Taubira accède au ministère de la Justice Née le 2 février 1952 à Cayenne, docteure en sciences économiques et en agro-alimentaire, la nouvelle garde des Sceaux est divorcée et mère de quatre enfants. Elle a été la première femme de couleur candidate à l’Elysée.
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Lettre ouverte du 14/6/12 à la ministre de la “justice”, Christiane Taubira
by Pascal Dazin on Thursday, June 14, 2012 at 2:31am ·
Objet : Violation de la Constitution française
Juge(s) et avocats voyous
Violences institutionnelles banalisées
Madame la Ministre,
Par la présente, je dénonce les actes de grande délinquance commis par des professionnels des métiers judiciaires dans mon département depuis une vingtaine d’année, couverts et étouffés par l’ensemble du personnel judiciaire concerné et ayant eu à connaître les faits, à l’exception du personnel des Prud’hommes.
Bien entendu, je ne considère pas être la seule victime de tels abus de pouvoir, et sais par expérience médicale et associative que ma résistance face à l’impunité de malfaisants n’est que le symptôme d’une dérive bien plus générale du troisième pouvoir se plaidant républicain.
J’avais antérieurement avisé l’une des anciennes garde des Sceaux, Madame Alliot-Marie, qui m’avait fait répondre que je devais « faire confiance à la Justice de mon pays », au moment même où elle proposait « le savoir-faire français » au gouvernement tunisien confronté au printemps arabe.
Vous trouverez ci-joint quelques pièces écrites illustrant la collusion tout sauf vertueuse de gens de « justice » pratiquant leur corporatisme de façon néo-mafieuse ou néo-féodale aristocratique, collusion que j’observe depuis que le temps que je l’endure, et ce sans jamais avoir rompu, même si je fus amené à plier.
Ces pièces prouvent le grave trouble à l’ordre public commis par des personnes dépositaires de l’autorité et n’étant plus que des complices, pour tout un chacun qui a encore sa morale et sa logique. Elles le prouvent sans contestation possible, même si toutes les ficelles et combines de procédures, légales et surtout illégales, furent manigancées pour m’exclure à l’époque de mon éjection professionnelle il y a près de 20 ans, et que d’autres délits réflexes sont commis depuis 3 ans pour me faire rentrer dans le rang des exploités confinés au silence et à l’exclusion judiciairement correcte.
Ces pièces sont édifiantes, tant par leur contenu, que par la façon tellement facile dont ceux que j’accuse et leurs complices procèdent pour échapper au juste châtiment républicain qu’ils ont largement mérité.
Comme je l’ai précisé d’entrée, ce qui m’apparait à ce jour exceptionnel (au sens statistique de l’adjectif), ce ne sont absolument pas l’ensemble des conduites d’autoprotection du personnel judiciaire, lesquelles ne se limitent pas aux actes délinquants de quelques opportunistes carriéristes des Côtes-d’Armor s’acharnant sur ma petite personne, mais bien la résistance que je suis parvenu, parfois d’extrême limite, à opposer à ces goujats non punissables agissant en réunion, clubs et autres petits comités harmonisant leurs pratiques en sourdine.
Ce fut d’ailleurs cette résistance, ou cette entrée en dissidence, qui attisèrent les manifestations parfois grotesques et même romanesques de leur haine durant les premières années, et précipita ensuite le nombre et l’accélération de leurs actes de délinquance commis de façon exceptionnellement claire depuis trois ans.
Voici un résumé des faits :
-En 1992, je fus illégalement expulsé de mes fonctions de médecin du travail. Mes activités associatives, visant à socialiser les séparations parentales, à les prévenir, à les sortir d’emblée des cabinets d’affaires judiciaires et ce en application de deux conventions ratifiées interdisant la discrimination des parents, déplaisaient à deux auxiliaires de justice membres du conseil d’administration du service privé de médecine du travail. Il s’agissait d’un avocat et d’un huissier, incarcéré peu après pour d’autres escroqueries, et redevenu huissier depuis.
C’est la directrice administrative, toute nouvellement embauchée dans ce service, qui m’apprit le motif de cette brutale éjection professionnelle, qui survenait peu de temps après ma brutale éjection paternelle par l’appareil judiciaire local, ces traitements brutaux m’ayant appris au fil des années de tortures mentales et de coups bas faciles, que Kafka et Boulgakov ne sont pas démodés, idée que j’ai conforté en recevant près de dix mille pères eux aussi maltraités par l’état sous prétexte de l’intérêt supérieur de leurs enfants, dont la plupart n’étaient plus ou pas assez solides pour entrer en dissidence comme je le fis moi-même.
Je fus condamné peu après mon éjection professionnelle dans un procès de Moscou pour abandon de ma famille, ce qui dans mon esprit, mais bien plus tard, fut la première médaille ou balle reçues au champ d’horreurs judiciaires familiales. Pour ma « défense », je fis valoir au juge correctionnel que sur le fond, j’entendais effectivement m’occuper de ma famille autrement qu’en donnant de l’argent à la famille reconstituée sous prétexte d’intérêt supérieur de la mienne, mais aussi, pour le détail de mon existence personnelle, que je n’avais plus du tout d’argent par suite d’un licenciement illégal commis lâchement par deux auxiliaires de justice entrés en conflit d‘intérêt avec moi. Aucune des preuves que j’apportais ne fut d’ailleurs contestée ni par le magistrat, ni par le procureur (qui demanda cependant et totalement hors propos de « condamner sévèrement un homme qui semait le chaos dans toute la région », ni surtout par l’avocat adverse, que pourtant je savais en relation avec les avocats et huissier dinannais.
Entérinant mes preuves, le juge me condamna à une peine symbolique, du moins dans son esprit se référant aux droits. Car au regard de mes devoirs fondamentaux, cette peine restait imméritée : légalement « valable », mais moralement injuste.
Il s’en suivit une série invraisemblable d’autres procès, tous ubuesques, visant à me terrasser, et je dois reconnaître que le petit potentat locorégional d’avocats, huissiers et juges a bien failli gagner cette guerre de harcèlements, puis une phase de pause durant laquelle j’ai récupéré quelques forces, et de justesse -comme par miracle- un équilibre budgétaire.
J’avais toujours été facilement éconduit dans les tribunaux professionnels dont chaque maillon, du parquet au siège, des cabinets d’avocats aux greffes, faisait obstacle à ce que je dépose plainte contre les escrocs en robe noire.
Mais quand en 2009 je me suis manifesté de nouveau, cette fois-ci aux Prud’hommes de Dinan au nom du droit du travail et plus en tant que père ou militant associatif de choc devant les juges professionnels, j’ai observé la panique et le déferlement d’actions illégales de la part du cabinet d’affaires et des complices successifs qu’il entraîna à sa rescousse, lui qui croyait bien en avoir fini avec leur proie terrassée 16 ans plus tôt, lui qui avait cru que j’étais définitivement emmuré dans l’invisible château d’If qu‘il m‘avait construit sur mesure, dans la toile d’araignées procédurales et le sac de nœuds parajudiciaires de leurs magouilles néo-mafieuses.
Aux Prud’hommes, je m’aperçus très vite que le témoin principal –la directrice administrative qui à l’époque était dépassée par les événements, et qui à présent est surprotégée par le même avocat bien que sous le coup d’un licenciement pour fautes- mentait sous serment, se contredisait en permanence, et qu’elle était grossièrement téléguidée par le cabinet d’affaires judiciaires qui se défendait d’ailleurs lui-même. Subornée, subordonnée, un vrai pantin.
Je portai donc plainte au pénal, et non sans peine, pour faux témoignages et subornation de témoin commise par auxiliaires de justice.
Pour ce qui concerne l’action prud’homale, la moitié des conseillers me donnèrent raison. C’était la première fois en 18 ans que des représentants de la justice ne m’éconduisaient ou maltraitaient pas, et ce n’est pas hasard si ce furent des juges non professionnels et donc moins corporatistes. Il y eut donc départage par une « juge professionnelle », et c’est là que de nouvelles infractions extrêmement graves furent commises par ce petit monde de voyous. Car le jour du jugement de départage, je m’aperçus de la grossière mise en scène entre le cabinet d’avocats, le faux témoin récidiviste, et la juge d’instance. Ces complices transformèrent une audience de justice républicaine en comédie de boulevard de bien mauvaise qualité pour le médecin du travail chevronné que je suis, découvrant leurs spéculations et élucubrations sensées les dédouaner au sujet des pratiques administratives de la médecine du travail.
Les propos imaginés en conspiration pour me faire perdre furent tellement imbéciles, que j’en avisai aussitôt par écrit la juge complice des suborneurs. Une fois de plus pris de panique, constatant que mes arguments effondraient leur honnêteté et leur crédibilité, cette juge et le cabinet d’avocats gommèrent alors totalement de l’ordonnance rendue les scènes de théâtre que je dénonçais, et me donnèrent tort pour d’autres raisons d’ailleurs quant à elles surréalistes et discordantes avec le restant des pauvres « débats » d’audience.
J’ai donc dû porter à nouveau plainte au pénal contre cette juge grossièrement coupable d’une escroquerie au jugement, complice d’avocats suborneurs et d’un faux témoin suborné, mais non sans mal , à nouveau : cette plainte se noie actuellement dans les méandres des chambres, cabinets d’avocats, procureur et de juges qui tous ont intérêt à étouffer la sinistre réalité judiciaire que j’observe de façon clinique, comme quand on interroge un grand pervers affabulateur pris dans ses contradictions et de plus la main dans le sac..
La juge d’instruction qui me reçut fit mine de ne rien comprendre. Malgré l’évidence de la supercherie d’audience et l’incroyable maquillage de l’ordonnance rendue dans la panique au vu de mes reproches incontournables, elle eut le culot de me demander « pourquoi je ne voulais pas croire que le juge avait simplement fait son métier ».
Dès que je fus sorti de son bureau, elle contacta le procureur (qui a dit que la justice était trop lente ?), lequel s’opposa à la minute même et sans que je le sache à délocaliser cette affaire. Je ne l’appris que bien plus tard, à savoir quand je reçus une ordonnance de la juge d’instruction en charge de mes plaintes pour faux témoignages, subornation de témoins par auxiliaires de justice, escroquerie au jugement, complicité de subornation de témoins par magistrat, et donc au total délits très graves, récidivistes, commis par des professionnels de justice agissant en bande organisée. Cette juge d’instruction affirme dans son ordonnance qu’il n’y avait aucune raison de suspecter les auxiliaires de justice que j’accuse avec tant de preuves accablantes pour le faire, ni pour interroger des témoins clé que je lui demandais de convoquer dans le cadre de l’instruction. Son ordonnance vaut le détour pour qui ferait une thèse sur une république bananière ou une dictature judiciaire. Mais aussi pour qui fera une thèse sur les conduites néo-féodales des nouveaux aristocrates en robes noires.
Synthèse et conduite à tenir
Je n’ai fait que résumer toute cette mauvaise comédie judiciaire commencée en novembre 1992, quand je fus expulsé de mon métier de médecin du travail.
Mon expulsion professionnelle, fomentée par quelques-uns de ces intrigants surtout parajudiciaires briochins et dinannais, fut non seulement illégale, mais parfaitement immorale, ourdie avec une certitude d’impunité que je n’ai jamais dans d’autres catégories socioprofessionnelles malgré ma riche expérience de médecin du travail.
Seize ans après élimination dans l’étouffoir judiciaire et par des coquins de justice, ma « résurgence »a totalement décontenancé ces gens de pouvoir trop immunisés, tant leur sentiment de supériorité et leur absence d’autocritique est ancré chez eux, comme jadis il l’était dans l’aristocratie.
Dès lors, ce petit monde de voyous en robes noires a multiplié les extravagances, les délits pénaux extrêmement graves, agglutinant autour d’eux sans aucun mal de nouveaux complices judiciaires et allant même jusqu’à plaider dans ses derniers écrits, de façon pitoyable si les actes de délinquance commis pouvaient encore attirer ma pitié, que j’aurais dû apprendre les « réalités judiciaires » à coup de condamnations supplémentaires dans les années 1990-2000, et que « ma bave de crapaud » n’atteint pas ces blanches colombes…
Comment un telle escalade dans la délinquance, l’outrecuidance et la mauvaise foi de personnages sensés représenter le pouvoir judiciaire s’explique t’elle, à côté de ce qui la rend possible, à savoir le privilège de l’autoprotection de cette corporation, d’ailleurs renforcée par l’un des derniers cadeaux lui étant accordé par le précédent chef d’état, conférant au CSM le nouveau droit de protéger des magistrats sans avoir aucun compte à rendre, aucune raison à donner, et aucun recours à craindre, ce qui est vraiment innovant en matière de privilèges judiciaires et de règles de droit des personnes?
Le narcisse judiciaire a remplacé la fleur de lys royaliste. La suffisance des nouvelles gens de robe a remplacé la vanité des anciennes, leur degré de fourberies possibles étant comparable à ce stade de dérive des institutions de la République. Dans cette « patrie des droits de l’Homme », fière de son image au risque de passer à présent pour vaniteuse dans le reste du monde, comment un père de famille, responsable, protecteur, investi dans ses missions parentales, en arriva t’il légitimement à se considérer comme un rescapé, après avoir enduré durant près de deux décennies une vie de chien de berger dans un monde de chiens de garde, alors même qu’il avait un métier bien mené, était respecté et respectable, avait enfin sa famille et assurait des engagements sociaux altruistes?
La réponse est simple : il vit dans un pays qui a renoncé à ses idéaux républicains à l’échelon le plus intime de la construction de son avenir, qui a renoncé à ses devoirs les plus simples envers les citoyens, c’est-à-dire au devoir de protection et d’attitude neutre et bienveillante à l’échelon de la vie de famille civilisée au profit de la petite enfance et des parents.
Il ne fut, par sa résistance, que l’enzyme vertueux précipitant les réactions immorales et illégales du lobby qui n’a su le mettre au pas et même le réduire au silence professionnel et associatif, ainsi qu’à l’inaction parentale idéologiquement correcte et judiciairement ordonnée de façon routinière dans les tribunaux français.
La France viole chaque minute ouvrée deux conventions qu’elle a ratifiées et dont les préceptes contredisent formellement ce qui se passe dans les cabinets d’avocats libéraux et les chambres des tribunaux gérant la parentalité sous prétexte d’intérêt supérieur de l’enfance. Sans aucun risque du moins pour eux, sans même le devoir de mémoire en cas d’effets pervers si fréquents, et donc sans devoir de suivi, sans remise en question personnelle ou collective, malgré les innombrables souffrances et passages à l’acte consécutifs à toutes ces captures banalisées, en termes d’exclusions, d’éducation biparentale sabotée, de naufrages névrotiques ou comportementaux d’hommes rejetés sous prétexte qu’ils sont des parents secondaires.
Car c’est chaque jour à présent que la presse est obligée de faire part -le plus brièvement possible- de la partie émergée des conséquences tragiques d’une normalisation judiciaire des séparations parentales, laquelle sévit à grande échelle depuis 40 ans et entraîne une myriade de situations psychologiques catastrophiques pour les enfants et parents victimes. La presse donne aussitôt la parole au procureur local qui impose ses phrases type en guise d’explication policière et répressive, parlant de « déprimés » ou de « forcenés » avec un négationnisme consternant au sujet des vraies racines du mal, qu’il s’agit de laisser enfouies.
Même les médiations parentales ont été récupérées par le lobby judiciaire. Je me souviendrai toujours d’une explosion de mauvaise joie d’une avocate au lendemain de la loi de 2002 : « vous direz à Dazin qu’on a gagné : c’est nous qui ferons les médiations », comme je n’oublierai pas les propos irrecevables de cette chef de service des affaires civiles, ancienne juge aux affaires familiales, qui m’asséna « vous pouvez frapper à toutes les portes, c’est nous qui décidons. De votre vivant rien ne changera. Ma dernière décision avant d’accéder à mon poste entraîna un suicide et un meurtre : je n’ai aucun état d’âme ».
La France ne respecte plus ses lois cardinales de fonctionnement républicain. Avec la complicité des trois pouvoirs, les gens de robes noires managent et exploitent de façon autoritaire les familles déjà plongées dans le désarroi voire la douleur, causant des souffrances supplémentaires souvent irréparables.
Les gens de robes noires exploitent le filon de l’enfance comme jadis les gueules noires étaient exploitées par les Mines au détriment de leur santé physique et si souvent de leur vie : rien ne change, tout se transforme donc, mais c’est pire encore, puisque ces souffrances endurées ne le sont plus au titre du redressement de la nation, dans le déni des maladies professionnelles puis de leur gravité, mais exclusivement au profit d’une corporation très favorisée socialement et irresponsable au sens pratique du mot.
L’enfance n’a jamais autant été le prétexte à exploitation mercantile ; c’est un scandale d’état, c’est une honte pour notre pays qui voit fondre les acquis du CNR, originaux non seulement en Europe mais aussi dans le monde entier, et qui les voit fondre au bénéfice exclusif de professions ultralibérales, faisant argent facile de tout bois précieux.
Percival Pott décrivit les cancers mortels du scrotum frappant les petits ramoneurs anglais contraints à descendre dans les cheminées. Villermé décrivit la misère frappant l’enfance et les conséquences sur leur santé. Je ne fais pas qu’observer ou analyser la grande misère morale des enfants qu’on ampute des bienfaits d’une éducation biparentale sous prétexte d’affaires judiciaires illégales et néanmoins normalisées. J’accuse un lobby, protégé par l’état, et qui pire est, se revendiquant gardien de nos droits.
Qu’un homme ait su résister contre ce système amoral et illégal, puis qu’il ait attaqué sur son propre terrain quelques voyous tellement habitués à l’impunité et aux magouilles occultes entre complices, qu’un homme donne un coup de pied dans cette fourmilière, et il déclenche aussitôt une cascade d’affolements se traduisant par toute une série de surenchères grossières dans la délinquance.
Ce n’est pas d’hier que mon diagnostic social est fait. A côté des lourds problèmes économiques liés à une culture du profit et du bénéfice non partagé au profit de puissants qui n’ont pas plus ni moins de mérite que celles et ceux qu’ils font travailler ou mettent au chômage, le fléau des séparations parentales cyniquement judiciarisées représente une catastrophe, un véritable crime contre la Civilisation, quand on mesure qu’il serait tellement facile de respecter la loi, de mettre en place des structures socio-préventives dignes de notre enfance et des parents, de mettre hors jeu d’emblée et sauf délit, le personnel judiciaire et para judiciaire, d’épauler équitablement tous les parents sans les discriminer, de soutenir au mieux les responsabilités parentales de chaque parent de tout enfant exposé au risque de séparation parentale.
La loi de la jungle judiciaire a terrassé les règles de l’éducation civilisée de nos enfants, a mis à bas l’article 55 de la Constitution dont le chef d’état est pourtant garant, ordonnant que notre république sociale respecte les conventions ratifiées. Celles-ci imposent en l’espèce que nulle discrimination d’état ne frappe les gens (article 14 de la CESHLF), que nulle discrimination ne frappe les enfants quelle que soit la situation de leurs parents, que nulle discrimination ne frappe les parents de tous les enfants (Articles 2, 9, 16, 18 et 29 de la CIDE).
Pour plagier Madame Alliot-Marie citée en début d’exposé, mais rendre ses propos un peu plus vertueux, je forme des vœux pour que nos grands élus déploient leur savoir-faire républicain afin d’assainir les pratiques judiciaires exorbitantes du droit conventionnel, colonisant la société au lieu de sobrement la défendre, et que nous puissions enfin avoir confiance dans le fonctionnement d’une république sociale, réconciliée avec ses idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité.
Je vous remercie pour votre attention.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, mes salutations distinguées.
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