B.G. Assises. Ils avaient enlevé une prostituée.

La prostituée se trouvait avec son client au Pont-des-Demoiselles. Photo DDM, Archives.

La prostituée se trouvait avec son client au Pont-des-Demoiselles. Photo DDM, Archives.
La prostituée se trouvait avec son client au Pont-des-Demoiselles. Photo DDM, Archives.

La cour d’assises juge depuis hier trois Toulousains, âgés d’une trentaine d’années, accusés d’avoir enlevé une prostituée et son client en septembre 2004, puis d’avoir violé la jeune femme et dérobé son sac à main.

Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2004, à 3 heures du matin, Damien est avec une prostituée dans sa voiture, sur le parking du supermarché Casino du Pont-des-Demoiselles. Brusquement, trois hommes surgissent, ouvrent les portières du véhicule en criant « Police ! ». Damien est jeté dans le coffre. Iwona est menacée, un pistolet sur la tempe. L’un des agresseurs prend le volant. Les deux autres menacent toujours la jeune femme. Ils rejoignent alors un parking des coteaux de Pech-David. Là, la prostituée affirme avoir été violée par les trois hommes, sous la menace d’un pistolet. Les agresseurs reprennent ensuite la route en direction du centre-ville. Sur le chemin, ils font descendre les deux victimes, en état de choc, au Pont-des-Demoiselles. Pendant l’agression, l’un des hommes a également volé le portable d’Iwona ainsi que 250 €. Le téléphone a ensuite été utilisé pour appeler une de ses amies prostituées, Virginie. Elle a expliqué devant les enquêteurs que son interlocuteur l’avait menacée de s’en prendre de la sorte à toutes les prostituées bulgares, et qu’elle serait la prochaine. Par chance, Iwona a pu recueillir le sperme de ses agresseurs sur un papier, ce qui a, par la suite, permis de rapprocher les profils génétiques.

Quelques mois plus tard, le 15 avril 2005, Iwona a subi un nouveau vol du contenu de son sac à main, un couteau sous la gorge. Elle a alors identifié l’un de ses anciens agresseurs.

A l’audience, les accusés qui avaient reconnu les faits sont revenus sur leurs déclarations. Ils ont expliqué s’être rendus sur les lieux pour vendre de la cocaïne. Iwona leur aurait proposé de les payer en nature.

L’un des accusés se détache du trio. Il est sûr de lui, voire arrogant. Il répond du tac au tac au président. Il avait été reconnu par les victimes comme étant le plus entreprenant du groupe. Les deux autres accusés affichent plus de discrétion.

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