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Marc Machin condamné pour l’agression d’un surveillant
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En détention provisoire pour trois agressions sexuelles présumées, Marc Machin a été condamné vendredi soir à cinq mois de prison dont trois avec sursis.
– le 18/09/2009 – 20h33
Mis à jour le 18/09/2009 – 20h40
Marc Machin, en détention provisoire pour trois agressions sexuelles présumées, a été condamné vendredi soir par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois de prison dont trois avec sursis, après des “violences” sur un surveillant de prison. Quelques dizaines de minutes plus tôt, le parquet avait requis pour ces faits un an de prison ferme.
Le 5 septembre, lors du contrôle hebdomadaire des barreaux de la cellule, Marc Machin avait frappé un surveillant puis tenté de l’étrangler, avant d’être maîtrisé. Devant les magistrats de la 23e chambre, le prisonnier, cheveux courts et sweat-shirt blanc, a assuré vendredi que lors de cette visite, le surveillant était monté sur son lit avec ses rangers. “J’ai eu une mauvaise réaction. J’ai été agressif” et “ça a dégénéré”, “j’aurais dû avoir une attitude plus zen”, a-t-il expliqué, en multipliant les formules de politesse à l’égard du tribunal.
“Je reconnais les insultes, je reconnais l’étranglement, mais la moindre des choses, c’est de respecter l’intimité de là où on dort”, a-t-il dit, tout en impulsivité, avant de faire amende honorable. Mais “pourquoi cette violence?”, lui a demandé le tribunal. “On m’a volé sept années de ma liberté”, s’est exclamé le jeune homme, avant d’assurer : “Je suis un bon garçon. Si je fais une connerie, je paie”. Le surveillant, qui ne s’est vu prescrire aucune incapacité totale de travail, a affirmé ne jamais être monté sur le matelas avec ses chaussures.
Les aveux d’un autre
Marc Machin, qui a passé près de sept ans en prison pour un meurtre avant d’être libéré après les aveux d’un autre homme, avait été à nouveau arrêté le 15 juin non loin de son domicile du XVIIIe arrondissement de Paris. Deux jours plus tard, il avait été mis en examen et écroué, soupçonné d’avoir agressé sexuellement et commis des violences le 5 juin à l’encontre d’une femme d’une trentaine d’années après l’avoir suivie jusque dans le hall de son immeuble du XXe. Il a également été mis en examen le 3 juillet pour l’agression présumée de deux adolescentes le 13 juin dans le XVIIIe.
Marc Machin avait été condamné en 2005 à 18 ans de réclusion pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot en 2001 au Pont de Neuilly (Hauts-de-Seine). La commission de révision avait décidé de suspendre sa peine en octobre 2008 et de le libérer après les aveux d’un autre homme. Il revient désormais à la Cour de révision, seule habilitée à annuler une sanction pénale, d’examiner le dossier. Elle devrait rendre sa décision d’ici à plusieurs mois.
(D’après agence
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