Information France Info. Six anciens lycéens étaient jugés en appel en assises en Dijon. Ils étaient accusés du viol en réunion d’une femme de ménage dans leur établissement. Après cinq ans de procédure, la justice a reconnu que la femme avait menti et les six jeunes hommes ont été acquittés. Et c’est à nouveau le dogme de l’aveu qui est remis en cause.
C’est une information France Info, et une nouvelle qui annonce plus ou moins la fin d’un calvaire.
Six jeunes, anciens élèves d’un lycée de Mâcon (Saône-et-Loire) étaient accusés de viol par une femme de ménage de l’établissement scolaire.
La procédure aura duré cinq ans, et les jeunes avaient été condamnés en première instance. Ils ont toutefois écopé de peines de prison légères, plutôt rares dans ce type d’affaire.
Mais le dossier d’accusation ne reposait que sur les aveux de l’un d’eux en garde-à-vue. Lors de ce procès en appel, le visionnage de la bande vidéo de l’interrogatoire des policiers a montré que le prévenu avait subi de fortes pressions. Une instruction menée à charge a scellé le sort des six lycéens.
Autre information qui a décidé la cour d’assises des mineurs de Dijon à effacer la condamnation : la victime avait déjà menti dans une affaire du même type. Mensonge qui a entraîné la mise en détention provisoire d’un enseignant pendant deux ans, avant que son innocence ne soit reconnue.
Le reportage de Jean-Philippe Deniau, à la sortie de la salle d’audience. (1’57”) | |
Maître Liliane Glock, avocate de la défense, se félicite du verdict mais déplore des “vies gâchées” (0’41”) | |
Les six jeunes ont donc été acquittés, au soulagement général.
Mohammed estime que son honneur est lavé. (0’33”) | |
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!