Brûlée vive en novembre 2005 par un Pakistanais qu’elle refusait d’épouser, Shérazade Belayni, 21 ans, sera confrontée pour la première fois depuis le drame à son agresseur, jugé de mardi à vendredi devant la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis.
Un flirt qui se transforme en drame. Mardi, s’ouvre devant la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis , le procès de Mushtaq Amer Butt, un jeune Pakistanais qui a brulé vif, en novembre 2005, Shérazade Belayni, 21 ans.
Au moment des faits, Shérazade est étudiante en BTS de comptabilité et une “fille belle et coquette”, selon une amie. Elle a rencontré Mushtaq en 2004: il est son référent de stage dans la boutique où elle travaille. Une relation amoureuse se noue entre les deux et Mushtaq souhaite l’épouser.
C’est alors que le calvaire commence. Shérazade rejette sa demande. Il la menace de mort, elle met fin à leur flirt et rencontre un autre garçon, Mohammed. Mushtaq menace de plus belle de la tuer ou de se suicider devant elle. Jaloux et violent, il la harcèle au téléphone, l’attend à la sortie du lycée, la suit. Shérazade et Mohamed se fiancent le 11 novembre.
Deux jours après, il asperge Shérazade d’essence son corps est brûlé à 60%. Plus de trois ans après, Shérazade, le corps et la partie gauche du visage atrophiés par les brûlures tente de retrouver une vie presque normale, selon son avocate. Elle a quitté son quartier de Neuilly-sur-Marne et vit à Paris où elle travaille à temps partiel dans une administration.
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