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Cinq jeunes ont été condamnés lundi à des peines allant de 3 mois de prison avec sursis à 18 mois ferme pour des violences commises lors des incidents qui ont éclaté après le report du match OM-Paris SG, le 25 octobre.

Cinq jeunes ont été condamnés lundi par le tribunal correctionnel de Marseille pour des violences commises lors des incidents qui ont éclaté après le report du match OM-Paris SG, le 25 octobre. La peine plus lourde a été prononcée contre Tabyen Mapoto, 25 ans, condamné à 18 mois de prison ferme pour violences sur dépositaire de l’autorité publique en récidive, rébellion, menace de mort et dégradations. Le prévenu devra verser des dommages-intérêts pour préjudice moral aux policiers qui s’étaient portés parties civiles.

Le jeune homme avait déjà été condamné pour viol et violences et bénéficiait d’une mesure de libération conditionnelle au moment de son interpellation. Son avocate, Me Isabelle Grenier, a indiqué qu’elle allait faire appel.

Une dizaine de blessés

Tous les autres prévenus marseillais, interpellés lors des incidents du 25 octobre, ont été condamnés pour violences sur dépositaire de l’autorité publique. Jean-Guillaume Court, 19 ans, a été condamné à trois mois de prison ferme tout comme Lies Benniche, 18 ans, tandis que Mohamed Belaïd, 18 ans, a écopé de quatre mois ferme et Michel Schembri, 19 ans, de 3 mois avec sursis

Après le report surprise du match choc OM-PSG pour cause de grippe A(H1N1), des échauffourées ont opposé le 25 octobre plusieurs centaines de Parisiens, Marseillais et forces de l’ordre, faisant une dizaine de blessés légers parmi les supporteurs.

le 16 novembre 2009 à 17:48

AP

Le demi de mêlée néo-zélandais Byron Kelleher, qui comparaissait mercredi à Toulouse devant la justice dans le cadre de la procédure du plaider coupable pour “conduite en état d’ivresse manifeste” et “violences en réunion”, a été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis et 3.500 euros d’amende.

Le joueur du Stade toulousain âgé de 32 ans a reconnu dans le cadre de cette procédure les faits qui lui étaient reprochés. Pour Michel Valet, procureur de la République de Toulouse, ce “dossier a été traité de façon neutre”, précisant que la “qualité de rugbyman de l’un des protagonistes n’est pas entrée en ligne de compte”.

Au moment des faits, dans la nuit du 11 au 12 septembre, le rugbyman était accompagné de deux amis lorsque a eu lieu l’altercation avec un automobiliste à la suite d’un accrochage. Le joueur avait tenté de prendre la fuite, mais avait été rattrapé par le conducteur de la voiture percutée. Les deux hommes en sont venus aux mains vers 3h du matin. De plus, d’autres personnes sont intervenues lors de cette altercation, avec des échanges de coups supplémentaires.

Une enquête en flagrance avait été ouverte par le parquet. Deux personnes avaient porté plainte avant de la retirer quelques jours plus tard.

Le Néo-zélandais Kelleher, qui a rejoint Toulouse en 2007, a disputé 57 matches pour les All Blacks entre 1999 et 2007. Il a remporté le titre de champion de France avec Toulouse en 2008. AP

AFP 01.10.09 | 16h50

Le tennis féminin s’était donné rendez-vous jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris, à l’occasion du procès de trois anciennes joueuses, poursuivies en diffamation par l’ex-numéro 1 française Nathalie Tauziat dans une affaire en lien avec son ancien entraîneur Régis de Camaret.

Régis de Camaret a été écroué du 15 février au 1er juin 2007 à la suite de plusieurs plaintes, dont celles de l’ancienne joueuse de haut niveau Isabelle Demongeot, déposées contre lui pour des viols qui auraient été commis sur des mineures entre 1977 et 1989, à une époque où il dirigeait le centre d’entraînement des Marres à Saint-Tropez (Var). Il a depuis été renvoyé aux assises, mais il a fait appel de cette décision.

M. de Camaret a également entraîné Nathalie Tauziat avec qui il a dirigé une académie de tennis à Capbreton (Landes).

Dans le volet diffamation de cette affaire, la première joueuse française de 1987 à 1995 et 3e mondiale en 2000 met en cause Isabelle Demongeot, Catherine Tanvier et Isabelle Amiach, et les médias qui les ont interviewées : AFP, JDD, Nouvel Observateur, L’Equipe, 20 Minutes, Métro, AOL, La Provence, Sport et Vie ou Le Monde.

Au printemps 2007, les trois joueuses ont prétendu que Nathalie Tauziat avait été informée dès 1989 des viols imputés à Régis de Camaret sur Isabelle Demongeot et qu’elle n’avait rien dit.

Estimant qu’on lui imputait d’avoir “cautionné un viol sur mineure”, Nathalie Tauziat a depuis porté le contentieux en justice.

Après avoir évoqué sobrement cette “affaire terrible”, au cours de laquelle, Régis de Camaret, “un véritable gourou”, l’a violée durant neuf ans”, Isabelle Demongeot a raconté sa version.

“Le jour où je me suis exprimée face à Nathalie, j’ai dit que j’avais subi des viols répétés de la part de mon entraîneur et que je voulais partir car je ne pouvais plus subir cette emprise”, a-t-elle relaté. “Elle m’a répondu que ce n’était pas son problème, que c’était le meilleur entraîneur du monde et qu’elle allait continuer à travailler avec lui”.

“Je n’attendais pas qu’elle dénonce les faits (…) mais “peut-être qu’elle me tende la main”.

Quand Isabelle Demongeot a annoncé qu’elle partait, “on n’a pas du tout parlé” des viols, a contredit Nathalie Tauziat, les mains dans les poches.

“Je ne l’ai jamais su jusqu’au jour où on a incarcéré M. de Camaret”, a assuré celle qui est depuis devenue l’associée de l’entraîneur qui l’a menée au sommet. De toute façon, “vous me voyez jouer avec quelqu’un qui me dit que mon coach l’a violée?!”, s’est-elle emportée.

“Pour moi, Régis de Camaret, est un second père”, “je n’ai pas eu l’impression pendant dix ans qu’Isabelle avait un problème avec M. de Camaret”, a-t-elle ajouté, sans accuser directement ses anciennes amies de mensonge, mais s’interrogeant toutefois sur leur éventuelle jalousie à son égard.

Le tribunal devait mettre sa décision en délibéré à cinq semaines.

Samy Mouhoubi, le jeudi 24 septembre 2009 à 04:00

Rare qu’un condamné remercie avec autant d’empressement un tribunal pour l’avoir condamné. C’est pourtant bien l’attitude singulière qu’a adoptée, sans prendre de gants, Lionel Cali après avoir écopé de dix-huit mois de prison avec sursis.

Cette ex-star de kick-boxing, vice-champion d’Europe 2008, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Draguignan qui l’a reconnu coupable d’une attaque et d’un vol contre deux buvettes de boulistes sises dans le département du Var. La condamnation a été assortie d’une mise à l’épreuve pendant trois ans et d’une obligation de rembourser l’une des deux victimes, l’autre ayant récupéré l’argent soustrait.

Lionel Cali, 24 ans, cinq fois champion de France de kick-boxing avait été interpellé, le 21 juin 2009, par les gendarmes dans un squat de Brignoles (Var). Il venait d’attaquer, cagoulé, les deux serveuses de la buvette du club bouliste local, en s’emparant des 352 euros qu’elles contenaient.

Un casse minable pour une somme modique. Rien de bien reluisant. Surtout pas grand-chose de la part de l’ex-champion pour tenter d’expliquer son geste à l’issue de son arrestation. Au cours de son audition par les gendarmes, Lionel Calli, bouliste émérite par ailleurs, avait en outre reconnu un précédent chapardage, le 14 juin, à Flassans-sur-Issole (Var).

Il avait alors dérobé 1.270 euros dans la caisse de la buvette qu’il avait dépensés dans les boîtes de nuit et les restaurants de la région. Dans le prétoire, le jeune prévenu a fait amende honorable et assaut d’amabilités.

« J’ai complètement déraillé, j’avais des crédits, je venais de me séparer de ma copine et j’avais quitté le domicile de mes parents », a-t-il expliqué, remerciant sur-le-champ « la justice de (lui) avoir ouvert les yeux ».

« Pardon »

Une atmosphère de concorde moyennement goûtée par le procureur Philippe Guémas qui s’est étonné de « cette ambiance surréaliste, presque familiale » entre agresseur et victimes.

Droit dans ses bottes, le représentant du ministère public, ignorant le repenti apparemment sincère, a requis deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l’épreuve contre l’ex-champion figé dans le box, bras ballants sans gant, laissant au tribunal l’opportunité d’un mandat de dépôt. Il n’a pas été suivi.

Les faits incriminés, désormais jugés, appartiennent au passé. Depuis lors, Lionel Cali travaille le week-end dans un établissement de nuit. Il a ouvert une salle de boxe et donne des cours bénévoles.

Comme pour mieux souligner la quasi-rédemption du prévenu, l’une de ses victimes lui a accordé, à la barre, son « pardon ». Une autre n’a réclamé que le strict nécessaire, le remboursement du butin.


Braquage avorté à Sucy-en-Brie

Un jeune homme de 16 ans, interpellé samedi 19 septembre, à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), après une tentative de braquage d’une banque, a été écroué, lundi 21 septembre au soir, après avoir été mis en examen, à Créteil, notamment pour « vol à main armée », a-t-on appris de source judiciaire. Son complice, âgé de 18 ans, a été placé sous contrôle judiciaire après sa mise en examen, selon la même source.

Les deux jeunes gens, habitant en Seine-Saint-Denis, se sont attaqués, samedi, à une agence de la Société Générale située à Sucy-en-Brie. Ils avaient retenu pendant quelques minutes une vingtaine de personnes – clients et employés confondus – dans un sous-sol de l’établissement. Personne n’avait été blessé.

Tous deux avaient finalement été interpellés sur place après l’échec de leur opération. Le mineur écroué était déjà connu des services de police pour des affaires relevant de trafic de stupéfiants et d’extorsion avec violence.

Edition France Soir du jeudi 24 septembre 2009 page 7


NOUVELOBS.COM | 15.08.2009 | 13:59

Le nageur Américain avait été victime d’un accident sans gravité jeudi. Il n’avait pas fait refaire son permis dans l’Etat du Maryland, alors que c’est une obligation légale.

Après l'accident de Michael Phelps (Sipa)

Après l’accident de Michael Phelps (Sipa)

Michael Phelps va devoir passer devant un juge car il n’a pas pu présenter son permis de conduire à la police de l’Etat du Maryland, a indiqué la police samedi 15 août. Jeudi, le nageur américain a été victime d’un léger accident sur la route à Baltimore. Un véhicule l’a percuté en brulant un feu rouge. La conductrice en tort, Amanda Virkus, a été hospitalisée pour des douleurs au dos. Michael Phelps avait mal à la cheville mais n’a pas sollicité d’aide médicale. Les deux passagers n’ont pas été blessés.

Un permis de conduire non valide

Lors du contrôle de police qui a suivi l’incident, le nageur n’a pas pu fournir un permis de conduire établi dans le Maryland, chose nécessaire selon la loi en vigueur dans l’Etat. Son permis de conduire est établi dans le Michigan, où il s’entraînait à Ann Arbor. Mais lorsqu’il est revenu s’entraîner dans sa ville natale de Baltimore, dans le Maryland, en 2008, pour préparer les Jeux Olympiques, il n’a pas fait refaire son permis.
S’il n’a eu aucune amende, le nageur détenteur de huit médailles d’or olympiques, devra quand même se présenter devant un juge. Il a admis avoir bu une bière environ une heure avant l’accident, mais il n’a présenté aucun signe d’ébriété, d’après la police. Michael Phelps est revenu des Championnats du monde de Rome, fin juillet, avec 5 médailles d’or.
(Nouvelobs.com)

Des fans devant le tribunal à Manchester

Une finale de Coupe de l’UEFA, ça se gagne également dans la rue. Le millésime 2008 n’a pas échappé à son lot de bourre-pifs, bagarres alcoolisées et autres scènes de rapprochement entre les peuples.

Lors de la victoire du Zénith sur les Glasgow Rangers à Manchester, de violents échanges en ville avaient donné lieu à quelques arrestations. Aujourd’hui, treize supporters, dont deux mineurs, ont comparu devant un tribunal de Manchester. Deux d’entre eux sont aussi accusés de violences contre un policier.

Sur les 13 hommes, 10 habitent à Glasgow ou ses environs et trois dans la région de Manchester. De nombreux fans des Gers s’étaient rendus dans le Nord de l’Angleterre sans billet. Pas grave, la mairie avait installé un écran géant sur l’une des places principales.

Le hic, l’écran n’a pas fonctionné, ce qui « semble avoir été l’élément déclencheur des heurts », a expliqué lundi le procureur du tribunal de Manchester Andrew Holt. S’en est suivi un affrontement de plusieurs heures dans le centre-ville entre la police et quelques centaines de supporters.

Au moins 15 policiers avaient été blessés. Les accusés sont convoqués à nouveau le 5 octobre devant ce même tribunal.

MF

  1. Ullrich
  2. Rachat de l’OM: Jack Kashkar
  3. Christian Bîmes Bîmes en sursis
  4. TYR Des Mondiaux sous le signe de la combine
  5. Rachid Ramzi
  6. Hamilton
  7. Le club de Séville
  8. NAT-CNOSF
  9. LSept athlètes russes jusqu’en 2011 Le TAS suspend
  10. Pays de Galles : conflit entre clubs Rugby – La justice va trancher
  11. Léonard Favre
  12. Mannini et Possanzini
NOUVELOBS.COM | 25.07.2009 | 12:45

Le joueur du Los Angeles Galaxy avait invité un supporteur en colère à descendre sur la pelouse pour s’expliquer.

David Beckham (Reuters)

David Beckham (Reuters)

David Beckham a été condamné, vendredi 24 juillet, à verser une amende de 1000 dollars (704 euros) pour avoir provoqué des supporteurs de son club, le Los Angeles Galaxy. La Major League Soccer lui reprochait d’avoir, selon une vidéo, invité des supporteurs de Los Angeles à descendre sur la pelouse et d’avoir tenté de franchir une barrière de sécurité avant d’être arrêté par un stadier à la mi-temps.

“Venez serrer ma main”

Le dérapage s’est produit lors du match contre l’AC Milan dimanche 19 juillet. Les supporteurs n’avaient pas apprécié le fait que David Beckham soit prêté à l’AC Milan en fin de saison dernière. L’un d’eux aurait sauté sur la pelouse avant d’être intercepté par la police. “Ce qu’il a crié n’était pas très gentil, il avait dépassé les limites, je lui ai dit: vous avez besoin de vous calmer et venez serrer ma main, et c’est là qu’il a sauté sur la pelouse,” avait déclaré David Beckham.
“Nos joueurs ne devraient jamais se conduire d’une façon laissant à penser aux supporteurs qu’ils peuvent descendre sur la pelouse”, a déclaré Don Garber, patron de la Major League Soccer, pour justifier l’amende.
(Nouvelobs.com)

Le DJ attaqué par Steven Gerrard, qui comparaît depuis mardi pour coups et blessures volontaires, a indiqué mercredi avoir reçu une «avalanche» de coups de la part du joueur.

Steven Gerrard comparaît depuis mardi pour coups et blessures volontaires. (REUT)
Steven Gerrard comparaît depuis mardi pour coups et blessures volontaires. (REUT)

Le DJ attaqué par Steven Gerrard dans un bar le 29 décembre 2009 a indiqué mercredi, lors du procès du capitaine des Reds, avoir reçu une «avalanche» de coups de la part du joueur après lui avoir refusé le contrôle de la programmation musicale. Gerrard comparaît depuis mardi devant ce tribunal pour coups et blessures volontaires.

Marcus McGee, 34 ans, avait été blessé au visage lors de cette bagarre. La victime affirme avoir été frappée par plusieurs personnes accompagnant Gerrard et par le joueur. «Je me souviens d’une avalanche de coups sur ma figure mais je ne savais pas qui avait fait quoi, a-t-il indiqué. Lorsque j’ai vu les images (à la télévision), il est devenu évident que Gerrard m’avait frappé plusieurs fois, peut-être trois fois. Mais je ne pouvais pas le savoir le soir même.»

«Comme un boxeur»

Mardi, le milieu de terrain de Liverpool a été comparé à un «boxeur» par le représentant de l’accusation du tribunal. Selon David Turner, Gerrard, 29 ans, a frappé Marcus McGee «avec la vitesse et le style d’un boxeur». Cinq co-accusés du milieu de terrain ont plaidé coupable, contrairement à Gerrard qui est en conséquence le seul à comparaître. Le procès doit durer plusieurs jours.