(AFP) –
SAO PAULO — Trois Français, accusés accusés d’avoir perturbé le 7 décembre un vol de la compagnie brésilienne TAM Sao Paulo-Paris, ont expliqué lundi que l’altercation avait été provoquée par la panique des passagers après l’accident de l’Airbus d’Air France.
Les trois passagers – Emilie Camus, Antonio Nascimento et Michel Ilinskas – ont assuré pendant leur procès à Sao Paulo qu’ils avaient été injustement désignés comme des fauteurs de troubles par l’équipage de la TAM.
Le juge, Alessandro Diaferia, a déclaré que le jugement serait probablement rendu en début de semaine prochaine.
Les accusés restent libres sous caution, avec leurs passeports confisqués, jusqu’à cette date.
Ceux-ci ont expliqué, dans des dépositions séparées devant le juge, qu’un grand nombre de passagers français qui devaient quitter le 6 décembre Sao Paulo pour Paris avaient paniqué quand des problèmes techniques inexpliqués avaient retardé le décollage de trois heures.
Le commandant de bord a renoncé trois fois à décoller, et l’équipage n’a pas traduit en français les quelques annonces faites en portugais et en anglais.
“Il y avait beaucoup de discussions sur le vol d’Air France” parmi les passagers inquiets, a dit Emilie Camus, 54 ans.
“J’avais peur”, a admis Antonio Nascimento, 64 ans.
Tous les trois ont fait allusion au pire accident qu’ait connu Air France six mois plus tôt : le 1er juin, l’avion assurant le vol AF 447 Rio-Paris a plongé dans l’océan Atlantique pour des raisons encore grandement inexpliquées, provoquant la mort des 228 personnes à son bord.
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