23/02/2009 | 10:45 par CM

Abdelkader Saker a été condamné à 24 ans de réclusion criminelle.

Le verdict est tombé : Abdelkader Saker a été condamné à 24 ans de réclusion criminelle par la cour d’Assises des Ardennes lors de son procès en appel.

- Abdelkader Saker dans le box des accusés. - France 3 -

Abdelkader Saker dans le box des accusés.

© France 3

Le tribunal a donc reconnu Abdelkader Saker coupable du meurtre de Mohamed Bentouati en mars 2005.
Cette peine est inférieure aux réquisitions faites par le procureur général qui avait réclamé 30 ans de réclusion à l’encontre du Rémois.
Elle est également inférieure à la peine de 30 ans dont il avait écopé en 1ère instance devant les Assises de la Marne.

 

 

Dexter ou la justice Ultime

 

 

 

“Dexter”, série américaine qui vous plonge dans le politiquement incorrecte aussi sûrement qu’il vous enfoncerait un couteau dans le ventre.

 

Visage angélique et beau sourire, Dexter est un sérial killer
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Dexter est une série télévisée américaine créée par James Manos Jr d’après le roman de Jeff Lindsay, Ce cher Dexter, et diffusée depuis le 1er octobre 2006 sur Showtime. En Belgique francophone, la série est diffusée depuis le 17 mars 2007 sur Be Séries et depuis le 22 mai 2008 sur RTL-TVI ; en France, depuis le 17 mai 2007 sur Canal+, et le sera après sur TF1 dans une version qui sera probablement allégée de certaines scènes.

Expert en analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n’est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable… si ce n’est lorsqu’il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l’ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie.

. Un cocktail d’ingrédients pour une serial série !

La série reprend les lieux, les personnages et le début du roman Ce cher Dexter, cependant les auteurs de la série ont préféré se détacher de la fin de celui-ci et de ne pas suivre le deuxième roman, Le Passager noir. La série et le livre peuvent donc être considérés comme deux histoires sensiblement différentes.

Cette série marque le retour à la télévision de Michael C. Hall révélé dans Six pieds sous terre et de Julie Benz connue pour son personnage de Darla dans Buffy contre les vampires puis Angel.

Dexter reprend le thème du personnage à double visage, modèle professionnel d’un côté, tueur en série de l’autre, à l’instar du personnage de Patrick Bateman imaginé par Bret Easton Ellis dans le livre American Psycho, paru en 1991, adapté au cinéma en 1999 par Mary Harron. La première saison comporte plusieurs références à ce sujet :

  • en premier lieu, le générique de début rappelle fortement celui du film, jouant avec le thème de la couleur rouge, propre au sang, véritable s’agissant du générique de Dexter, simple pulpe de fruit dans American Psycho (Dexter y découpant par ailleurs également une orange sanguine) ;
  • plus explicitement, Dexter, afin d’obtenir des tranquilisants pour animaux, utilise le pseudonyme Patrick Bateman ;
  • de plus, dans l’épisode 1- 8 (Démystification [VF] / Shrink Wrap [VO]), Dexter, se rendant chez un psychanalyste, se fait alors appeler Sean Ellis. Sean étant le prénom du frère de Patrick Bateman (protagoniste du film Les Lois de l’attraction), Ellis le nom de son auteur précité.

L’épisode neuf se termine par un extrait de la chanson Have you ever seen the rain? de Creedence Clearwater Revival, déjà utilisé de la même manière à la fin du premier épisode de la série Cold Case.

La grève des scénaristes américains commencée en novembre 2007 a pour conséquence l’arrêt de la production de nombreuses séries, ce qui entraîne une pénurie d’épisodes inédits. Pour pallier en partie cela, CBS (Showtime appartient au conglomérat CBS Corporation) décide de diffuser la première saison de Dexter à partir du 17 février 2008. Les épisodes sont censurés de certaines scènes qui ne correspondraient pas à une diffusion grand public.

Le 21 octobre 2008, en pleine diffusion de la troisième saison la chaîne Showtime commande deux saisons supplémentaires de douze épisodes chacune. La production de la quatrième saison est prévue pour débuter au printemps 2009.

. Envisager la mort comme ultime outils juridique ?

Un héros qui s’est mis en quête de justice grâce à un don très particulier : celui de donner la mort.

La justice ne pourrait alors plus se passer de la mort pour véritablement exister, voilà le postulat que notre héros fait en observant la décadence du monde qui l’entoure et l’impuissance de la justice face au crime.

Est-ce alors une excuse pour tuer des criminels, semble-t-il avéré ?

Chez Dexter le meurtre est dans sa nature il sait qu’il devra tuer, cette faille judiciaire devient alors le prétexte tant attendu et totalement assumé. Dexter doué d’une intelligence hors-norme ne peut qu’être l’instrument de Dieu.

Ainsi il devient claire pour un téléspectateur avisé que seul ceux qui s’octroient un caractère divin peuvent donner la mort au nom de la justice.

Et serait-ce à dire que Les Etats-Unis et son gouvernement se considèrent comme la main de Dieu ?

La question qui se pose alors est effrayante de simplicité peut-on être saint d’esprit et pratiquer la peine de mort ?

 

 

. Une justice sans pitié dans un monde sans pitié !

Peut-on mener de front un travail de flic, une carrière de tueur et une tentative de vie personnelle lorsqu’on est dépourvu d’émotions ?

Le meurtrier qu’on aime aimer…

Miami, un médecin légiste particulièrement doué et méticuleux mène une vie calme et rangée. Il est très apprécié par ses collègues (sauf un) et attentif à son entourage. Pourtant sa gentillesse et son altruisme sont feints. Derrière son apparence de gendre idéal se cache en réalité un tueur. Il n’est pas vraiment sans pitié car ses victimes ont toutes fait quelques choses de mal : commettre un meurtre et échapper à la justice…
Outre l’originalité du scénario, il faut noter l’atmosphère toute particulière de la série. On est rapidement plongé dans l’histoire, on s’attache vite aux différents personnages, à leur vie respective ainsi qu’à la relation qu’ils entretiennent avec Dexter. Les amateurs du genre devraient être ravis par les aventures de ce jeune justicier/meurtrier…

Jennifer Carpenter, soeur de Dexter, flic ambitieuse et talentueuse jennifer-carpenter2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dexter et son collègue divorcé Angel sur le lieu d’un crime

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Doakes (Eric King) et Maria Laguerta(Lauren Velez), flic jusqu’au-boutiste et cheftaine de la brigade criminelledoakes2

 

 

 

 

 

 

 

 

. Donner des idées aux psychopathes en herbe ?

Personnellement j’adore cette série car elle est décalée, magnifiquement réalisée et pas puritaine pour un dollar (ce qui est généralement le défaut N°1 d’une série américaine), chacun peut y voir sa propre morale car au fur et à mesure de la série, de ses saisons et épisodes successifs, toutes les valeurs de Dexter ou des autres personnages se voient malmenées, détruites, modifiées…

J’entends maintenant ici une partie des spectateurs à tendance « bien à penser » faire la critique de cette admiration d’un héros serial killer.

En effet, tout est fait dans cette série pour que Dexter soit admirable, tant il est hors normes.

Alors, existe-t-il un danger réel que ce dernier soit imité par ses fans et que les palais de justice grouillent de serial killer aussi organisés que Dexter Morgan ?

Je ne peux ici pas répondre à cette question, peut-être en saurons nous un peu plus quand le jeu vidéo va sortir, car en effet, Mark Ecko Entertainment vient d’annoncer la mise en chantier d’un jeu vidéo basé sur la série Dexter. Les fans du serial killer auront donc bientôt le droit d’incarner le fameux Dexter Morgan et de rendre la justice à sa manière. Le jeu est actuellement en phase de pré-production, plus d’informations dès que possible…

. Dexter est-il vraiment inhumain et dépourvu d’émotions ?

Tout serait plus simple si Dexter Morgan était réellement dépourvu d’émotions comme il tente en vain de s’en persuader tout au long de cette série qui « kill » tout autre série du genre !

 

Non, le problème avec Dexter est sans doute que son inhumanité nous rappelle les faiblesses de notre humanité ?

 

 

 

Benjamin Brame

(pour intime conviction.fr)

 

 

 

 

 


 

NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | 14:56

Ils ont été condamné à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, pour avoir poussé un homme dans un canal, entraînant sa mort. Ils avaient 16 ans.

La cour d’assises des mineurs de Meurthe-et-Moselle, siégeant à huis clos, a condamné lundi 30 avril deux jeunes poursuivis pour la mort d’un ancien restaurateur homosexuel en 2003 à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, sans mandat d’arrêt à l’audience.
Ils ont déjà effectué plusieurs mois de détention provisoire et comparaissaient libres. Cette peine est conforme aux réquisitions du ministère public. Selon l’avocat de l’un d’eux, Me Paul Kéré, l’avocat général a reconnu que dans ce geste qu'”il n’y avait pas d’idéologie homophobe”.

Appels au secours

Ces deux jeunes gens aujourd’hui âgés de 20 ans, qui ont exprimé des regrets, avaient 16 ans lorsque le 1er août 2003, ils avaient poussé dans un canal de Nancy Jean-Pierre Humblot, 63 ans, un ancien restaurateur de Nancy, homosexuel. Malgré les appels au secours de la victime, ils l’avaient abandonné. Ils s’étaient vantés de leur geste avant de connaître ses conséquences dramatiques.
Depuis plusieurs semaines, une bande jeunes s’en prenait aux homosexuels du quartier lorsque le drame est survenu. Poursuivis pour “violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec préméditation, en réunion et en raison de l’orientation sexuelle de la victime”, ils risquaient jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle. (AP)

23 février 2009 Réagissez à cet article

Trois affaires de viols et une tentative d’assassinat seront jugées à partir d’aujourd’hui, par la Cour d’assises des Côtes-d’Armor, à Saint-Brieuc.

Quatre hommes seront jugés, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au vendredi 6mars, par la cour d’assises des Côtes-d’Armor. Le premier dossier sera examiné aujourd’hui, demain et mercredi. Il s’agit d’un homme de 32 ans, accusé d’avoir violé deux femmes dans sa voiture, en 2006 et en 2007, à Plouguenast et Langourla. Poursuivi pour viols, séquestration, extorsion et escroquerie, il est emprisonné depuis deux ans.

Un instituteur à la retraite accusé de viols

La deuxième affaire concernera un homme de 50 ans, qui sera, lui, jugé pour tentative d’assassinat, jeudi et vendredi. Les faits se sont déroulés le 10février 2007, dans un quartier HLM de Ploufragan. Ce jour-là, le quinquagénaire avait tenté de tuer son ex-concubine avec une arme à feu en tirant au moins à trois reprises dans sa direction. Il s’était ensuite constitué prisonnier le soir même, à la compagnie de gendarmerie de Saint-Brieuc. Il se trouve, depuis cette date, en détention. C’est à partir du lundi 2mars que la troisième affaire sera examinée. La cour aura à juger un instituteur à la retraite âgé de 68 ans, accusé de viols sur mineurs et d’agressions sexuelles. Douze anciennes élèves, toutes âgées d’une dizaine d’années au moment des faits (qui se sont déroulés entre1985 et1994), se sont constitué parties civiles. L’ancien enseignant, qui exerçait dans une école privée de la région lamballaise, comparaîtra libre. Le dernier dossier, qui arrivera à la barre le jeudi5 et le vendredi 6mars, concerne un Briochin de 42 ans, détenu quinze jours au cours de l’année 2006 et placé sous contrôle judiciaire depuis. Ce dernier est poursuivi pour des agressions sexuelles (entre1994 et1996) et des viols (entre1996 et2000) sur sa belle fille.

  • Julien Vaillant

assises de meurthe-et-moselle

Assassinat, meurtre et braquages figurent au rôle de la prochaine session d’assises de Meurthe-et-Moselle. Elle débute demain.

La session de la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle débutera le 23 février pour se conclure le 10 mars. Sur le bureau de la présidente, Sylvie Kerner-Menay, un dossier d’assassinat, de tentative de vol avec arme, de meurtre et tentative et de complicité de vol avec arme.

Les jurés se pencheront en premier sur le sort de Marguerite Serrure, 49 ans, accusée d’avoir assassiné son mari. Les faits se sont déroulés au domicile du couple à Norroy-lès-Pont-à-Mousson, le 16 février 2006. Vers six heures et demie l’accusée appelle les secours. Lorsqu’ils arrivent, ils découvrent, au bas d’un escalier, le corps de Philippe Serrure, une balle de 22 LR entre les deux yeux. L’arme est retrouvée sur la table de la salle à manger. Dès sa première audition, Marguerite Serrure reconnaît être l’auteur du coup de feu mortel. L’enquête entraîne les gendarmes dans l’intimité de ce couple qui s’était marié en 1985. Au fil des années, leur relation s’est effilochée pour devenir conflictuelle.
Le matin du drame, l’épouse a capté sur le téléphone portable de son mari un message de sa maîtresse, une adolescente de moins de quinze ans. Une dispute a éclaté. Selon l’accusée, son mari devenait menaçant, elle a saisi une arme dans un râtelier et a tiré, dit-elle, au jugé. Pas de chance, Philippe Serrure prend le projectile entre les deux yeux. Il y avait beaucoup d’armes dans la maison familiale, la victime ne cachant pas son amour pour elles et particulièrement des modèles allemands des deux conflits mondiaux. Tout comme il avouait un fort penchant pour l’histoire du troisième Reich. Marguerite Serrure, défendue par Me Philippe Guillemard, se défend d’avoir voulu assassiner son époux. La fille du couple sera représentée par Me Rui Manuel Pereira.
Le second gros dossier examiné du 2 au 4 mars concerne une fusillade entre gens du voyage qui a fait en juillet 2003 un mort au lieu-dit Le Casse fonte à Homécourt. Le 8 juillet, une querelle éclate sur le site du Crombillon, lieu d’accueil des gens du voyage. Elle oppose deux familles brouillées depuis quelque temps. Joseph Gatt, 26 ans, est tué par balles, une des deux personnes qui l’accompagnent est blessée. Le tireur présumé des sept coups qui ont claqué, Tony Delacre un boxeur prometteur de 20 ans à l’époque, prend la fuite. Il se rendra trois semaines plus tard. Les perquisitions dans les caravanes rapporteront un certain nombre d’armes et de munitions. Tony Delacre, défendu par Me Lineard comparaîtra libre, les parties civiles sont assurées par Me Janick Languille et Eric Dupond-Moretti.
Philippe Languedoc répondra de deux braquages et deux tentatives de braquage de banques. L’homme, déjà condamné par la cour d’assises pour des faits similaires, agissait seul à visage découvert et avec une arme factice. Il est épaulé par Me Levi-Cyferman. Mes Janick Languille et François Cahen défendent les parties civiles.

M. -O. N.

Publié le 22/02/2009