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MONTREAL — Le procès d’une Montréalaise détenue en Colombie pour avoir commandité l’assassinat de son mari doit reprendre ce jeudi.

Felipe Rojas Gnecco a été tué sur la voie publique, en décembre 2006, en Colombie. Son épouse, Judith Brassard, se trouvait alors au Québec avec leurs deux enfants; elle était en instance de divorce.

Mme Brassard est toutefois retournée en Colombie l’été dernier; les autorités l’ont aussitôt arrêtée et emprisonnée.

On la soupçonne d’avoir engagé des gens pour faire assassiner son mari, un membre d’une famille colombienne influente, dit-on. Les tueurs ont été arrêtés et condamnés à l’emprisonnement.

La semaine dernière, le père de Mme Brassard a affirmé que le mari de sa fille fréquentait la femme d’un narco-trafiquant et que c’est ce dernier qui aurait payé pour faire tuer M. Gnecco. Il a réclamé la libération de sa fille, une victime de grave erreur judiciaire, à son avis.


Début du procès de Judith Brassard

30 juillet 2009

Judith Brassard
Judith Brassard

Le procès de Judith Brassard, une Canadienne accusée d’avoir ordonné l’assassinat de son mari, Phelipe Rojas Gnecco, s’ouvre jeudi à Santa Marta, en Colombie.

Phelipe Rojas Gnecco a été assassiné en pleine rue devant son cabinet de dentiste, en décembre 2006. À l’époque, Mme Brassard était au Canada, en instance de divorce, avec ses deux enfants.

Lorsqu’elle est retournée en Colombie l’été dernier, les autorités l’ont arrêtée et emprisonnée. Les tueurs ont été condamnés à des peines de prison de 20 ans dans cette affaire.

Le procureur accuse Mme Brassard d’avoir engagé des tueurs à gages pour faire assassiner son mari, membre d’une famille colombienne influente. Il soutient qu’elle a agi pour des motifs financiers, notamment pour toucher l’argent des assurances.

La défense soutient pour sa part qu’il n’y a eu aucune communication entre Mme Brassard et les tueurs.

La famille de Mme Brassard crie à l’injustice et demande sa libération le plus rapidement possible. Elle soutient que Phelipe Rojas Gnecco fréquentait la femme d’un narco-trafiquant et que c’est lui qui aurait payé pour le faire tuer.

« Ma fille a été arrêtée et incarcérée sans procès, juste sur des doutes », a déploré le père de Mme Brassard la semaine dernière.

Une famille canadienne crie à l’injustice

Mise à jour le jeudi 23 juillet 2009 à 8 h 17

La mère de Judith Brassard
La mère de Judith Brassard

La famille d’une Canadienne emprisonnée en Colombie crie à l’injustice et demande sa libération le plus rapidement possible.

Judith Brassard est accusée du meurtre de son mari, Phelipe Rojas Gnecco. Ce dernier a été assassiné en pleine rue, en Colombie, en décembre 2006. À l’époque, Mme Brassard était au Canada, en instance de divorce, avec ses deux enfants.

Lorsqu’elle est retournée en Colombie l’été dernier, les autorités l’ont arrêtée et emprisonnée. Le procureur l’accuse d’avoir engagé un tueur à gages pour faire assassiner son mari, membre d’une famille colombienne influente.

La famille de Mme Brassard soutient pour sa part que son mari fréquentait la femme d’un narco-trafiquant et que c’est lui qui aurait payé pour le faire tuer. « Ma fille a été arrêtée et incarcérée sans procès juste sur des doutes et, depuis ce temps-là, elle est toujours en Colombie et elle croupit dans les prisons de Colombie », déplore son père.

Le procès de Judith Brassard se poursuivra la semaine prochaine.

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