actu-match | Vendredi 20 Février 2009
Le ministre de l’Ecologie veut rester en place à son ministère et ne rêve pas de succéder à Rachida Dati
Jean-Louis Borloo, habillé style gentleman-farmer, converti total au green business, déploie ce matin-là une gigantesque feuille blanche. Y figure la liste des quinze programmes du Grenelle de l’environnement qui vient d’être approuvé à l’unanimité par le Sénat. Soit, il le répète sur tous les tons, une somme colossale de 440 milliards d’euros d’investissements entraînant la création de 535 000 emplois entre 2 009 et 2020.
«C’est dans mon ministère que se joue l’avenir de l’humanité et de la France», observe l’ex-avocat, nouveau croisé de la cause écologique. Dans ce contexte, qu’irait faire au ministère de la Justice le dépositaire des conditions de la croissance française dans les dix ans à venir?
Pourquoi toutes ces rumeurs?
«Je resterai ministre d’Etat, ici, au moins jusqu’au Sommet de Copenhague de décembre 2009.» Soit le grand rendez-vous de la planète, après ceux de Kyoto (peu de signataires) et de Bali (peu d’engagements respectés).
Pourquoi, alors, toutes ces rumeurs le donnant successeur très probable de Rachida Dati comme garde des Sceaux ? Il confie : «Certains, à l’Elysée, avaient envie de signifier à Rachida qu’elle allait devoir partir rapidement. Ils ont balancé les noms de Darcos, Lagarde ou Borloo. Le mien, celui d’un ancien avocat, doit sonner mieux que les autres.»
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