En juillet 2001, le corps d’un sans domicile fixe d’une quarantaine d’années …

tué par balles est retrouvé aux abords de l’église Saint-Pierre Saint-Paul, à Maubeuge.

Très vite, les soupçons des services de police se portent vers le jeune mineur qui les avait appelés pour signaler la mort en précisant que c’était un suicide. D’autant que c’est son pistolet, une arme de défense lançant des projectiles en caoutchouc, qui avait servi à donner la mort. Fautes d’éléments suffisants, un non-lieu est prononcé en avril 2005. Jugement suivi par une série d’aveux puis de démentis de l’accusé.

Lundi, le procès du jeune homme, aujourd’hui âgé de 25 ans mais mineur au moment des faits, s’est ouvert devant la cour d’assises de Douai. Durant trois jours ont défilé à la barre experts psychiatriques, membres de la famille et témoins afin d’examiner les circonstances de la mort de la victime et établir le profil psychologique de l’accusé.

À l’issue du troisième jour, le parquet général a demandé une requalification des faits en coups et blessures volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner et requis une peine de 10 ans de réclusion, dont huit de sûreté.

L’avocat de la défense, maître Demory, a pour sa part réclamé l’acquittement. Les jurés de la cour d’assises l’ont suivi et acquitté l’accusé, estimant qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour prouver sa culpabilité. Toutefois, ce dernier, en prison depuis 2006 et une condamnation pour violences aggravées sur un fonctionnaire de police, doit purger cette peine qui court jusqu’en 2011. •

M. Z.

jeudi 05.11.2009, 05:01 La Voix du Nord

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