En séjour à Damgan à la fin de l’année 2007, un policier à la retraite, originaire de Loire-Atlantique, avait infligé une série de coups de poing à son épouse. L’affaire avait été évoquée à l’audience du 11mars, mais le tribunal de Vannes avait mis son jugement en délibéré. La décision a été rendue hier et s’est traduite par une peine de deux mois de prison avec sursis. En toile de fond du différend: le comportement d’une des deux filles du couple que le prévenu jugeait inadmissible. Le 26décembre 2007, la victime a dû subir plusieurs coups de poing dans les côtes, à tel point qu’elle a enduré deux fractures et des douleurs respiratoires. L’épouse s’était réfugiée dans la chambre d’une des filles du couple, ce qui n’a pas empêché son mari de la frapper à nouveau au visage lorsque cette dernière a refusé de regagner la chambre conjugale.

«La main lourde»

Condamné le 28novembre 2008 à six mois de prison ferme dans cette affaire, le prévenu avait pu faire opposition à ce premier jugement car il n’avait pas été dûment convoqué à l’audience. «Le prévenu avait eu la main lourde, et peut-être que le tribunal avait eu aussi la main un peu trop lourde en condamnant à de la prison ferme cet homme dont le casier judiciaire était vierge», avait noté le 11mars le procureur, Guy Chassot, avant de requérir la réduction de la peine déjà prononcée dans cette affaire. Le prévenu avait, quant à lui, reconnu les faits et dit regretter son geste. La victime avait souligné qu’il ne s’agissait pas du seul épisode violent qu’elle a connu au cours de sa vie de couple.

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Larmor-Plage. Vol et détournement de carte bleue entre patients

Le tribunal de Vannes s’est penché, hier, sur le cas d’une femme poursuivie en correctionnelle pour abus de confiance, vol de carte bancaire et escroquerie. Les faits se sont produits dans une clinique psychiatrique de Larmor-Plage, en avril2008. La prévenue, qui était alors patiente de l’établissement, a abusé de la confiance d’une autre personne souffrante, laquelle lui avait confié sa carte bleue avec le code secret afin d’effectuer un retrait de 30EUR. Elle en a alors profité pour retirer 120EUR supplémentaires qu’elle a conservés. Par la suite, elle a dérobé la carte bancaire dans la chambre de la patiente et s’en est servie à Lorient, Auray et Questembert pour effectuer divers achats d’un montant total de 2.500EUR. La défense a souligné son état de «fragilité» lié à une pathologie psychiatrique.

Six mois de prison avec sursis

Le parquet a requis contre elle une peine de huit mois de prison avec sursis, compte tenu d’une récente condamnation à son casier judiciaire. Le tribunal l’a finalement condamnée à six mois de prison avec sursis.

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