| Région |
Ce matin, l’audience de la cour d’assises d’appel de Saint-Omer a duré… deux petites minutes. Le temps pour les deux médecins qui avaient fait appel de leur condamnation pour non-assistance à personne en danger dans l’affaire de la mort du petit Marc de se désister.
Christian Tirloy est poursuivi parce qu’il a vu l’enfant dans son cabinet, le 30 décembre 2005, et signé un certificat, destiné à un confrère spécialiste, qui se finissait en ces termes : « À noter que je connais la mère et que tout geste malveillant de la part des parents semble à exclure. » Une dernière phrase soulignée deux fois. Christian Tirloy n’avait fait aucun signalement.
Pour Michel Vellemans, c’est la consultation du 17 janvier 2006 qui pose problème. A-t-il ou non vu l’enfant ? Il dit que oui, qu’il a « examiné les fonctions vitales » ce jour où, selon lui, Isabelle Gosselin était venue « uniquement pour elle ». La mère dit qu’elle était seule. Qui dit la vérité ? On ne le saura peut-être jamais. Toujours est-il que le médecin a rédigé une lettre de liaison destinée à un pédopsychiatre pour « des troubles de la sociabilité avec automutilation ». C’était huit jours avant la mort de Marc et l’enfant avait déjà le bassin fracturé.
mardi 15.12.2009, 11:34 – La Voix du Nord
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!