- 18 ans pour l’agression de sa femme
- Dix ans pour avoir tenté de tuer sa femme
- Lionel Cardon: un verdict
- L’accusée accouche
- 8 ans pour le père du «bébé secoué»
- Quinze ans pour des braquages et des casses …
- Ils avaient braqué un couple de retraités
- Une scène de crime présumée difficile à reconstituer
- Braquage d’un bureau de tabac
- En deux mois, sept vols à main armée
- Séquestration
- Un policier
- L’antisémitisme au cœur d’un procès
- Les procès débutent aujourd’hui
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AFP
Un homme de 31 ans a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Chartres à 3 ans de prison dont un an ferme, pour avoir secoué son enfant de six mois, entraînant des dommages irréversibles. Sa compagne a écopé d’une peine de douze mois avec sursis et mise à l’épreuve. L’enfant, aujourd’hui âgé de 3 ans est partiellement paralysé et handicapé à 80 %. Il est placé dans une famille d’accueil.
Durant l’audience, le couple a nié avoir fait subir des violences à son enfant, expliquant qu’il s’agissait d’un accident, en l’occurrence, une chute dans la baignoire, mais les constatations médicales réalisées par les médecins du CHU de Rouen à l’époque des faits, en 2006, ont laissé à penser le contraire.
L’enfant avait été pris en charge dans un état comateux par les médecins de l’hôpital qui avaient remarqué un certain nombre de présomptions du syndrome du bébé secoué : hématomes sous-dural, hémorragie rétinienne et divers hématomes sur le corps.
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Une manifestation organisée par un collectif anticarcéral samedi à Poitiers pendant un festival culturel a dégénéré, avec des actions organisées de casseurs.
Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux au cours de sa visite dans le centre-ville de Poitiers. (AFP)
Des peines de prison ferme de un à quatre mois avec mandat de dépôt, ont été infligées dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 octobre par le tribunal correctionnel de Poitiers, à trois des huit personnes jugées dans le cadre des violences survenues samedi dans la cité poitevine.
Les cinq autres suspects ont été condamnés des peines avec sursis allant de deux à six mois, après une audience qui aura duré plus de huit heures et 45 minutes de délibéré.
L’homme de 51 ans, sans emploi, a été condamné à huit mois de prison, dont quatre fermes et les deux étudiants de 18 ans, à six mois dont un ferme, avec mandat de dépôt. Tous trois ont été emmenés à la maison d’arrêt de Vivonne.
Le ministère public avait requis pour les trois, 18 mois dont 10 fermes.
Ces trois décisions ont été accueillies par des cris et des pleurs de la part de la trentaine de jeunes rassemblés dans la salle d’audience et de 40 autres à l’extérieur, en bas des marches du palais de justice.
“Parodie de justice”
Les huit personnes étaient jugées en comparution immédiate pour “dégradations volontaires, dégradations de biens publics, coups et blessures sur argent de la force publique dans l’exercice de leurs fonctions”. Elles ont dix jours pour faire appel.
Une neuvième personne interpellée, une mineure, comparaîtra devant le tribunal pour enfants de Limoges, d’où elle est originaire. Dix-huit personnes avaient été interpellées après les violences.
“C’est une parodie de justice. Pendant ce temps là, les responsables sont dehors. C’est plus facile d’arrêter les voleurs de pommes”, a déploré Me Simone Brunet, conseil de quatre suspects dont les deux jeunes condamnés à un mois de prison ferme.
“Je vais essayer avec le juge d’application des peines de transformer la prison ferme par le port d’un bracelet électronique“, a-t-elle précisé.
La visite d’Hortefeux a pesé
“Lorsque vous avez un ministre d’Etat qui se déplace le jour de l’audience alors qu’il sait pertinemment que les personnes réellement responsables ne sont pas là, c’est automatiquement une pression sur le parquet”, a-t-il souligné.
Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux avait souhaité dans l’après-midi après avoir constaté les dégâts et rencontré des victimes, que la justice “sanctionne et durement” les casseurs.
Une manifestation organisée par un collectif anticarcéral samedi à Poitiers pendant un festival culturel a dégénéré en violences, avec des actions organisées de casseurs.
Une quinzaine de vitrines ont été brisées ou endommagées, des abribus et des cabines téléphoniques détruits, du verre éparpillé dans deux rues piétonnes, avec des tags sur différents monuments.
Selon les autorités locales, les casseurs masqués et cagoulés ont opéré comme un commando “très bien organisé”. Une information judiciaire pour “organisation d’un attroupement armé” a été ouverte pour “rechercher les personnes à l’origine de cette manifestation”.
(Nouvelobs.com)
Au cours d’une dispute avec sa femme, il l’aurait « bousculée ». Seulement, elle a atterri deux mètres plus loin, grièvement blessée…
Ce genre de disputes n’arrive que trop fréquemment. Mais toutes ne se règlent pas devant le tribunal. Beaucoup trouvent une issue dans la médiation ou les stages mis en place par le tribunal pour les maris trop violents. Dans le cas de Christian U., impossible : les blessures infligées à son épouse étaient trop graves. Pourtant, il assure que le 23 avril 2008, dans leur maison d’Angres, il n’a fait que « la bousculer » d’une « tapette sur le visage » – d’après ce qu’il a raconté aux policiers parce qu’il n’est pas venu au tribunal.
Elle n’en a pas du tout gardé les mêmes souvenirs. D’après elle, il venait de rentrer du travail quand il s’est octroyé une bouteille de whisky. Rien que ça. Bien assez pour l’échauffer et déclencher un flot d’insultes. De la « bousculade », elle ne se souvient que fort peu : projetée à presque deux mètres, elle a sombré quelques instants dans l’inconscience, avant d’être emmenée à l’hôpital. Partie pour de longs mois de soins.
Circonstance aggravante : elle est invalide à 80 %. Elle a subi trois opérations à coeur ouvert et enduré une longue rééducation. « Sa jambe s’est retournée » dans la chute, explique Me Robert. Le tribunal lui a accordé 1 500 E de provisions en attendant qu’un expert statue sur son état. La peine, elle, a été fixée à 6 mois avec sursis contre le mari. Deux fois plus que requis par le parquet. •
vendredi 14.08.2009, 04:42 – La Voix du Nord
De l’intimité violente d’un couple au tribunal correctionnel.
À la barre du tribunal correctionnel, un jeune homme de 22 ans prévenu pour violences conjugales, des faits qui se sont déroulés le 29 juillet Fabien se présente donc devant les juges en comparution immédiate. « Il y a chez ce couple une ambiance délétère », confiera l’avocat de la victime. C’est le moins que l’on puisse dire. Depuis des années, le jeune couple se déchire, se dispute, s’affronte aussi bien verbalement que physiquement et ce devant leurs trois enfants âgées, de 5 ans et demi, 3 ans, et un an. Dans la nuit du 29 juillet, Fabien (1) rejoint son domicile passablement éméché. Il n’en faut pas plus pour qu’une nouvelle dispute éclate entre lui et sa concubine, Nathalie. Bien entendu, les versions divergent sur le scénario de la soirée. Des claques, des gifles, des coups de poing fusent de part et d’autre. « On s’est frappé mutuellement », insiste Fabien à la barre. « Je ne lui ai jamais donné de coups de poing, je voulais simplement l’humilier comme elle m’humilie », poursuit-il. Et au prévenu de décrire l’ambiance détestable qui habite le couple. Lui, qui boit régulièrement, qui s’affirme violent lorsqu’il ne supporte plus les « provocations » de sa concubine, crachats, gifles, qui parfois se taillade les veines aux avant-bras… « Pourquoi vous ne vous séparez pas ? », demande la présidente du tribunal. « On a essayé mais elle me rappelle en pleurant, puis il y a les enfants », rétorque le prévenu « Mais qu’envisagez-vous pour l’avenir ? », s’interroge la présidente du tribunal. Fabien semble hésiter, le grand flou sans doute, puis il murmure: « Il faut trouver une solution pour les enfants ». La partie civile parlera malheureusement d’un dossier classique et trop fréquent mais aussi un dossier inacceptable » Elle a fait le choix de déposer plainte, ce n’est pas facile », précisera Me De Rinaldo. Le procureur se montrera inflexible ,décrivant Fabien comme « un garçon violent, qui ne supporte pas la frustration, alcoolique aussi, « et demandera un an de prison dont six mois avec sursis. Le défenseur de Fabien, Me Esssabir, parlera d’un couple « je t’aime moi, non plus. Il faut trouver une solution sage, il souhaite déménager, il faut trouver une peine appropriée », lancera-t-il au tribunal. Tribunal qui, après délibération, condamnera Fabien à deux mois de prison ferme avec obligation de soins.
1- prénoms d’emprunts
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