Ils avaient dévalisé Quercy-Land dimanche.
La justice lotoise n’a pas voulu faire traîner les choses. Hier en fin de journée, les braqueurs du Quercy-Land de Souillac sont arrivés sous bonne escorte au tribunal de Cahors pour être présentés au parquet et être jugés dans la foulée selon la procédure de la comparution immédiate.
Tout est finalement allé très vite dans cette affaire qui a éclaté dimanche soir lorsque de pseudos clients du restaurant raflaient la caisse en pointant une arme sur le gérant et ses employés. L’effet de surprise passé, la réaction du patron de l’établissement, Michel Aimard, sera aussi rapide qu’efficace. Il prendra en chasse ses agresseurs, poussera leur véhicule dans le fossé et maitrisera un des malfaiteurs. C’est le premier acte. Le deuxième, interviendra cinq heures après avec l’interpellation par les gendarmes de deux des auteurs qui tentaient de fuir à travers champ. Enfin, lundi, le dernier de la bande était interpellé à Brive.
Le quatuor, de nouveau rassemblécette fois face aux juges a tenté de minimiser ce que la présidente Mme Haïcé dès le début d’audience présentait comme « un vol aggravé préparé, commis en réunion et passible d’une peine de 5 ans de réclussion ».
Le plus jeune a 18 ans, l’aîné de la bande en a 26 ans. Ils sont magasiniers, manutentionnaires et dimanche dernier, comme ils sle prétendent sans vraiment y croire eux-mêmes : « Ils voulaient aller à Quercy-Land pour se baigner et manger une pizza »…
Les versions des uns et des autres connaissent des variantes. L’un affirme qu’il était au courant de rien, l’autre qu’il a pris une arme sans y penser, le troisième a enlevé la plaque de sa voiture au cas où.
« Qui a eu l’idée ? » interroge la présidente. Mutisme embarrassé des prévenus. « Tout a démarré quand on a vu un employé apporter une boîte d’argent derrière le bar ». Sourire crispé de
Michel Aimard et d’un de ses employés. Le gérant de Quercy Land raconte la poursuite : « Pendant qu’on roulait, ils nous menaçait avec l’arme et jeté sur la route les boites de pièces «.
Les débats se sont poursuivis tard dans la soirée. Délibéré dans notre édition de demain.
Jean-Michel Fabre.
De vrais idiots !
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