Il y avait de l’électricité dans l’air au tribunal, hier. La faute à deux énergumènes qui, au fond de la salle d’audience, ont menacé une jeune femme de défenestration ! Des menaces à peine voilées dans une affaire de harcèlement moral et sexuel.

C’était peut-être le plus calme de la famille, mais c’était pourtant bien D. D., Arrageois de 21 ans, qui faisait face au tribunal, hier après-midi. Il lui était reproché d’avoir agressé physiquement et sexuellement son ex-compagne, rue Grassin-Balédans. La malheureuse, en pleurs et manifestement traumatisée après des mois de harcèlement, était présente.

Suivie, épiée, surveillée, elle vivait depuis des semaines dans la crainte. Jusqu’au 10 juillet quand elle a été agressée sexuellement. D. D. avait pourtant été prévenu et condamné le 26 janvier à cinq mois de prison avec sursis pour des faits de même nature sur son ex-compagne, avec interdiction d’entrer en contact avec elle. En septembre, il doit encore être jugé pour violence, trouble de la tranquillité et violation de domicile.

Visiblement, D. D. n’accepte pas la rupture. Il aurait même été surpris en train d’escalader le balcon de son ex… L’affaire a été renvoyée au 25 août, pour permettre d’effectuer des expertises psychiatriques (pour D. D) et psychologique (pour sa victime). Mais l’information principale est venue du père du prévenu qui, à l’issue de l’audience, s’est emporté et a tenté d’interpeller la victime. Comme il avait déjà été rappelé à l’ordre par une substitut du procureur, il a fini en garde à vue. Des poursuites judiciaires pourraient être engagées.

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S. C.

La Voix du Nord

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