L’enseignant poursuivi pour des violences sur un policier lors de la visite de Nicolas Sarkozy le 12 janvier dernier à Saint-Lô a été condamné à trois mois de prison avec sursis.

Manifestation lors du déplacement de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô, dans la Manche, le 12 janvier dernier (Reuters)

Manifestation lors du déplacement de Nicolas Sarkozy à Saint-Lô, dans la Manche, le 12 janvier dernier (Reuters)

Le professeur d’histoire-géographie poursuivi pour des violences sur un policier lors de la visite de Nicolas Sarkozy le 12 janvier dernier à Saint-Lô (Manche) a été condamné mardi 22 septembre à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Coutances (Manche). Pascal Besuelle, qui a aussitôt annoncé son intention de faire appel, a également été condamné à payer 1.000 euros d’amende et 500 euros de dommages et intérêts au fonctionnaire de la Brigade anti-criminalité (BAC).
Le 8 septembre dernier, le procureur de la République de Coutances François Gosselin avait requis deux mois de prison avec sursis après avoir décrit Pascal Besuelle comme “une personne honorable, un professeur de qualifié”. “Mais sa présence, et les photos l’attestent, prouve que c’est bien lui qui était à cet endroit-là avec un comportement d’agression”, avait-il ajouté.

L’enseignant reconnu par le policier

Au cours de la visite présidentielle à Saint-Lô, un fonctionnaire de la BAC qui venait d’interpeller un jeune avait été bousculé et frappé par plusieurs manifestants. Le policier avait à cette occasion formellement reconnu Pascal Besuelle, professeur d’histoire-géographie à Cherbourg (Manche) et membre ce jour-là du service d’ordre intersyndical, en tant que militant de la Fédération syndicale unitaire (FSU).
L’enseignant a toujours démenti avoir participé aux incidents, même s’il reconnaît s’être trouvé sur les lieux. Dans cette affaire de violence, un autre manifestant, qui a reconnu les faits, comparaîtra prochainement devant ce même tribunal. Cette visite présidentielle entachée d’une manifestation et de heurts avec les forces de l’ordre avait provoqué la mutation-sanction du préfet de la Manche Jean Charbonniaud et du directeur général de la police Philippe Bourgade.

(Nouvelobs.com)

NOUVELOBS.COM | 22.09.2009 | 11:48
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