Amende avec sursis pour les présidents du GSF suite à une infraction au débit de boisson.

Durant la soirée du GSF du 14 mars dernier, de l'alcool de 4e catégorie, à savoir du pastis et du whisky, a été vendu sans autorisation légale. Les présidents du GSF ont été condamnés à des amendes de 300 € avec sursis. Photo archives DDM

Durant la soirée du GSF du 14 mars dernier, de l'alcool de 4e catégorie, à savoir du pastis et du whisky, a été vendu sans autorisation légale. Les présidents du GSF ont été condamnés à des amendes de 300 € avec sursis. Photo archives DDM
Durant la soirée du GSF du 14 mars dernier, de l’alcool de 4e catégorie, à savoir du pastis et du whisky, a été vendu sans autorisation légale. Les présidents du GSF ont été condamnés à des amendes de 300 € avec sursis. Photo archives DDM

Costumes sombres et visages sérieux, Pierre Bonnet et Jean-Louis Thole, co-présidents du GSF (Groupe sportif figeacois) se sont présentés hier matin au tribunal correctionnel de Cahors. Ces deux hommes, impliqués depuis de nombreuses années dans le monde associatif, comparaissaient pour infraction au débit de boisson lors d’une soirée organisée par le GSF le 14 mars dernier. Ils ont été condamnés à une amende de 300 € chacun avec sursis pour avoir vendu des alcools de 4e catégorie, à savoir du whisky et du pastis, sans autorisation légale. Le procureur, Éric Seguin, avait requis 500 € d’amende chacun avec sursis.

« Nous sommes responsables, admet Jean-Louis Thole à la barre, mais ce n’était pas une action délibérée de notre part. Nous n’avons pas prêté suffisamment attention aux boissons qui étaient servies. » Le procureur mentionne alors la charte de bonne conduite, signée entre les clubs de rugby et les services de la Jeunesse et des sports. Une charte qui évoque la sensibilisation aux problèmes d’alcool. « Nous ne sommes pas là pour alcooliser le public. D’ailleurs, je ne crois pas que le GSF ait été à l’origine d’un quelconque trouble à l’ordre public lié à l’alcool », répond Jean-Louis Thole. « Nous sommes bénévoles, nous ne pouvons pas tout maîtriser », ajoute Pierre Bonnet.

Et c’est exactement ce que dira leur avocat, Me Yassfy. « Nous avons affaire à des dirigeants de club qui s’investissent. Certes, ils sont responsables du manquement à la législation, mais cette législation, de plus en plus compliquée, dépassent les bénévoles. »

À l’annonce du jugement, les deux présidents se disent « satisfaits ». « Cela prouve que les instances comprennent qu’il s’agissait d’un fait involontaire et qu’elles ne remettent pas en cause le travail du GSF. Étant en tort, il est normal que nous soyons condamnés. Que cela serve d’exemple aux autres associations », conclut Jean-Louis Thole.

Karen Jouault.

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.