Il était jugé, hier, pour abus de faiblesse après avoir facturé 4 800 ? la dorure de deux objets« C’est une grosse erreur ! » . En terme d’erreur c’est vrai, le plaignant jugé hier par le tribunal de Rodez, se pose là.
Artisan argentier doreur de père en fils, le quinquagénaire était poursuivi pour abus de faiblesse sur la personne de l’abbé Martel, ministre du Culte pour la paroisse de Valady. En l’espèce, il avait facturé en juillet 2006 la dorure de deux objets de culte pour la modique somme de 4 800 €… Une facture pour le moins salée, sachant que pour l’exemple, un calice coûte en moyenne un peu plus de 1 500 €.
Un premier accroc qui n’a pas laissé insensible le procureur Deboos qui pour qualifier ce qu’il dénonce comme « une pratique commerciale abusive et détestable », a tenu à souligner deux autres faits : au-delà du coût,
Artisan argentier doreur de père en fils, le quinquagénaire était poursuivi pour abus de faiblesse sur la personne de l’abbé Martel, ministre du Culte pour la paroisse de Valady. En l’espèce, il avait facturé en juillet 2006 la dorure de deux objets de culte pour la modique somme de 4 800 €… Une facture pour le moins salée, sachant que pour l’exemple, un calice coûte en moyenne un peu plus de 1 500 €.
Un premier accroc qui n’a pas laissé insensible le procureur Deboos qui pour qualifier ce qu’il dénonce comme « une pratique commerciale abusive et détestable », a tenu à souligner deux autres faits : au-delà du coût,
en effet, le prévenu n’avait pas délivré de facture ni communiqué, aux dires de la victime, son adresse exacte.
Il avait en outre fait encaisser le chèque par sa concubine. « C’est tout de même étonnant de se tromper autant ? », s’est interrogée la présidente du tribunal.
« C’est une grosse erreur en effet, mais tout le monde peut se tromper », avancera finalement notre artisan qui pour faire la preuve de sa bonne foi a finalement remboursé tout de même 4 000 € à l’abbé. « Des erreurs, tout le monde en fait », plaidera l’avocat lyonnais de l’artisan, avant de contester fermement la qualification d’abus de faiblesse, ; le charitable abbé de 71 ans étant finalement tout à fait apte et libre de signer ledit chèque.
Finalement, après en avoir délibéré, le tribunal a relaxé l’artisan aux pratiques douteuses.
Il avait en outre fait encaisser le chèque par sa concubine. « C’est tout de même étonnant de se tromper autant ? », s’est interrogée la présidente du tribunal.
« C’est une grosse erreur en effet, mais tout le monde peut se tromper », avancera finalement notre artisan qui pour faire la preuve de sa bonne foi a finalement remboursé tout de même 4 000 € à l’abbé. « Des erreurs, tout le monde en fait », plaidera l’avocat lyonnais de l’artisan, avant de contester fermement la qualification d’abus de faiblesse, ; le charitable abbé de 71 ans étant finalement tout à fait apte et libre de signer ledit chèque.
Finalement, après en avoir délibéré, le tribunal a relaxé l’artisan aux pratiques douteuses.
Fausse identité
Jugé ensuite, S.A., 24 ans devait répondre de faits bien différents.
Interpellé en mai dernier pour excès de vitesse par les gendarmes villeneuvois, le jeune homme – qui est aujourd’hui dans l’attente d’un autre jugement depuis la maison d’arrêt de Seysses – avait préféré donner le nom d’un de ses proches aux militaires.
Une ruse qu’il avait déjà éprouvée il y a moins de cinq ans avec le même succès… Rapidement démasqué par les gendarmes, cet étudiant qui suivait jusque-là des études en génie mécanique à Figeac écope finalement de huit mois de prison ferme. Une peine bien en deçà des deux ans qui avaient été requis par le procureur pour des faits de récidives.
Interpellé en mai dernier pour excès de vitesse par les gendarmes villeneuvois, le jeune homme – qui est aujourd’hui dans l’attente d’un autre jugement depuis la maison d’arrêt de Seysses – avait préféré donner le nom d’un de ses proches aux militaires.
Une ruse qu’il avait déjà éprouvée il y a moins de cinq ans avec le même succès… Rapidement démasqué par les gendarmes, cet étudiant qui suivait jusque-là des études en génie mécanique à Figeac écope finalement de huit mois de prison ferme. Une peine bien en deçà des deux ans qui avaient été requis par le procureur pour des faits de récidives.
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