour la plupart dans son ancien collège de Winnenden, dans le sud-ouest de l’Allemagne.

Compte rendu
LE MONDE
BERLIN CORRESPONDANCE
C’est un procès qui fait le bonheur de la presse à scandales, outre-Rhin. La victime : Susanne Klatten, 46 ans, la femme la plus riche d’Allemagne, copropriétaire du constructeur BMW. Le prévenu : Helg Sgarbi, un Suisse de 44 ans, surnommé “le Gigolo” par les médias allemands.

Accusé d’avoir fait chanter plusieurs de ses fortunées maîtresses, dont Mme Klatten, M. Sgarbi risque jusqu’à dix ans de prison pour “escroquerie, tentative d’escroquerie et chantage”. Le procès s’est ouvert lundi 9 mars devant le tribunal de grande instance de Munich.

Plutôt discrète, dans sa vie privée comme pour ses affaires professionnelles, Susanne Klatten voit depuis des mois le récit de ses mésaventures sentimentales étalé à la “une” des tabloïds. L’héritière de la famille Quandt, qui possède 12,5 % de BMW et contrôle aussi le groupe de chimie Altana, est pourtant prête à témoigner à la barre contre celui qui lui aurait extorqué plusieurs millions d’euros.

Telle que présentée par l’acte d’accusation, l’affaire débute en juillet 2007, dans un centre de remise en forme des Alpes autrichiennes. Helg Sgarbi y aborde Susanne Klatten pour la première fois. Après quelques semaines, il parvient à convaincre la riche blonde aux yeux bleus, mariée et mère de trois enfants, de s’engager dans une liaison clandestine. Traducteur de métier, Helg Sgarbi se fait passer pour un conseiller spécial du gouvernement suisse, émissaire dans les zones de guerre.

Très vite, le séducteur réclame 7 millions d’euros à sa maîtresse en invoquant une histoire rocambolesque : lors d’un voyage aux Etats-Unis, il aurait percuté une fillette. Les parents de l’enfant, désormais paralysée, lui réclamerait ce dédommagement que lui-même serait incapable de fournir. Susanne Klatten accepte de jouer les pourvoyeuses et lui fait parvenir dans un carton de déménagement la somme, en liasses de billets de 500 euros.

“CASANOVA” MYTHOMANE

Les exigences de M. Sgarbi prennent une nouvelle dimension. Il demande à la milliardaire de quitter son mari et de transférer sur un compte 290 millions d’euros pour assurer leurs besoins. Elle refuse et met fin à leur liaison. Le “Casanova” mythomane se métamorphose alors pour de bon en maître chanteur sans scrupules. Il envoie à Mme Klatten des vidéos de leurs ébats, filmés à son insu.

Le marché est simple : elle doit lui verser 49 millions d’euros sous peine de voir ces images compromettantes atterrir entre les mains de son mari, de la presse et des groupes dont elle est actionnaire. L’amante abusée ne se laisse pas faire. Malgré les répercussions médiatiques que le scandale risque d’entraîner, elle porte plainte pour escroquerie. Le 14 janvier 2008, Helg Sgarbi est arrêté en Autriche.

Susanne Klatten n’est pas la seule victime du “gigolo” suisse. Trois autres femmes – toutes riches et plus âgées que lui – se seraient fait piéger selon le même modus operandi. Reste à déterminer si M. Sgarbi agissait seul. Les médias allemands affirment qu’il travaillait pour un Italien de 63 ans, Ernano Barretta, chef d’un réseau mafieux. Son nom ne figure pas dans l’acte d’accusation.

Marie de Vergès
Article paru dans l’édition du 10.03.09

| 09.03.09 | 15h00  •  Mis à jour le 09.03.09 | 17h39

Depuis l’annonce du prochain départ de la ministre de la justice, la presse s’évertue à chercher le nom de son successeur. Entre les confidences des conseillers, les pistes étudiées puis abandonnées, les candidatures spontanées, la liste s’allonge, les candidats se bousculent et les spéculations n’en finissent plus. Le 28 janvier 2009, Le Figaro avait ouvert le bal des pronostics en citant quatre noms : Valérie Pécresse, Jean-Louis Borloo, Xavier Darcos (qui ne cache plus son envie de quitter le ministère) et Jean-Michel Darrois (avocat d’affaires, proche de Nicolas Sarkozy).


Mais ce sont deux hebdomadaires, L’Express et Le Point, qui viennent de s’illustrer en annonçant que Christine Lagarde et Xavier Darcos tenaient la corde. L’une à la préférence du conseiller justice de Nicolas Sarkozy. L’autre a la préférence… du conseiller justice de Nicolas Sarkozy. Cherchez l’erreur.

Succession de Rachida Datihttp://www.politique.net/logo.jpg

par Gael B.
Un étudiant, avec visiblement de la suite dans les idées, intente un procès à la compagnie aérienne US Airways pour la perte de sa console Xbox 360 lors d’un vol. En lui réclamant au passage un million de dollars.

console xbox360Les faits remontent à décembre dernier. Notre individu en question, nommé Jesse Maiman, effectue un voyage en avion devant le conduire de New Heaven à Cincinnati. Cet étudiant de 21 ans transporte avec lui sa Xbox 360, quoi de plus normal pour ce qu’on appelle un “jeune” me direz-vous. Les choses prennent une fâcheuse tournure quand Jesse se rend compte que sa console est portée disparue. Impossible de remettre la main dessus. La seule solution s’offrant à lui étant de traîner la compagnie aérienne l’ayant envoyé en l’air devant les tribunaux.

Un vol de trop
Ce qui devient intéressant, c’est que non seulement Jesse demande le remboursement de sa console (1700$, gageons qu’elle était particulière, du moins son contenu), mais également au moins 25 000$ de plus pour “détresse non-économique”. Le plus fort étant carrément le million de dollars supplémentaire espéré par ce décidément sympathique jeune homme. Il a dû vite déchanter en entendant s’exprimer une porte-parole d’US Airways :

“Nous n’avons été informés d’aucun procès pour le moment, mais quel que soit le chiffre de la plainte, nous avons des limites fédérales de pertes, applicables à toutes les lignes aériennes sur leur responsabilité en cas de perte de bagages et de biens, qui sont actuellement fixées à 3 300$ par bagage. En outre, notre politique publiquement accessible concernant les bagages exclut spécifiquement la responsabilité pour les appareils électroniques vérifiés dans le bagage.”

Diantre, la sécurité du Blackberry du président Obama ne serait donc pas assurée lors d’un vol ? Heureusement qu’il le conserve près de lui. Et que ses balades aériennes sont privées.
Source : Cincinnati.com

Il s’était servi de la carte bancaire de sa petite amie pour mener grand train. Olivier Hedeline, âgé de 43 ans, a été condamné hier à un an de prison ferme pour escroquerie par le tribunal de Vannes. Déjà épinglé à de multiples reprises pour des faits de braconnage de palourdes, ce Morbihannais s’était fait passer pour un ancien marine américain auprès de sa concubine. Les faits remontent à l’année2005.

L’aigle empaillé et la bannière étoilée

… Le prévenu avait convaincu sa petite amie d’ouvrir un compte bancaire. Cette dernière avait aussi accepté de lui prêter sa carte bleue pour régler des achats pour un montant total de 1.400€. Olivier Hedeline avait promis à la titulaire du compte qu’elle serait remboursée quand celui-ci toucherait sa «pension de retraite de militaire américain». Le Morbihannais avait poussé la supercherie jusqu’à installer un aigle empaillé et une bannière étoilée dans leur maison. La jeune femme croyait qu’«Oliver» Hedeline allait bientôt l’épouser. Elle avait d’ailleurs acheté à ses frais une robe de mariage. Compte tenu du casier judiciaire de l’intéressé, le parquet avait requis, hier, une peine d’un an de prison ferme contre lui. Un autre prévenu a profité des méthodes de cet ancien braconnier reconverti récemment dans la restauration rapide (Le Télégramme du 14décembre 2008). Condamné à deux mois de prison avec sursis, ce compagnon d’Olivier Hedeline avait payé deux entrées dans une discothèque de Saint-Nolff, ainsi que des consommations, à l’aide de la même carte bleue.

Vol au camping de Boeschèpe.-
Deux Tourquennois de 27 et 18 ans ont été condamnés pour vol, et par défaut (c’est-à-dire en leur absence car ils n’ont pas répondu à leurs convocations). Deux mois de prison avec sursis pour le premier. Deux mois ferme pour le second, au passé judiciaire plus fourni. On leur reproche d’avoir, en juin au camping de Boeschèpe, dérobé une sacoche contenant un portefeuille et un téléphone portable, dans une tente. Un vol qualifié d’«  aggravé » parce qu’il a été commis en réunion et qu’il a entraîné des dégradations, en l’occurrence des trous de cigarette pour percer la tente afin de s’y introduire.

Thiennes : vol sur fond d’alcool.- Le déroulement de cette soirée du 2 mai est très flou, l’alcool aidant. Toujours est-il qu’un vol a été commis dans une habitation, après effraction, à Thiennes. Le butin : un caméscope et des vêtements d’une valeur totale de 500 E.

Deux prévenus dans cette affaire. L’un, âgé de 21 ans et présent à la barre, a écopé de trois mois de prison avec sursis et de quatre-vingts heures de travail d’intérêt général pour complicité de vol. Circonstances aggravantes, le vol a étécommis en réunion et avec effraction. Et le jeune homme a déjà un casier judiciaire.

L’autre prévenu, 32 ans et casier jusqu’ici vierge, est absent au tribunal. Il a été condamné par défaut à trois mois avec sursis pour vol aggravé.

Violences conjugales à Bailleul.- Un agriculteur de 59 ans a comparu devant le tribunal pour avoir, entre juin 2006 et décembre 2008, frappé et menacé de mort sa femme. Des coups au bras toujours, alors que la victime souffre de polyarthrite. Et des menaces avec un couteau et un fusil de chasse qui ne fonctionne plus. Mais les faits sont là. Et reconnus par le prévenu.

L’origine des violentes disputes : le Bailleulois veut vendre la ferme et changer de région. Sa femme est opposée à cette idée, aujourd’hui abandonnée. « Je regrette mes gestes », lâche le prévenu, condamné à quatre mois de prison avec sursis.

Usage de cannabis à Hazebrouck.- Deux Hazebrouckois, un homme de 24 ans et une femme de 23 ans, ont été condamnés pour acquisition, détention, transport et usage de cannabis. Deux mois ferme pour lui, sous le coup de la récidive deux mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans pour la jeune femme.

Borre : « Panique » et délit de fuite.- «  J’ai paniqué, je suis rentré chez moi… », explique le prévenu à la barre. C’était dans la nuit du 16 au 17 octobre, à Borre. Le Flamand de 22 ans venait de commettre un délit de fuite : « Vous roulez trop prêt d’un véhicule stationné sur la route, vous cognez dedans, vous voyez les dégâts et vous ne laissez pas de carte de visite  », détaille le président, Benoît Pety. Pire, le prévenu retourne la situation à son avantage lorsqu’il doit rendre des explications à ses parents : il a retrouvé sa voiture abîmée à Lille. Ses parents lui conseillent de déposer plainte. Ce qu’il fait !

Le Borrois a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour délit de fuite et dénonciations mensongères. En plus de la suspension de son permis de conduire pendant deux mois. •

VI. D.