L »auteur du meurtre qui avait eu lieu au Jardin anglais en août 2005 écope définitivement de sept ans et demi de prison.
Il avait poignardé en plein coeur un jeune homme de 19 ans alors qu »il était sous l »emprise de l »alcool et du cannabis.
La Cour d »assises s »était écartée des conclusions de l »expertise psychiatrique, qui avait admis une responsabilité moyennement diminuée. Elle avait jugé que le meurtrier, qui avait lui aussi 19 ans lors de l »agression fatale, était suffisamment mûr pour connaître la gravité de son geste.
Trahi par l »ADN
Après avoir donné ses deux coups de couteau, casino le meurtrier s »était lavé et avait caché ses habits maculés de sang. Il ne s »était pas dénoncé. La police l »avait arrêté quatre jours après grâce aux traces d »ADN qu »il avait laissées sur une bouteille d »alcool et à des taches de sang.
En vain, le meurtrier avait demandé au TF de le mettre au bénéfice d »une disposition de l »ancien Code pénal, applicable aux jeunes délinquants de 18 à 20 ans, afin de réduire la durée de sa peine de prison. Une requête écartée par Mon Repos, qui rappelle qu »il a été tenu compte, en sa faveur, du fait qu »il avait 19 ans lors de l »agression fatale.
(ats)