Berne | Ces personnes avaient investi dans les sociétés du financier bâlois Ambros Baumann.

ats | 18.10.2009 | 14:36

Des dizaines de Suisses de l’étranger ont été floués après avoir investi dans les sociétés du financier bâlois Ambros Baumann. La fraude de celui-ci s’apparente à un schéma Ponzi, comme dans l’affaire Bernard Madoff.

Les fonds évaporés s’élèveraient à 150-170 millions de francs, selon Me Thomas Collomb, mandaté par certains des victimes. Quant à ceux de ses plus de quatre-vingt clients, ils se montent à 10-15 millions environ. Les investisseurs lésés cherchent réparation en justice.

L’avocat fribourgeois déposera “tout prochainement” un rapport au Ministère public de la Confédération (MPC) afin que cette “affaire importante” soit portée devant le Tribunal pénal fédéral (TPF) de Bellinzone, a-t-il précisé.

Dans le collimateur, la banque Julius Bär, établissement à travers lequel les fonds auraient transité. Contactée par la TSR, celle-ci rejette les accusations portées à son encontre.

Mais l’opération n’est pas celle d'”un seul homme (Ambros Baumann), la banque lui a prêté ses guichets, ses comptes et surtout son excellente réputation”, a relevé Thomas Collomb.

En 2007 déjà, une plainte contre X avait été déposée au Tribunal cantonal du canton de Vaud dans l’optique de poursuivre le groupe Ambros Baumann.

Peu après la mort d’Ambros Baumann, en décembre 2007, le groupe a fait faillite. Les conclusions publiées sur le site internet de la société PEQ, mandatée par la FINMA pour liquider la société, esquissent les mécanismes de la fraude. Laquelle ressemble à un schéma Ponzi.

La société liquidatrice a par ailleurs chiffré les actifs encore existants à seulement 6,3 millions de francs.

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