Articles

Un avocat d’origine modeste, désormais prospère, a décidé de défendre les droits des ouvriers qui ont quitté leur campagne pour travailler dans les usines des zones urbaines, explique The Christian Science Monitor.

La suite à lire ici

LE 30/03/2010 À 11:06 | © 2010 CHINE INFORMATIONS / XINHUA

Le procès de Wang Yi, ancien vice-président d’une banque d’Etat, la Banque de développement de la Chine, s’est ouvert mardi au Tribunal populaire intermédiaire No. 1 de Beijing.

Il est accusé d’avoir reçu d’énormes pots-de-vin.

Selon le bureau N°1 du Parquet populaire de la municipalité de Beijing, Wang Yi a abusé de sa fonction de vice-président de la banque, entre novembre 1999 et février 2008, pour en faire profiter d’autres personnes en échange de pots-de-vin d’une valeur totale de 11,96 millions de yuans (environ 1,76 million de dollars).

Le tribunal n’avait pas prononcé de verdict mardi.

Illustration

Un groupe d’échangistes chinois est poursuivi pour libertinage par la justice dans l’est de la Chine, ce qui a provoqué des protestations de milieux favorables à une plus grande liberté sexuelle, a rapporté mercredi le Procuratorial Daily.

Forum
Quatorze hommes et huit femmes, qui se sont connus grâce à l’internet, sont accusés de s’être retrouvés à une dizaine de reprises entre 2007 et 2009, selon le quotidien. Parmi eux figure Ma Xiaohai, 53 ans, professeur d’université à Nankin, accusé d’avoir mis en place un forum de discussion sur l’internet baptisé “Echange de femmes” et accueilli les participants chez lui.

“Au début, les discussions sur le forum étaient correctes, la plupart des gens discutant de leurs problèmes de couples”, a déclaré le divorcé, cité par le journal. Mais l’échangisme est devenu progressivement le sujet principal de ce forum, qui a attiré 190 personnes. “Un mariage peut être comme un verre d’eau froide qui doit être bu, l’échangisme est comme un verre de vin”, a jugé M. Ma.

Société en mutation
Mais les poursuites engagées contre le groupe ont provoqué des critiques d’experts appelant à une plus grande tolérance de la part des autorités en matière de liberté sexuelle. “Ce délit de libertinage est totalement dépassé et devrait être aboli”, a déclaré au journal Procuratorial Daily Li Yinhe, une sexologue de l’Académie des sciences sociales.

“Le nombre de personnes impliquées n’est pas énorme, leur activité est fondée sur l’accord mutuel, cela ne nuit ni à d’autres personnes ni à la société”, a-t-elle ajouté. Après plus de 30 ans de réformes économiques et d’ouverture, la Chine n’a plus grand-chose à voir avec la société révolutionnaire puritaine que le maoïsme avait imposé. (afp)

24/03/10 12h22

le 17/10/2009 à 11h54  par Harold Thibault (Aujourd’hui la Chine)

Poster un commentaire : Note moyenne : (6 avis) Augmenter la taille du texte Diminuer la taille du texte Imprimer l'article Envoyer l'article par email

Voitures de sport, sexe, casinos, drogue, meurtres, ultra-violence, haut gradé véreux, super flic,… L’impressionnant démantèlement des réseaux du crime organisé de Chongqing, dans le centre de la Chine, a tout de la superproduction hollywoodienne. Les procès viennent de débuter.

En fin de semaine, c’était au tour de Xie Caiping de passer devant le juge. Au programme: accusations de participation au crime organisé, faux emprisonnement, corruption, protection de réseaux de trafic de drogue et gestion illégale de casinos. L’accusée aurait notamment ouvert 22 casinos dans le centre de Chongqing, dont un en face de la Haute Cour de justice.

Ce sont pourtant les révélations sur la vie sexuelle de Xie qui ont fait couler le plus d’encre. Agée de 46 ans, elle aurait eu recours aux services de 16 hommes bien plus jeunes qu’elle afin de satisfaire ses désirs sexuels. Ses relations avec Luo Xuan, 28 ans, chauffeur puis gérant de casino à son tour, lui aussi à la barre des accusés dans les procès du crime organisé de Chongqinq, ont eu un fort écho dans la presse. Elle lui aurait donné 240 000 yuans (près de 24 000 euros) pour s’acheter une voiture et ouvrir un salon de coiffure, versé un salaire mensuel, aurait couvert ses frais de bouche et autres virées nocturnes, et lui aurait donné une carte de crédit. Tout cela grâce aux revenus de casinos pourtant illégaux en Chine continentale. Ils étaient ensemble lorsqu’elle fût arrêtée.

Mme Xie avait des “guanxi”, des réseaux. Elle est l’épouse du petit frère de Wen Qiang, ex-chef de la justice de cette municipalité de 31 millions d’habitants du centre de la Chine, et plus importante prise de la police depuis qu’a été lancée l’offensive contre les mafias de Chongqing. Wen est lui accusé d’avoir servi de “parapluie” aux réseaux criminels en échange de millions de yuans de pots de vin. Lors des interrogatoires, Wen aurait rétorqué aux officiers qu’il leur avait tout appris.

Résumé des épisodes précédents

Le super flic Wang Lijun fait le ménage à Chongqing. Depuis qu’il a lancé en juin dernier une campagne contre le crime organisé, plus de 2000 personnes ont été arrêtées. Parmi elles, 67 parrains présumés. La presse chinoise a multiplié les portraits de Wang, l’homme aux 20 cicatrices, autant de preuves qu’il a payé de sa personne son engagement infaillible contre la corruption, qui lui a déjà valu 10 jours de coma par le passé.

Wang a été nommé l’an dernier par Bo Xilai, secrétaire du Parti de Chongqing, ancien ministre du Commerce, qui a la réputation de faire parti des leaders de la “5e génération” au sein PCC. Bo Xilai a été envoyé par Pékin à Chongqing pour en consolider le développement, dans le cadre d’une politique visant à porter les fruits de la croissance économique à l’Ouest, et dont Hu Jintao lui-même a fait son cheval de bataille. Emblématique du boom économique chinois des 30 dernières années, Chongqing illustre également le retour du crime organisé en Chine continentale, où son influence avait été considérablement réduite sous le communisme pur et dur. Wang Lijun a estimé que les prêts illégaux s’élevaient à 30 milliards de yuans (3 milliards d’euros), soit un tiers du revenu annuel dela métropole.

Gros poissons, sécurité renforcée

Les procès se sont ouverts le 12 octobre, après 4 mois de descentes, d’arrestations et d’enquêtes au cours desquels un fond de soutien aux familles de policiers décédés a été créé pour rassurer les nouvelles recrues. 263 accusés au total doivent être jugés. Des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en place devant les cours de justice. Les agents chargés d’amener les accusés dans les salles d’audience devront tous vivre sur le même lieu pendant la durée du procès et les juges pourront recevoir un soutien psychologique si la pression est trop forte.

L’un des premiers à passer devant le juge était Yang Tianqing, l’un des barrons des gangs de la ville, qui devait répondre de 7 chefs d’accusation différents dont ceux de meurtre et de prêts à taux usurier. “Je n’avais pas de travail et pas de revenus. Alors que pouvais-je faire à part monter un gang” a dit Yang, 35 ans, selon la presse chinoise.

Au même moment passait devant la 3e Cour intermédiaire Liu Zhongyong, un autre gros poisson de la mafia locale, qui gérait une mine de charbon illégale dont l’effondrement causa la mort de mineurs. Il était en parallèle accusé d’avoir tué un homme qui chantait trop fort à son goût dans un karaoké.

En ouverture du JT

A peine entamés, ces procès ont fait l’ouverture du journal du soir de la télévision d’état, le J.T. le plus regardé de la planète. Sur le web, la fuite de photos du parking où ont été garées les Mercedes, Bentley, Lamborghini et autres Maserati des chefs de gangs ont nourri une vive curiosité.

L’attention médiatique culminera avec le procès du chef de la justice corrompu Wen Qiang, arrêté par Wang Lijun, le policier héros désigné par l’envoyé de Pékin. Une aubaine pour le gouvernement central, qui a fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités.

Article publié le 12/10/2009 Dernière mise à jour le 12/10/2009 à 10:43 TU

Des centaines de membres de la mafia chinoise vont être jugés à partir de ce lundi. C’est l’un d’un plus grands procès qu’ait organisé la justice chinoise contre le crime organisé, impliquant d’importantes personnalités politiques.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Chongqing© Robert LeslieChongqing
© Robert Leslie

Depuis plusieurs semaines déjà, le tribunal de Chongqing, la plus grande ville de Chine (sud-ouest), se prépare à cet événement. Un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place pour accueillir les quelques 260 accusés, parmi plus d’un millier de suspects interpellés depuis quelques mois.Un procès à sensation, puisqu’il va réunir 67 gros bonnets de la mafia, dont quelques milliardaires chinois, mais aussi une cinquantaine de membre du gouvernement ou du Parti communiste. Ils sont tous accusés d’avoir participé ou soutenu le trafic lié à la prostitution, aux jeux clandestins, à l’immobilier.

Parmi tous ces notables chinois, l’attention va se focaliser sur l’ancien chef de la police de Chongqing, Wen Qiang, devenu l’année dernière vice-président de la Cour suprême. On lui reproche aujourd’hui les protections accordées à la mafia, en échange de confortables pots-de-vin. En quelques années, ce haut fonctionnaire aurait amassé plus de 10 millions d’euros.

Cette opération de nettoyage a été lancée récemment par le chef du Parti communiste local, après les rappels à l’ordre de la part des plus hauts dirigeants du pays. A l’occasion de la récente réunion du Comité central, le président Hu Jintao a rappelé que la corruption est une des principales menaces pour la Chine. Mais en dépit de ces engagements, on remarque tout de même que la presse officielle reste très discrète sur ce procès.

Xinjiang . Les émeutiers encourent la peine de mort.

SIMON BENJAMIN

Manifestation de femmes ouïghoures le 7 juillet 2009 à Urumqi

Manifestation de femmes ouïghoures le 7 juillet 2009 à Urumqi (AFP Peter Parks)

Au risque de raviver les haines entre colons chinois et autochtones ouïghours, les autorités chinoises ont décidé d’ouvrir cette semaine, dans le Xinjiang, les procès de quelque 200 émeutiers, a annoncé la presse officielle chinoise. Tous sont accusés d’avoir participé aux affrontements sanglants qui ont opposé Ouïghours turcophones aux Hans (Chinois de souche) début juillet, à Urumqi. Selon le bilan officiel, 197 personnes ont été tuées, en grande majorité des Hans. Par crainte de nouveaux troubles, les autorités chinoises ont renforcé la sécurité près du tribunal, situé en plein cœur de la capitale du Xinjiang, Urumqi. La police armée populaire, chargée du maintien de l’ordre, patrouille jour et nuit dans cette zone.

A lire la presse officielle, ces procès collectifs risquent d’être expéditifs. «Je serais révolté si ces émeutiers ne reçoivent que des peines légères et échappent à la justice, déclare ainsi un ouvrier, anonymement, au China Daily. Ils doivent être lourdement condamnés pour avoir provoqué la mort de tant d’innocents.»

Extérieur. Les procès pour «activités séparatistes» doivent se tenir à huis clos, tandis que les autres sont théoriquement ouverts au public. Les accusés, qui seraient à 90 % ouïghours, sont inculpés de crimes allant du trouble à l’ordre public au meurtre. Beaucoup encourent la peine de mort, qui est généralement infligée dans les heures suivant le verdict.

Pour Pékin, qui se targue de mettre en œuvre une politique irréprochable d’intégration des minorités, le mal ne peut venir que de l’extérieur. Tout comme il accuse systématiquement le gouvernement tibétain en exil de fomenter les troubles au Tibet, le Parti communiste chinois a cette fois accusé une association de Ouïghours exilés, le Congrès mondial ouïghour (CMO), d’avoir «comploté» pour provoquer les affrontements d’Urumqi. Selon ces Ouïghours en exil, les émeutes ont éclaté en réaction à la répression violente d’une manifestation pacifique par des forces de l’ordre.

Depuis juillet, Pékin n’a de cesse de stigmatiser la présidente du CMO, Rebiya Kadeer, 62 ans, qui vit à Washington. Cette dernière a affirmé lundi soir que 196 Ouïghours, emprisonnés par les autorités chinoises, avaient été «torturés et tués» dans la prison d’Urumbay, au sud d’Urumqi. Pékin a démenti vigoureusement.

Les autorités font pression sur la militante en menaçant sa famille. Deux de ses enfants sont actuellement emprisonnés par les autorités chinoises.

Reniement. Début août, l’agence Chine nouvelle a publié des lettres de reniement de douze membres de la famille de Kadeer, dont sa fille et deux de ses fils. «A cause de toi, auraient-ils écrit spontanément à leur mère, beaucoup d’innocents de beaucoup de groupes ethniques ont perdu la vie le 5 juillet, sans compter les dégâts infligés aux propriétés, aux boutiques et aux véhicules.»

36 réactions

PUBLIÉ LE 21/08/2009 À 14:36 | © 2009 XINHUA / CHINE INFORMATIONS

Xu Guoyuan, ancien maire de la ville de Chifeng, dans la région autonome de la Mongolie intérieure (nord), a été condamné à mort avec deux ans de sursis vendredi pour corruption.

Sa femme, Li Minjie, a été condamnée par le Tribunal populaire intermédiaire de la ville de Baotou à trois ans de prison avec cinq ans de sursis pour avoir reçu des pots-de-vin et aidé à dissimuler l’argent.

Xu, 53 ans, a reçu 12,58 millions de yuans (1,84 million de dollars) de pots-de-vin, tandis que sa femme en a reçu 170 000 yuans, a indiqué le tribunal.

Les pots-de-vin proviennent principalement de directeurs de compagnies immobilières à qui Xu a accordé des traitements préférentiels dans la construction de quartiers résidentiels et d’un réservoir.

Il a également autorisé le directeur d’une mine nommé Wang à acheter une fonderie de plomb en bénéficiant de politiques fiscales et de protection de l’environnement préférentielles.

Parallèlement, la famille de Xu n’a pas pu expliquer d’où viennent 14,1 millions de yuans de biens immobiliers qu’elle possède.

Le tribunal a confisqué l’ensemble des biens de Xu.

Par AFP

PEKIN – Un des artistes chinois les plus connus, Ai Weiwei, a dénoncé jeudi les brutalités policières dont il a été l’objet pour l’empêcher de témoigner au procès d’un militant poursuivi pour subversion.

L'artiste chinois Ai Weiwei, chez lui, le 10 avril 2009 près de PékinAFP/Archives/Frederic J. Brown

L’artiste chinois Ai Weiwei, chez lui, le 10 avril 2009 près de Pékin

Ai Weiwei a expliqué à l’AFP avoir été l’objet de violences policières mercredi à Chengdu (sud-ouest) afin de le dissuader d’assister au procès de Tan Zuoren, arrêté au début de l’année alors qu’il enquêtait sur la qualité de construction des écoles dans le Sichuan, qui s’étaient effondrées durant le séisme de mai 2008, faisant officiellement 5.335 morts parmi les élèves.

La police a fait une irruption violente dans notre chambre d’hôtel, nous a frappés et nous a empêché d’assister au procès“, a déclaré M. Ai, libéré à l’issue de 11 heures de garde à vue en compagnie d’autres activistes.

Ils ont restreint notre liberté de mouvement et ils ont refusé de s’expliquer. Nous n’allons pas laisser tomber et nous allons porter plainte“, a-t-il dit, joint par téléphone.

Ai a affirmé avoir été frappé au visage après avoir demandé les papiers des policiers et des explications.

Contactée par l’AFP, la police de Chengdu n’a pas commenté dans l’immédiat.

Ai Weiwei, né en 1957, est l’un des artistes chinois les plus connus et a été l’un des concepteurs du “Nid d’oiseau“, le stade olympique des jeux de Pékin l’année dernière. Il s’est fait remarquer par des prises de position de plus en plus critiques envers le régime communiste ces dernières années.

Récemment, il s’est lancé dans une tâche risquée: recenser les noms des jeunes décédés dans les écoles qui s’étaient effondrées, afin de leur rendre hommage.

Certains parents avaient dénoncé la corruption des responsables locaux pour expliquer la piètre qualité des constructions.

Tan Zuoren est poursuivi pour “incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat” et accusé d’avoir diffamé le Parti communiste au pouvoir et le gouvernement sur leur gestion de la répression du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989.

Cependant, pour Amnesty International, citant des sources locales, l’arrestation de Tan, au début de l’année, est liée à son enquête sur le sujet sensible des écoles détruites.

AFP 12.08.09 | 18h08

Les autorités chinoises ont placé en garde à vue mercredi deux reporters de Hong Kong qui couvraient le procès d’un militant enquêtant sur les effondrements d’écoles lors du séisme au Sichuan en 2008, a rapporté une chaîne hongkongaise.

NOW TV a déclaré que la police a fouillé les chambres de ses deux reporters dans un hôtel de Chengdu, la capitale du Sichuan (sud-ouest), tôt mercredi matin, affirmant avoir reçu des informations selon lesquelles ils seraient en possession de drogue.

Les journalistes se trouvaient à Chengdu pour couvrir le procès de Tan Zuoren, poursuivi pour “incitation à la subversion du pouvoir de l’Etat” et accusé d’avoir diffamé le Parti communiste au pouvoir et le gouvernement sur leur gestion de la répression du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989.

M. Tan, militant écologiste et écrivain, enquêtait sur le sujet sensible des milliers d’enfants tués dans les écoles détruites durant le séisme au Sichuan.

Selon Amnesty International, cette enquête motiverait le procès, et non des propos relatifs aux événements de Tiananmen.

“Ils (les policiers) n’ont pas montré leur insigne de police ou un mandat. Ils ont simplement dit qu’ils pouvaient fouiller ma chambre sur soupçon de possession de substances illicites”, a expliqué Wong Ka-Yu, l’une des reporters, à Cable News, une autre chaîne hong-kongaise.

La fouille a duré sept heures avant que les journalistes ne soient remis en liberté, a-t-elle ajouté.

NOW TV a publié un communiqué condamnant “une obstruction insolente” au travail des reporters.

La chaîne a adressé une plainte au Bureau des Affaires de Hong Kong et Macau, qui gère les relations entre ces régions administratives spéciales et l’administration chinoise, et a demandé aux autorités de s’expliquer, selon le communiqué.

L’Association des journalistes de Hong Kong a accusé la police chinoise d’entraver la liberté des médias.

“Nous avons des raisons de croire que la prétendue fouille des policiers était un prétexte (…) pour empêcher les journalistes de couvrir le procès de Tan Zuoren”, a déclaré l’association.


AFP

mercredi 5 août 2009, sélectionné par Spyworld

logo

Trois personnes ont été condamnées par un juge californien à des peines allant de 20 mois à cinq ans de prison pour avoir exporté illégalement des technologies qui devaient rester confidentielles vers la Chine, a annoncé mardi le ministère américain de la Justice.

Dans deux dossiers séparés, William Chi-Wai Tsu, un Américain de 61 ans, ainsi que Tah Weih Chao, 53 ans, et Zhi Yong Guo, 50 ans, deux Chinois, ont été respectivement condamnés à 40 mois, 20 mois et 5 ans de prison, a précisé le ministère dans un communiqué.

Le premier était directeur d’une entreprise sise en Californie (ouest) et a été condamné pour avoir exporté “plus de 400 circuits intégrés” de haute technologie comportant des applications militaires.

Selon l’accusation, son entreprise servait d’écran et n’avait été créée qu’à la seule fin de transporter ces circuits vers une entreprise basée à Pékin, dont le catalogue montrait des photos de bateaux militaires et affirmait qu’elle avait pour but d’”aider à la construction de la défense chinoise”.

Arrêté en janvier 2009, il avait plaidé coupable en mars. Les deux autres condamnés avaient été arrêtés en avril 2008 à l’aéroport de Los Angeles alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans un appareil à destination de la Chine, 10 caméras thermiques cachées dans leurs chaussures et vêtements.

D’une valeur de 5.000 dollars chacune, ces caméras minuscules sont tellement sensibles qu’elles peuvent détecter une source de chaleur ou un objet non visible à l’oeil nu, a précisé le ministère.

Ces caméras ont de multiples applications militaires, policières ou civiles. M. Chao avait plaidé coupable en avril 2008 contrairement à son co-prévenu condamné à une peine plus importante après une semaine de procès en février 2009.