Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi l’ancien président de la Fédération française de Tennis (FFT), Christian Bîmes, à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et 30.000 euros d’amende pour « prise illégale d’intérêt ».
L’ancien président de la Fédération française de Tennis, Christian Bîmes (Sipa)
Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet en relaxant M. Bîmes du délit d' »abus de confiance ». Les faits de « prise illégale d’intérêts » reprochés à M. Bîmes concernaient la négociation des droits de retransmission des matchs de Roland-Garros avec Eurosport, une filiale de TF1 dont il était l’un des responsables et le fait d’avoir continué à avoir employé, après leur mariage, la société de son épouse qui fournit les hôtesses de Roland-Garros.
Cette dernière a été condamnée à 10.000 euros d’amende et Jacques Dupré, ancien secrétaire général de la FFT, aujourd’hui vice-président du Bureau fédéral de la FFT en charge des relations internationales, a été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis. Des peines conformes à celles souhaitées par le ministère public.
Christian Bîmes, 60 ans, avait été mis en examen en février 2007 par la juge d’instruction Xavière Siméoni pour « prise illégale d’intérêt » et « abus de confiance ». AP
Force est de constater qu’en France, on ne peut s’empêcher de faire des prises illégales d’intérêts dans toutes les associations « à but lucratif ». Ce genre de décision devient banal et c’est bien déplorable.