Une cour d’appel milanaise a maintenu mardi la condamnation pour corruption de l’avocat britannique David Mills, accusé d’avoir été payé pour mentir devant la justice afin de protéger Silvio Berlusconi.
Ce verdict risque d’embarrasser le président du conseil italien, dont le procès dans la même affaire de corruption doit bientôt reprendre, la cour constitutionnelle italienne ayant invalidé la loi lui accordant l’immunité pénale.
En première instance, en mai dernier, David Mills avait été reconnu coupable de corruption et condamné à quatre ans et demi de prison. Les juges avaient conclu que l’avocat avait reçu 600.000 dollars (environ 404.000 euros) pour des faux témoignages lors de deux procès dans les années 90, destinés à protéger Berlusconi et sa holding Fininvest dans une affaire liée à l’acquisition de droits de films américains. AP
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