Marc Fumaroli accuse…
En 1968, après que Valerie Solanas eut tenté de le tuer, lui transperçant par balle rien moins que le poumon, la rate, le foie et l’œsophage, il avait refusé de témoigner contre elle. Cette fois l’accusé c’est lui.
Après la Princesse de Clèves, c’est en effet au tour d’Andy Warhol (1928-1987) d’être assigné devant le tribunal des culturistes. Un procès pour rire bien sûr, qui se tiendra le mercredi 1er juillet à 20h30 dans la Mairie du VIe arrondissement de Paris, rebaptisée Factory pour l’occasion. En l’honneur de l’atelier new-yorkais où officiait l’artiste.
Andy Warhol a fait une victime : l’académicien Marc Fumaroli qui, dans son dernier essai «Paris-New York et retour : Voyage dans les arts et les images», accuse l’art contemporain de n’être qu’un «gigantesque bluff». Et Andy Warhol, «ce comte Dracula las et glacial de l’art comme marché», fait dès lors figure d’ «homme universel du bluff». Dans le rôle du témoin Alain Cueff, commissaire de l’exposition «Le grand monde d’Andy Warhol» au Grand Palais.
On retrouvera Alexandre Duval-Stalla en président du tribunal et la journaliste culturelle Clara Dupont-Monod en juge assesseur.
Comme la première édition, ce procès, organisé par la société des culturistes, doit «permettre un échange public sur des points qui demeurent ordinairement confinés à des cercles confidentiels». Il revendique comme modèles les procès intentés par les surréalistes à Barrès ou Dali et se présente comme une façon originale de lutter contre le déclin de la culture hexagonale.
Pour plus de détails, voir ici
B.T.
➦ Lire Le procès de la Princesse de Clèves
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