Ce matin, à Tulle, a débuté devant les assises de la Corrèze le procès d’un homme de 57 ans accusé de viols sur sa fille.
Une fille avec laquelle il a eu trois enfants, entre 1998 et 2001.
Patrick V. a déclaré au premier jour de son procès qu’à « un moment donné, en 1994, je me suis rendu compte que j’aimais Sophie d’un amour différent de celui d’un père pour sa fille ».
Selon l’accusé, cet amour était « réciproque ».
Un accusé qui a ajouté qu’après des « moments de câlins » et des « caresses sur tout le corps », des relations incestueuses ont eu lieu à partir d’août 1997 entre lui et sa fille.
Une fille alors âgée de 23 ans.
Le quinquagénaire a expliqué au tribunal qu’il avait effectué des « recherches personnelles sur la question de la génétique et qu’il avait été convaincu « qu’il n’y avait aucun problème à la reproduction incestueuse ».
Selon lui, il avait « réussi à démontrer qu’il n’y avait pas de problèmes à une reproduction consanguine » et qu’il s’était rendu compte, au début des années 2000 « que c’était même meilleur ».
Sophie, sa fille, a fini par porter plainte en février 2006.
Une fille qui a affirmé avoir été manipulée et endoctrinée par son père.
Le tribunal va devoir déterminer si l’accusé a exercé ou non une contrainte morale sur sa fille.
Une fille majeure au moment des faits.
Patrick V. a déclaré, aujourd’hui, que sa fille « était libre de faire ce qu’elle voulait » et qu’il n’y « avait pas de réticence » de sa part.
Par deux fois, en 1998 et en 2000, à la suite d’enquêtes, la fille avait démenti les accusations de viol contre son père, rappelle LCI.
En 2001, ils avaient enlevé leurs enfants placés et s’étaient enfuis en Autriche, où ils avaient eu un troisième enfant.
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