DORDOGNE. Dès aujourd’hui et pendant deux semaines, la cour d’assises va se pencher sur cinq affaires de moeurs

À partir d’aujourd’hui, la cour d’assises de la Dordogne est réunie à Périgueux pour trois semaines de procès. Cinq en tout vont s’y tenir, pour la dernière fois sous la présidence de Jean-Alain Nollen.

Viol sur mineur de 15 ans. Le premier procès, qui devrait se dérouler aujourd’hui et demain, est une affaire de moeurs comme l’ensemble des dossiers de cette session.

Sur le banc des accusés, un habitant de Montpon-Ménestérol de 45 ans doit répondre de viol sur mineur de 15 ans et agression sexuelle par personne ayant autorité. Entre 2003 et 2004, à Saint-Astier et à Saint-Barthélémy-de-Bellegarde, il aurait abusé de sa belle-fille âgée de 14 ans. C’est le père de la victime qui a révélé les faits.

Sadomasochisme. Du lundi 16 novembre au mercredi 18 novembre, les jurés de la cour d’assises devront se pencher sur un dossier complexe de corruption de mineur de 18 ans, viol et actes de torture et de barbarie en réunion. Trois personnes vont être jugées. Un habitant d’Eyliac de 54 ans, une femme de 44 ans, qui vit aujourd’hui en région parisienne, et la mère de la victime, âgée de 52 ans.

En 2000, la victime de cette affaire, une jeune femme alors mineure, a été retirée de sa famille. Elle a alors confié que ses parents et des amis à eux se livraient à des pratiques sadomasochistes auxquelles elle avait assisté ou avait été contrainte de participer.

Des actes qui auraient eu lieu entre février 1999 et octobre 2000, le week-end, et le plus souvent, à Sarliac, chez l’une des accusées, dans une pièce baptisée le « Donjon » et équipée de matériels divers liés à ces pratiques.

Lors d’une première instruction, les parents de la victime, un couple d’amis et l’homme de 54 ans, avaient été entendus et un non-lieu avait été rendu en septembre 2003.

Après une nouvelle demande de l’avocat de la victime, le dossier a été instruit une seconde fois à partir de mars 2004, concernant les mêmes faits et ces mêmes personnes. Les accusés ont toujours nié et estiment que la victime est « une affabulatrice ». Cependant, en cinq années de procédure, la partie civile n’a jamais varié dans ses déclarations et les experts estiment qu’elle est crédible et qu’elle n’a pas de tendances à l’affabulation.

Sur les cinq personnes visées dans cette affaire, deux sont décédées. Il s’agit du père de la victime et le mari de la femme de 44 ans.

Tous comparaîtront libres à ce procès dont le verdict devrait tomber mercredi 18 novembre.

Dans le Bergeracois. Jeudi 19 et vendredi 20 novembre, c’est un dossier bergeracois qui sera jugé à Périgueux. Sur les deux accusés, un seul sera présent, un jeune homme de 23 ans, incarcéré depuis 2007. Son complice présumé fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

En mars 2007, vers 2 heures du matin, à Bergerac, près d’une boutique, il aurait tenté de violer une jeune femme et l’aurait frappé.

L’accusé, dans le « déni total » selon les experts, est poursuivi pour tentative de viol, violences volontaires mais aussi tentative d’évasion étant donné qu’en avril 2007, il avait tenté de prendre la fuite à l’issue de sa présentation chez le juge d’instruction.

Viol en réunion. Lundi 23 et mardi 24 novembre, c’est une affaire de viol en réunion qui sera évoquée. Deux amis de 39 ans et 42 ans seront dans le box des accusés.

En octobre 2006, à Bergerac, les deux hommes auraient violé une femme de 41 ans, rencontrée dans un bar. À la fin de cette soirée arrosée, les deux compères avaient décidé de raccompagner la victime en voiture et, en cours de trajet, ils en auraient profité pour la violer.

En appel. Enfin, cette session s’achèvera par un dossier d’appel. La cour d’assises d’appel, et ses douze jurés, auront à se prononcer du mercredi 25 au vendredi 27 novembre sur une affaire de viol sous la menace d’une arme et des vols.

En mai 2007, l’accusé, un Bordelais de 25 ans, a violé une jeune femme de 24 ans, à son domicile, à Bordeaux.

L’homme avait tapé à sa porte. Elle lui avait ouvert et il l’avait menacé avec un couteau. Il lui avait demandé de lui remettre son portable, un ordinateur, des bijoux, de l’argent et l’avait violé.

L’agresseur avait été arrêté quelques jours après.

Auteur : J. M.
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