• Pendant une nuit entière, deux jeunes de 22 ans avaient séquestré et torturé à Compiègne un homme, dont ils avaient filmé le calvaire.

  • Ils comparaissaient pour “enlèvement ou séquestration accompagné ou suivi d’actes de torture et de barbarie”.

– le 11/06/2009 – 22h48
Mis à jour le 11/06/2009 – 22h56

Deux jeunes hommes âgés de 22 ans ont été condamnés jeudi par la cour d’assises de l’Oise à Beauvais à 25 et 15 ans de prison pour avoir séquestré et torturé en mars 2006 à Compiègne un homme de 31 ans qu’ils voulaient racketter et dont ils avaient filmé le calvaire. Leur peine a été assortie d’une période de sûreté des deux tiers. L’avocate générale avait requis à leur encontre 30 ans et 20 ans d’emprisonnement, assortis d’une période de sûreté des deux tiers. Ils comparaissaient pour “enlèvement ou séquestration accompagné ou suivi d’actes de torture et de barbarie“.

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Crédit Photo : TF1-LCI

Les deux jeunes gens avaient séquestré pendant une nuit entière la victime à qui ils voulaient soutirer de l’argent. Ils avaient notamment infligé à leur victime des blessures avec un fer à repasser, une lame de rasoir ou un couteau trempé dans l’eau de javel et avaient filmé eux-mêmes leurs tortures. La victime, qui avait passé toute la nuit attachée à une chaise, avait été également contrainte de boire un verre d’eau de javel.

Pas de dette de drogue

Rappelant “l’exceptionnelle gravité des sévices infligés“, l’avocate générale Caroline Serrurier a également demandé aux jurés de tenir compte de “la mise en scène qui a accompagné les tortures“, destinée à “impressionner le quartier” où ont eu lieu les faits.

Après avoir longtemps prétendu que leur victime leur devait une dette de drogue, l’accusé qui a écopé de la plus lourde peine a finalement reconnu lors de l’audience qu’il n’y avait pas de dette, sans expliquer plus précisément les raisons de leurs actes. Leurs deux amies de l’époque, âgées de 25 et 38 ans, poursuivies pour “non-dénonciation de crime” ont été condamnées respectivement à quatre ans de prison dont 44 mois avec sursis et deux ans de prison avec sursis. Les faits s’étaient déroulés dans la cuisine de l’appartement de l’une d’elles, qui était alors présente dans sa chambre.

(D’après agence

1 réponse
  1. nicole DU
    nicole DU dit :

    je ne comprends pas que la justice française soit toujours aussi clémente envers les femmes qui assistent, et/ou sont plus ou moins complices d’atrocités pareilles

    Répondre

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