Un expert, qui avait certifié que le bâtiment était en « bon état » en 2003, avait été acquitté en première instance mais la cour fédérale allemande de justice (BGH) a estimé que la superficialité de son expertise avait joué un rôle dans l »accident, et a renvoyé l »affaire devant le tribunal de Traunstein.
Elle considère notamment que cet ingénieur aurait dû vérifier de près les poutres de la charpente au lieu de les regarder d »en-bas au téléobjectif afin de pouvoir remarquer mobile casino des traces d »humidité ou des cassures dans les jointures.
Il aurait ainsi pu alerter la municipalité de « la solidité défaillante de la toiture de la patinoire », selon la BGH qui demande au tribunal de Traunstein de vérifier si la municipalité a fait preuve d »un « manque de volonté d »intervention » dans le suivi de la construction du bâtiment.
Le président de la cour, Armin Nack, a fait observer que la municipalité avait versé 3.000 euros pour l »expertise, une somme qu »elle aurait dû savoir trop basse, selon lui, pour obtenir une évaluation fiable.
A l »instar d »un architecte, l »expert avait été acquitté en novembre 2008 par le tribunal de Traunstein, ce qui avait provoqué l »indignation des familles des victimes.
L »effondrement du toit, sous le poids de la neige, le 2 janvier 2006, avait fait 15 morts (12 enfants et trois femmes) et 34 blessés.
En novembre 2008, un autre ingénieur allemand avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour sa responsabilité dans l »effondrement du toit.
Responsable de la conception et du montage du toit de la patinoire, il avait reconnu des « négligences » dans la construction de la toiture du bâtiment à l »ouverture du procès le 28 janvier 2008.