Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), organe de désignation et de contrôle des magistrats, a sanctionné une juge d”instruction parisienne, poursuivie pour des propos indélicats à sa hiérarchie, un manque de rigueur de diligence et de responsabilités, en lui retirant ses fonctions, mesure assortie d”un déplacement d”office, a-t-on annoncé lundi de sources judiciaires, confirmant une information du “Figaro”. Lire la suite l”article
Devant le CSM, la juge d”instruction a refusé de s”exprimer, laissant à son conseil le soin de s”exprimer à sa place. “Les manquements retenus constituent des fautes disciplinaires et dénotent une perte de repère favorisés par l”exercice de la fonction online casino canada de juge d”instruction depuis près de vingt ans”, selon la décision que l”Associated Press a pu consulter.
La magistrate se voyait reprocher une série de griefs, comme le refus de faire droit au contrôle de la chambre de l”instruction sur son activité de magistrat instructeur, et des retards accumulés dans la rédaction de jugement lorsqu”elle présidait des audiences à juge unique. Un incident avec le président du tribunal et une altercation avec des gendarmes du palais de Justice de Paris qui n”exécutaient pas assez vite, selon la magistrate, une tâche qu”elle leur avait confié.
Dans un courrier d”explication adressé en janvier 2008 au président du tribunal, la magistrate relevait que le président de la cour d”appel, à l”époque Jean-Claude Magendie, aujourd”hui à la retraite, ne s”était pas “embarrassé des quelques principes qui devraient gouverner chaque magistrat”. Une phrase qui constitue un “manquement aux devoirs de dignité et de délicatesse du magistrat”, selon le CSM.
Son avocat, Me Lef Forster, a engagé un recours devant le Conseil d”Etat contre la décision du CSM, en date du 16 avril. En 2008, le CSM a ordonné le déplacement d”office d”un président de juridiction et mis à la retraite d”office un conseiller de cour d”appel. AP
Je viens de lire l’article consacré à une magistrate sanctionnée et ne peux que trouver cela juste dès l’instant ou ou son travail est mal fait ou pas fait !.
Que dire dès lors de certains magistrats du parquet de Nîmes qui, chargés d’une plainte avec constitution de partie civile contre plusieurs anciens dirigeants du groupe cimentier Lafarge dont l’ex Pdg , pour abus de biens sociaux et faux en écritures pour un montant évalué à un million et demi d’euros avérés, voire sans doute plus, ne trouveraient rien à redire malgré des aveux et des preuves innombrables.
Ils confirment que les faits sont constitués et condamnables, mais n’y verraient là, aucune intention frauduleuse de la part du Pdg (défense de rire)… Au même tribunal, un salarié à piqué 100 euros dans la caisse, s’est pris 100 euros d’amende et 1 mois avec sursis. Cherchez l’erreur !…