Les débats se sont terminés tard, jeudi soir, devant la cour d’assises des mineurs. Pendant deux jours, un Héraultais aujourd’hui majeur, était jugé à huis clos, pour deux viols sur mineur. Il a été condamné à cinq ans de prison avec sursis, assortis de trois ans de suivi socio-judiciaire, une peine identique à celle demandée par l’avocat général. Malgré ses dénégations, il a donc finalement été reconnu coupable de s’être servi de son physique et de son statut (il était sportif de haut niveau et même champion d’Europe dans une discipline de danse) pour abuser de deux adolescentes, en 1999 et 2002, à Boisseron et Gallargues-le-Montueux (30).
L’une n’était autre que sa cousine germaine et l’autre, son ex-belle-soeur. A chaque fois, selon le scénario identique décrit par les victimes, il

leur demandait de lui masser le dos avant que tout ne dégénère en actes sexuels, accompagnés de menaces. Pendant les deux jours d’audience, le mis en cause a contesté avec véhémence les accusations en affirmant qu’il ne s’agissait que d’une vengeance de sa tante qui aurait été en conflit avec sa mère. Mais lorsque son avocat, qui n’a finalement plaidé que sur la peine à prononcer – et non pas l’acquittement – a terminé, et qu’il a eu la parole en dernier, comme le prévoit la loi, le jeune homme a fondu en larmes et tourné le dos à la cour, comme un signe d’aveu. « On ne voulait pas qu’il aille en prison mais juste que ces filles soient enfin reconnues comme victimes, commente M e Iris Christol, l’avocate des parties civiles, qui ont également obtenu 22 000 € de dommages et intérêts.

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