Par YAAKOV KATZ
10.01.10
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Le plaignant est Azam Qiq, employé comme mécanicien au sein de la mission diplomatique jusqu’à son licenciement en 2006. Son père, Hassan Qiq, était le cerveau du Hamas à Jérusalem avant sa disparition en 2006.

Tout bascula à la mort de son père en Février 2006. Selon les dires du Consulat lors du procès, les “dinosaures” du Hamas étaient présents lors des funérailles, des funérailles aux couleurs vertes des drapeaux du Hamas.
Photo: AP , JPost

Selon les documents de la cour recueillis par le Jerusalem Post, Azam Qiq avait affirmé lors de son entretien d’embauche n’avoir jamais était arrêté, ni même interrogé par la police israélienne. Pendant les trois années qui suivirent son engagement, Azam était un employé modèle, récompensé à deux reprises pour ses loyaux services.

Tout bascula à la mort de son père en Février 2006. Selon les dires du Consulat lors du procès, les “dinosaures” du Hamas étaient présents lors des funérailles, des funérailles aux couleurs vertes des drapeaux du Hamas. Six mois plus tard, le consulat apprit qui était le père de Qiq. Par ailleurs, un communiqué du Hamas, publié après la mort d’Hassan, le confirme :
“Les croyants et le mouvement de résistance islamique, le Hamas, considèrent le Prof. Hassan Suleiman Qiq, membre des Frères musulmans de Palestine et membre fondateur du Hamas, comme un maître, un professeur et un éducateur exceptionnel,”

Hassan Qiq était déjà connu par le Shin Bet (l’agence de sécurité israélienne) et était au cœur d’une enquête contre le Hamas à Jérusalem.
Un mois après la fin de l’enquête, Azam Qiq fut arrêté par le Shin Bet et accusé de dissimuler une valise contenant des documents en lien avec les finances du Hamas. Son frère Ziad, conseillé du représentant du Hamas à Jérusalem, fut également arrêté.

Quelques temps plus tard, le consulat découvrit qu’il avait déjà fait l’objet d’une arrestation à deux reprises : une première fois en 1988 pour tir de pierres, et une deuxième fois en 1989 pour avoir rejoint une organisation illégale. Pour chacune de ces arrestations, il s’est vu infliger une peine d’un mois de détention.

Licencié en 2006, il entama en 2007 un procès contre le consulat et le gouvernement américain pour cause de licenciement abusif. Il réclama presque 250 000 shekels de dédommagement. Le consulat se défendit déclarant qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de licencier Qiq.

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