La commission de révision a rejeté lundi la demande de révision de l’Allemand Rudolf Clövers, un Allemand condamné en 1997 à Montpellier à 12 ans de réclusion pour le viol de sa fille de huit ans qui affirme aujourd’hui ne pas avoir été violée, a-t-on appris auprès de la cour de cassation.
La cour de révision a rejeté sa demande “car il n’y a pas d’éléments nouveaux dans la procédure qui permettent de faire naître un doute”. La fille de M. Clövers, “Sabrina, s’était déjà rétractée lors du procès aux assises en 1997”.
M. Clövers a été condamné pour des viols sur ses deux enfants, sa fille de huit ans mais aussi son fils handicapé de 11 ans, à douze ans par la cour d’assises de l’Hérault en 1997.
Août 1996, Rudolf Clövers, sa femme et leurs enfants passent des vacances dans un camping à Sète (Hérault) lorsqu’une femme du camping entend des enfants pleurer dans une tente voisine de la sienne. Elle se rapproche et voit alors l’Allemand, caleçon baissé avec sa fille, alors que son fils venait de sortir de la tente. Elle le dénonce aux policiers.
Jugé coupable, M. Clövers ne peut pas faire appel et passe sept ans en prison avant de revenir en Allemagne.
En 2007, sa fille devenue majeure demande à le revoir et répète que son père ne l’a jamais violé.
Les révisions de condamnations criminelles restent rares en France. Le 14 décembre, la commission de révision des condamnations pénales avait décidé de saisir la cour de révision sur le cas de Loïc Sécher, condamné en 2003 notamment pour viols sur mineure. La victime, 14 ans à l’époque des faits présumés, affirme depuis 2008 avoir menti.
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