Jugés, lundi en appel devant la cour d’assises, pour un viol en réunion.

La cour d'assises de Tarn-et-Garonne juge à partir de lundi l'affaire de Luchon. Il aura fallu 16 ans pour que les spet accusés soient fixés sur leur sort. Photo DDM, Archives

La cour d'assises de Tarn-et-Garonne juge à partir de lundi l'affaire de Luchon. Il aura fallu 16 ans pour que les spet accusés soient fixés sur leur sort. Photo DDM, Archives
La cour d’assises de Tarn-et-Garonne juge à partir de lundi l’affaire de Luchon. Il aura fallu 16 ans pour que les spet accusés soient fixés sur leur sort. Photo DDM, Archives

Neuf ans après leur mise en examen, les sept jeunes hommes accusés d’avoir participé en 1994 à un viol collectif à Luchon, en Haute-Garonne, ne sont toujours pas fixés sur leur sort.En première instance, en décembre 2008, la cour d’assises de Toulouse avait prononcé des peines de deux à cinq ans de prison contre six des sept jeunes gens, dont deux étaient mineurs au moment des faits. Le septième avait été acquitté.

Récemment remis en liberté, ils comparaîtront lundi devant la cour d’assises des mineurs de Tarn-et-Garonne devant lesquelles ils seront jugés en appel.

Les accusés, aujourd’hui âgés de 31 à 35 ans et tous insérés dans la vie active, ne se fréquentaient pas particulièrement et pour certains pas du tout à l’époque des faits.

Même si les conditions dans lesquelles ils ont été mis en cause dans le cadre de cette affaire diffèrent, ils nient tous avoir participé aux faits décrits par la victime. Pour Maître Parra-Bruguière avocat avec Me Pierre Dunac de la jeune victime : « Ils racontent n’importe quoi. Ça ne s’est d’ailleurs pas passé du tout comme cela devant la cour d’assises de Toulouse. »

Souvenirs difficiles

Quinze ans après ces faits présumés, les accusés vont devoir faire appel à leurs plus profonds souvenirs pour étayer leur défense et plaider, une fois encore, non coupable. « Les faits qui nous sont reprochés sont datés de 1994… Et encore cela n’est même pas sûr. La victime hésite aussi entre 92 et 93 ! Elle accuse de manière incertaine, la participation de plusieurs accusés reste encore floue… Cela rend la défense pour le moins délicate », explique Me Georges Catala, avocat de deux frères, dont un ayant été acquitté en première instance.

Ces années écoulées rendent délicate l’audition des témoins entendus dans le cadre de l’enquête… en 1999.

« Ils ne se souviennent plus de ce qu’ils ont déclaré. On doit donc lire leurs dépositions… Cela contrevient au principe de l’oralité des débats », insiste Me Cohen.

Selon lui, ces lenteurs n’ont pas permis à ses clients, qui sont les seuls dans le cadre de ce dossier à avoir reconnu une partie des faits durant leur garde à vue avant de se rétracter, de « bénéficier du droit à être jugé dans un délai raisonnable. C’est un droit garanti par la convention européenne des droits de l’Homme ».

Une chose n’a pas varié : la guerre de tranchées que vont se livrer avocats de la partie civile et de la défense.

Investigations

Les accusés, à l’époque âgés de 17 à 21 ans, issus de milieux très différents, clament toujours leur innocence. La victime, âgée de 28 ans, défendue par Me Parra-Bruguière et Me Dunac, maintient quant à elle le récit, confus et chaotique, de cette soirée sordide qu’elle assure avoir vécu (voir encadré)

Loin d’être simple, ce dossier sent aujourd’hui le renfermé. Dans les rues de la cité thermale, nichée aux pieds des Pyrénées, bien des choses ont changé : les lieux, les gens… Lors de l’enquête déjà, les gendarmes avaient eu du mal à éclaircir ce dossier particulièrement obscur. Les investigations menées ensuite par la section de recherche de Toulouse n’avaient apporté aucune certitude. La tâche pour les jurés n’en sera que d’autant plus délicate.


«On l’a déjà cru une première fois»

C’est fin 1999 que la victime dénonce auprès des gendarmes de Luchon le viol collectif qu’elle aurait subi plusieurs années plus tôt. Une nuit (qu’on a fixée entre mars et avril 1994), au terme d’une soirée particulièrement arrosée, elle aurait été violée sur le parking d’une discothèque de Luchon. De faits sordides dont elle ne se souvient que par flashes. « Il lui a fallu cinq ans pour que ça sorte, elle avait honte. Cette déclaration, ce n’est pas seulement sa parole contre celle des accusés. La première version des faits qu’elle donne manquait certes de précisions, mais elle a été confirmée dès les premiers jours de l’enquête par deux des accusés. Ces derniers ne sont revenus sur leurs aveux que dix-huit mois après lors d’une confrontation. » explique Me Alexandre Parra-Bruguière qui avec Me Pierre Dunac assure la défense de la victime.

« Perturbée psychologiquement et ayant de grosses difficultés » cette jeune femme est aujourd’hui en foyer pour travailleurs handicapés. Maître Parra-Bruguière estime : « Elle est confiante pour ce nouveau procès. On l’a déjà cru une première fois en décembre dernier devant la cour d’assises des mineurs de Haute-Garonne. »

Fabrice Vironneau

3 réponses
  1. DIAZ
    DIAZ dit :

    MOI JE NE COMPREND PAS LA JUSTICE SURTOUT QUANT ILS MANQUE DE PREUVE IL Y A PLUSIEURS CAS DE VIOL CELUI LA A DETRUIS LA VIE DE CES JEUNES ET DES PARENTS .LES VIOLS D ENFANTS ET LES AGRESSIONS DE PERSSONNES AGEE JE SUIS D ACCORP A 100 POUR 100 PAS DE PARDONS.MES DES JEUNES AVEC D AUTRES JEUNES JE PENCE QU IL FAUT FAIRE ATTENTION SURTOUT SI SES LA PREMIERE FOIS .LA VICTIME PEU MENTIR OU EXAGERE SOUVENT ELLE SON CONSSENTES ET PAR LA SUITE ELLE DENONCE UN VIOL .JE NE DIT PAS QU IL NE FAUT PAS PUNIR MES AVEC DES PREUVES SOLIDE. ET DANS LE DOUTE LEURS DONNER UNE PEINE AVEC SURSSIS ET INDINISE LA VICTIME .CAR SA AUSSI L ARGENT PEU INSSITER LA VICTIME A PORTER PLAINTE ATTENTION

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  2. DIAZ
    DIAZ dit :

    il nous arrive la meme affaire tout comme l affaire de luchon les notres son six de 14 ans a20ans la fille au moment des fait avait 14 ans .une fille qui sorter tous les soir avec eux et d autres. elle ete reputer pour sa conduite elle se souller rentre a l aurore chez sa mere qui de son cote frequante beaucoup d hommes meme mineur . elle a porter plainte sur 15 jeunes dons mon fils qui a aujourd huis 19 an au moment des fait il ete mineur. ces jeunes sons sortis avec elle mes jamais plusieur a la fois elle ete conssente et n a jamai dit non ils se connessait bien c etait une copine pour eux . j ai peur pour mon fils et pour ces jeunes ons a des temoins mes j ai peur de l injustisse mon fils vie en concubinnage sa femme sais qu il et innoçent mes quant elle voie les jugement elle pleure elle apeur. il et incarsseré a seysses il va perdre son travail et sa liberte si la justisse n arrette pas de juger sans preuves evidente. toute la famille et abatut je suis prete a crier bien fort son innoçensse mes qui va ecouter nos pleurs.il inssite les filles a porter plainte il leur donne de l argents si il sons violer. il detuise des familles entiere. manque de preuve il s en foute .qu il aille plutot punir les violeur de petit enfants ou de vielle perssonnes sans defance. les jeunes attention aux filles facile prener plutot une poupee gonflable et encore on peu vous accuses de l avoir tros gomfler. aider nous merci pour vos commentaires sa ma fait du bien .

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  3. Redingo
    Redingo dit :

    En appel, les accuses ont été acquittes. La fille avait tout invente. Pour l’argent. Sûrement. En attendant, certains ont passe 4 mois derrière les barreaux. Ont tout perdu au passage: dignité, boulot, confiance en soi… Et cette peur de mouurir en prison. Lynche. Ou suicide. Certains ne s’en remettront peut-être jamais.
    C’est affreux.
    Surtout, il faut ne jamais avoir affaire a la justice et a la police. Sinon vous êtes pris dans un rouleau compresseur dont il est très difficile de se sortir. Ça fait très peur.

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