Par Reuters, publié le 03/05/2010 à 17:36

Trois membres présumés de l’ETA, accusés d’un attentat à la voiture piégée qui avait tué deux Equatoriens à l’aéroport de Madrid en 2006, ont refusé de répondre aux questions du tribunal lors de l’ouverture de leur procès lundi dans la capitale espagnole.

Igor Portu (à  gauche) et Martin Sarasola, deux des trois membres présumés de l'ETA  accusés d'un attentat à la voiture piégée qui avait tué deux Equatoriens  à l'aéroport de Madrid en 2006. Les trois accusés ont refusé de  répondre aux questions du tribunal lors de l'ouverture de leur procès  lundi dans la capitale espagnole. (Reuters/Sergio Barrenechea/Pool)Igor Portu (à gauche) et Martin Sarasola, deux des trois membres présumés de l’ETA accusés d’un attentat à la voiture piégée qui avait tué deux Equatoriens à l’aéroport de Madrid en 2006. Les trois accusés ont refusé de répondre aux questions du tribunal lors de l’ouverture de leur procès lundi dans la capitale espagnole. (Reuters/Sergio Barrenechea/Pool)

Igor Portu, Martin Sarasola et Mikel San Sebastian encourent une peine de 900 années de prison chacun s’ils sont reconnus coupables de deux assassinats, 41 tentatives d’assassinat et de dommages terroristes.

Une telle sanction serait dérogatoire au droit espagnol qui prévoit un maximum de 40 années d’emprisonnement.

Je ne reconnais pas ce tribunal fasciste et je ne vais pas prendre part (à ce procès)“, a dit Sarasola à la cour en langue basque. Les procès de militants de l’ETA durent en général plusieurs mois, mais celui-ci pourrait s’achever cette semaine, selon la chaîne de télévision La1.

L’ETA avait revendiqué la responsabilité de l’attentat à la bombe qui avait explosé au terminal 4 de l’aéroport de Madrid le jour de la Saint-Sylvestre 2006.

L’organisation séparatiste basque avait affirmé n’avoir voulu tuer personne. L’aéroport avait été évacué après un appel téléphonique annonçant l’imminence de l’attaque mais deux ressortissants équatoriens avaient été tués alors qu’ils étaient endormis dans leur voiture sur le parking du terminal.

Le gouvernement espagnol avait alors interrompu les négociations de paix entamées après que les séparatistes avaient décrété “un cessez-le-feu permanent” au mois de mars 2006.

Raquel Castillo, Pierre Sérisier pour le service français

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