Comment faire en cas de fermeture d'écoles ?

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Crédit Photo : TF1/LCI

  • Un père de famille de 28 ans avait franchi la clôture de l’école élémentaire de Bonneuil-sur-Marne, empoigné, insulté et frappé un instituteur.

  • Le tribunal a aussi condamné le prévenu à une amende de 750 euros avec sursis.

– le 02/10/2009 – 10h54

Le 26 mars dernier, LCI.fr vous révélait l’affaire grâce à une alerte d’internaute (relire l’article). Le père de famille de 28 ans, qui avait agressé un instituteur dans la cour d’une école à Bonneuil-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, a été condamné vendredi à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Créteil. Le tribunal a aussi condamné le prévenu, absent à l’énoncé du jugement tout comme la victime, à une amende de 750 euros avec sursis.

Les faits s’étaient produits le 26 mars à l’école Eugénie-Cotton, un établissement classé en zone d’éducation prioritaire. L’instituteur de 28 ans, enseignant en CP, surveillait la récréation quand un homme l’avait interpellé “assez vulgairement” à travers la clôture. Il avait expliqué à l’audience, le 18 septembre, que, ne sachant pas qu’il s’agissait du père d’un élève de CE1, il l’avait tout d’abord “ignoré” avant de lui dire de prendre un rendez-vous.

“Faits d’une extrême gravité”

L’homme, père de quatre enfants, avait alors franchi la clôture et empoigné l’instituteur, tout en l’insultant. Malgré l’arrivée d’autres enseignants, il était parvenu à porter un coup au visage de l’instituteur. Le prévenu, qui a entièrement reconnu les faits, avait évoqué à l’audience des “problèmes” que son fils aurait eu avec des élèves plus âgés quelque temps avant. Après un rendez-vous avec la maîtresse, il avait eu le sentiment que sa demande d’explication “n’avait pas été prise en compte”.

Voyant son fils pleurer ce jour-là dans la cour, à la suite d’une punition, il s’était “énervé“. “Des circonstances de ma vie font que j’ai craqué“, avait-il dit pour expliquer son geste. Le ministère public, parlant de faits “d’une extrême gravité” survenus dans l’enceinte de l’école, “le lieu où on fabrique nos enfants, un sanctuaire et (qui) doit le rester“, avait requis une “sanction exemplaire” de 12 mois de prison avec sursis et une amende de 1.200 euros.

(D’après agence)

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