TEHERAN (Reuters) – L’ayatollah Ahmad Jannati laisse entendre que des employés iraniens de l’ambassade de Grande-Bretagne détenus à Téhéran seront jugés pour leur implication présumée dans les troubles qui ont suivi l’élection présidentielle du 12 juin.
Les autorités iraniennes ont annoncé cette semaine l’arrestation de neuf employés de l’ambassade de Grande-Bretagne mais une majorité d’entre eux ont été libérés depuis. Selon des responsables britanniques, deux personnes sont toujours en détention.
“Dans ces événements, leur ambassade a maintenu une présence. Des individus ont été arrêtés et inévitablement ils seront jugés car ils ont fait des aveux”, a déclaré lors de la prière du vendredi l’ayatollah Ahmad Jannati, qui préside le Conseil des gardiens.
A Londres, le Foreign Office s’est dit “très inquiet” de ces déclarations et a dit chercher à obtenir des explications auprès des autorités iraniennes.
“Tout ce que nous pouvons dire, c’est que deux de nos employés restent en détention”, a dit une porte-parole. “Je répète ce que nous avons dit cette semaine, les accusations à leur encontre sont sans fondement.”
Elle a précisé que les autorités britanniques étaient en contact avec l’ambassade d’Iran à Londres et avec des responsables iraniens à Téhéran.
Hashem Kalantari, avec Luke Baker à Londres, version française Clément Dossin
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