NOUVELOBS.COM | 29.09.2009 | 10:06

Ce Canadien de 51 ans est accusé d’avoir vendu des millions de dollars de graines de cannabis à des clients américains qui passaient leurs commandes par internet.

Le militant pro-cannabis Marc Emery, alias le "Prince de la beuh". (Sipa)

Le militant pro-cannabis Marc Emery, alias le “Prince de la beuh”. (Sipa)

Le militant pro-cannabis Marc Emery, auto-proclamé “Prince de la beuh” (herbe en verlan, ndlr), s’est rendu lundi 28 septembre aux autorités canadiennes pour être extradé vers les Etats-Unis. Il doit y purger une peine de cinq ans de prison pour vente de graines de marijuana.
Arrêté en 2005 par la police canadienne à la demande de Washington, Marc Emery, 51 ans est accusé d’avoir vendu des millions de dollars de graines de cannabis à des clients américains. Ces derniers passaient leurs commandes auprès de l’entreprise basée à Vancouver (Colombie-Britannique, ouest) par internet.

Légalisation pour encadrer le trafic

Le “Prince of Pot” (“Prince de la ‘beuh'”) s’est finalement rendu à la Cour suprême de Colombie-Britannique, après quatre ans de bataille juridique, en vue de son extradition vers les Etats-Unis.
Il est attendu par un juge de Seattle (Etat de Washington, ouest) avec qui il a négocié un accord au terme duquel certaines accusations ont été abandonnées, dont celle de blanchiment d’argent.
“Je n’ai fait aucun crime”, a-t-il déclaré avant de se rendre.
Les hommes politiques qui appuient cette extradition soutiennent le crime organisé“, a ajouté le fondateur du “British Columbia Marijuana Party”, qui militait en faveur de la légalisation du cannabis en soulignant notamment qu’une telle mesure permettrait, selon lui, d’encadrer le trafic.
Plus souple sur la question que son voisin du sud, le Canada a tenté à trois reprises ces dernières années de dépénaliser la possession d’une petite quantité de cette drogue, provoquant l’ire du gouvernement américain.
L’adoption du projet de loi avait à chaque fois échoué en raison du déclenchement d’élection, avant d’être totalement écarté en 2006 avec l’arrivée au pouvoir du Premier ministre conservateur Stephen Harper, partisan de la tolérance zéro.

(Nouvelobs.com)

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