Toulouse: deux mois ferme pour le père d'une adolescente qui avait giflé une CPE

AP

Le père d »une collégienne, qui avait giflé une conseillère principale d »éducation d »un collège de Cugnaux (Haute-Garonne), a été condamné mercredi à cinq mois de prison, dont trois avec sursis, par le tribunal correctionnel de Toulouse. 

Poursuivi pour « violence aggravée », « violence », « outrage » et « intrusion non autorisée dans l »enceinte d »un Jeux de roulette établissement scolaire », ce père de famille de 41 ans, qui a déjà effectué plus d »un mois de détention provisoire, a également été condamné à une amende de 200 euros. Un jugement strictement conforme aux réquisitions du parquet.

Il sera libéré dans onze jours, une « fois que la peine sera définitive », a-t-on appris auprès de son avocate, Me Axelle Chorier.

Lors de son procès, cet entrepreneur en maçonnerie a expliqué être intervenu pour « défendre » sa fille, mais a reconnu avoir « mal réagi », sous le coup de « l »énervement ».

Le 10 mars dernier, sa fille de 16 ans, fraîchement exclue de son cours d »anglais au collège Montesquieu de Cugnaux, avait appelé son père en affirmant avoir été frappée. Une fois celui-ci arrivé, l »adolescente avait désigné la CPE comme l »auteur de la gifle qu »elle avait reçue. Un geste par ailleurs nié par la fonctionnaire et qui n »a été confirmé par aucun témoin.

Le père avait alors violenté l »agent de l »Education nationale en lui portant notamment une gifle. A l »issue de cet incident, les enseignants du collège de Cugnaux avaient fait valoir leur « droit de retrait ».

Convoqué par les gendarmes et placé en garde à vue au lendemain des faits, le père de la collégienne avait fait l »objet d »une procédure de comparution immédiate au cours de laquelle le tribunal avait ordonné une expertise psychologique. Il avait été placé en détention provisoire le 12 mars à la suite de l »audience. AP

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