L’islamiste algérien est jugé par la Cour d’assises spéciale de Paris pour complicité dans trois attentats commis à Paris en 1995, dont celui du RER Saint-Michel.

Rachid Ramda le 16 septembre lors de son procès en appel (AFP)

Rachid Ramda le 16 septembre lors de son procès en appel (AFP)

La réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, a été requise lundi 12 octobre contre Rachid Ramda. L’islamiste algérien est jugé par la Cour d’assises spéciale de Paris pour complicité dans trois attentats commis dans la capitale en 1995, dont celui du RER Saint-Michel, qui avait fait 8 morts.
“Il m’appartient, au nom de la République française, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que jamais vous ne puissiez recommencer”, a dit à Rachid Ramda l’avocate générale Anne Vosgien.

Le “chemin du fanatisme”

Elle lui a reproché “d’être resté celui qu'(il) était en 1995, un homme qui marche toujours sur le chemin du fanatisme”. Rachid Ramda est soupçonné d’être le financier des attentats de 1995 à Paris.
En octobre 2007, sur des réquisitions similaires, il avait écopé de la réclusion à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans pour l’attaque du 25 juillet 1995 à la station Saint-Michel (8 morts, 150 blessés), et deux autres perpétrées en octobre aux stations Maison-Blanche et Musée d’Orsay, qui avaient fait des dizaines de blessés. Il avait fait appel du jugement.
Rachid Ramda, qui a toujours dit ne pas être impliqué dans les faits, est “l’homme sans lequel toutes ces horreurs n’auraient pas été possibles, un homme qui n’a pas eu le courage de regarder ses victimes en face, un terroriste en somme (…)”, a estimé l’avocate générale.
La verdict est attendu mardi.(Nouvelobs.com)

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.