Un quinquagénaire comparaît cette semaine devant la cour d’assises de Paris, accusé de 14 viols commis avec une violence inouïe sur des femmes âgées de 16 à 74 ans.
Ses sévices accomplies, il prenait la fuite sur quelques notes de musiques classiques. La manie lui vaudra son surnom de “violeur mélomane”. Un quinquagénaire soupçonné d’avoir commis 14 viols et une tentative entre 1994 et 2006 dans la capitale comparaît à partir de lundi devant la cour d’assises de Paris.
Sans domicile connu à l’époque, M’Hamed Rouichi, 50 ans, avait été interpellé le 26 juillet 2006 gare de Lyon dans le XIIe arrondissement, après avoir été confondu par son empreinte génétique retrouvée sur trois victimes. Il avait été identifié grâce au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) où il était répertorié après une arrestation quelques mois plus tôt pour dégradations. Il a déjà été condamné à plusieurs reprises. En 1983, il a notamment écopé de 10 ans de prison pour homicide volontaire.
Cette fois, il est soupçonné d’une série de viols, particulièrement sordides et pour certains scatophages, suivis de vols, commis au domicile de femmes seules, depuis 1994 dans la capitale. Selon l’accusation, l’homme s’introduisait avec violence au domicile de ses victimes puis les violait sous la menace d’un couteau ou d’une arme de poing, parfois durant plusieurs heures, avant de faire main basse sur leurs biens et de disparaître. La plus jeune était âgée de 16 ans, la plus vieille de 74 ans. Verdict vendredi.
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!