Sur ce blog il y a maintenant un peu plus de deux ans, le 15 mai 2007, on dénonçait les lenteurs du plus mauvais élément de l’Ordre judiciaire vaudois, qui ne mérite d’ailleurs pas d’être appelé ordre mais devrait être rebaptisé “Désordre judiciaire” pour l’occasion.
En effet une requête de février 2006 !!! n’avait toujours pas fait l’objet d’un jugement en mai 2007 …
C’était sans compter sur l’admirable application des juges de ce tribunal, leur célérité proverbiale et surtout leur sérieux. A ce jour, lundi 8 juin 2009, toujours aucune nouvelle et même pas de fixation de la deuxième partie de l’audience de jugement promise il y a deux ans et demi environ.
Ce dysfonctionnement manifeste relève du pur scandale : le Tribunal des Baux vaudois est une sorte de cour des miracles dans laquelle évoluent des juges dont le seul objectif, une fois nommés, est de fuir cette juridiction maudite et misérablement inefficace pour se faire nommer ailleurs, là où ça paye mieux et où on est mieux “considéré”.
A chaque nouvelle nomination donc, les dossiers retournent sous la pile du nouvel élu, qui ne fera que dormir sur cette pile des mois durant jusqu’à son départ. Sans compter les acariâtres mégères du greffe de ce tribunal qui gèrent cet office aussi bien qu’un repaire de chiffonniers et surtout avec un manque de tact et un sens des responsabilités qui ne les honorent pas.
Le dossier dont ce blog a connaissance porte le numéro XG 06.019 484 (comme ça le juge en charge actuellement de ce bazar insensé pourra aisément se reconnaître, on notera aussi l’année 06 en début de numéro d’ordre ..)
La partie requérante dans cette affaire vient d’écrire au Tribunal cantonal vaudois, en sa qualité d’autorité de surveillance, pour lui demander d’intervenir disciplinairement et à l’égard des fautifs.
Car dans l’affaire en question, non seulement et sous peine d’irrecevabilité des avances de frais totalisant plusieurs milliers de francs ont dû être faites et dorment donc dans une coffre, mais maintenant l’incurie crasse de ceux que l’on ne devrait même pas appeler juges coûte à la requérante chaque jour qui s’écoule plusieurs centaines de francs supplémentaires.
L’affaire porte sur un bail qui arrivera à échéance fin février 2010 … et si tout va donc pour le mieux, le “Tribunal des Baux ” aura gagné, en ne rendant aucun jugement pendant que cela était nécessaire.
Mais qui à l’État de Vaud payera ensuite les dommages causés par cette inaction fautive ?
Plus de détails sur ce sujet sur ce blog une fois la réponse du Tribunal cantonal vaudois connue.
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