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AP | 18.03.2010 | 16:06

Peine allégée en appel pour le “Dr Mabuse”. L’ancien soigneur Bernard Sainz, condamné en première instance à trois ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis pour une affaire de dopage dans le milieu cycliste à la fin des années 90, a été condamné jeudi par la cour d’appel de Paris à deux ans d’emprisonnement dont un an avec sursis.

M. Sainz, 66 ans, a été reconnu coupable d'”infraction au règlement sur le commerce ou l’emploi de substances vénéneuses”, “aide et incitation à l’usage de produits dopants” et “exercice illégal de la profession de médecin”, des infractions commises sur le sol français et belge. Il a en revanche été relaxé pour les faits d'”administration de produits dopants”.

Ce praticien homéopathe, qui a publié en 2000 un livre au titre provocateur “Les stupéfiantes révélations du Dr Mabuse”, devra en outre verser 1.500 euros de dommages et intérêts au Conseil national de l’Ordre des médecins et la même somme à la Fédération française de cyclisme (FFC), qui s’étaient portés parties civiles.

Lors du procès en appel en novembre dernier, le parquet général avait requis trois ans d’emprisonnement avec une peine ferme supérieure aux 18 mois fixés par le tribunal correctionnel de Paris en avril 2008.

A la sortie de l’audience, Bernard Sainz s’est dit “scandalisé” par cet arrêt. “Je ne comprends pas cette décision de justice complètement aberrante”, a déclaré l’ex-soigneur. “Je vais en cassation, bien sûr, et je ferai éventuellement une demande devant la Cour européenne des droits de l’Homme car c’est complètement absurde”.

Bernard Sainz a en effet assuré avoir bénéficié tout récemment d’un non-lieu dans une autre affaire similaire. Après cette condamnation en appel, l’ex-soigneur a continué à clamer son innocence. “Je maintiens que ce sont des faits inexistants”, a-t-il dit.

L’affaire Sainz avait éclaté au cours de l’été 1998, au plus fort du scandale Festina, l’une des équipes engagées dans le Tour de France, avec l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris pour infractions à “la loi sur les substances vénéneuses” et à “la loi relative à la prévention et à la répression des produits dopants”.

Mis en examen en mai 1999, l’ancien soigneur a toujours nié avoir commis les infractions qui lui sont reprochées. Pendant l’enquête, Bernard Sainz avait même été accusé d’avoir lui-même administré à des cyclistes professionnels des produits dopants comme la testostérone, le célestène -un corticoïde- et la caféine, avant d’être relaxé de ces faits. Il a affirmé que les gouttes qu’il prescrivait aux sportifs étaient exclusivement d’origine homéopathique.

Les produits saisis en 1999 à son domicile n’ont pas permis d’apporter de preuve formelle aux déclarations des coureurs qui constituaient la principale base de l’accusation. L’un d’entre eux, le Belge Frank Vandenbroucke, aujourd’hui décédé, avait affirmé que les gouttes du soigneur servaient “soit à doper, soit à masquer le dopage”. AP

Reuters

Le Paris Saint-Germain, ses anciens présidents Laurent Perpère et Francis Graille ainsi que l’équipementier sportif Nike se sont retrouvés lundi sur le banc des accusés dans un procès visant des malversations présumées en marge de transferts de footballeurs.

Douze autres prévenus comparaissent en correctionnelle, pour la plupart des agents de joueurs, pour des faits de “faux, usage de faux et travail dissimulé”. Il n’y a aucun joueur professionnel, en revanche, sur le banc des prévenus.

Après l’affaire des comptes de l’Olympique de Marseille, qui a envoyé l’ex-entraineur Rolland Courbis en prison, c’est la seconde fois que la justice se penche sur les pratiques du “foot-business” avec en toile de fond des joueurs prestigieux comme le Brésilien Ronaldinho ou le Français Nicolas Anelka.

Des peines de prison et de lourdes sanctions financières sont encourues en théorie dans ce dossier.

Mais l’enjeu sera aussi financier, avec une possible condamnation à rembourser plusieurs millions d’euros qui auraient été soustraits au fisc et à la Sécurité sociale.

L’éventuelle facture serait présentée à Canal+, ancien propriétaire du club, qui est partie civile au procès. La Fédération française de football et la Ligue professionnelle sont aussi parties civiles.

Un palier symbolique est franchi dans la mise en cause du monde du football, car le club parisien, même si les résultats font défaut ces dernières années, est un des plus riches du pays et compte nombre de supporters prestigieux, comme le président Nicolas Sarkozy que l’on voit fréquemment dans les tribunes.

NIKE IMPLIQUÉ

Les faits concernent de présumées fausses conventions passées en marge d’une vingtaine de transferts afin de garantir des rémunérations occultes et défiscalisées aux joueurs et à leurs agents, pour un total estimé à neuf millions d’euros.

De présumés faux “contrats d’image” passés de 1998 à 2004 entre Nike et les joueurs sont également concernés. Ils auraient servi à justifier frauduleusement des rémunérations occultes. Nike, équipementier officiel du PSG, le conteste.

Selon l’accusation, ces mécanismes de faux permettaient au club d’économiser charges sociales et impôts et aux joueurs de frauder le fisc. Nike se serait remboursé par de fausses amendes infligées au club.

Laurent Perpère, président du club de 1998 à 2003, Francis Graille, son successeur de 2003 à 2005, ainsi que Pierre Frelot, ancien directeur financier, seront jugés pour “travail dissimulé et usage de faux”.

L’affaire, partie par hasard d’une saisie sur salaire contestée par le joueur Francis Llacer, a conduit les deux juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset à examiner durant plusieurs années les affaires du PSG.

Dans leur ordonnance de renvoi, ils concluent à l’existence d’un système frauduleux organisé par les dirigeants du PSG, même s’ils excluent tout enrichissement personnel de ces derniers, faute d’éléments de preuve, et rendent un non-lieu sur ce point.

Des témoins ont expliqué que le système venait de pratiques acquises: les négociations salariales avec les joueurs se font sur la base d’un revenu net d’impôt et les agents de joueurs se rémunèrent sur les transferts, donc avec l’argent des clubs.

Les dossiers visés concernent les transferts de joueurs prestigieux comme l’Argentin Gabriel Heinze venu de Valladolid en 2001, le Français Nicolas Anelka venu de Madrid en 2000, le Nigérian Jay Jay Okocha, mais aussi des entraineurs comme Vahid Halilhodzic (2003-2005).

Aucun joueur n’est poursuivi, les juges estimant qu’ils n’ont pas participé aux montages frauduleux même s’ils en ont bénéficié. Ils encourent en revanche des redressements fiscaux.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Boxe

?

Manny Pacquiao a laissé entendre qu’il allait faire appel aux tribunaux afin de déposer une plainte pour diffamation à l’encontre de Floyd Mayweather.
Manny Pacquiao est énervé par des allusions de dopage qui entourent mais surtout menacent le combat prévu avec Floyd Mayweather.(EQ)
Manny Pacquiao est énervé par des allusions de dopage qui entourent mais surtout menacent le combat prévu avec Floyd Mayweather.(EQ)

Le “combat du siècle” entre l’Américain Floyd Mayweather Jr et le Philippin Manny Pacquiao, qui devait avoir lieu le 13 mars 2010 à Las Vegas pour la conquête du titre WBO des welters, est en bien mauvaise voie pour se disputer sur un ring. En revanche, les deux hommes pourraient très bien se retrouver devant les tribunaux, si l’on en croit les propos tenus par le boxeur asiatique.

Résumé des épisodes précédents. À quelques heures du réveillon de Noël, Bob Arum, le promoteur de Pacquiao, excluait que le combat puisse se dérouler à la date prévue. «En ce qui me concerne, c’est terminé», déclarait-il. En cause : un désaccord entre les deux clans sur les modalités du contrôle antidopage. L’entourage de Mayweather souhaite en effet une procédure conforme aux règles de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et de l’Agence antidopage américaine (USADA). Ce à quoi se refuse Pacquiao, effrayé par l’acte en lui-même d’un test sanguin si proche de son combat et n’ayant qu’une confiance limitée en l’USADA. Mais Arum n’excluait pas l’hypothèse d’un duel plus tard dans l’année : «Est-ce qu’on pourrait l’organiser à l’automne ? On verra».

«Ferme ta grande bouche»

Vendredi, nouveau rebondissement. «Trop c’est trop», s’insurge Pacquiao dans un communiqué, en réaction à certaines allusions du clan Mayweather ironisant sur son refus de se soumettre à des contrôles antidopage. «Je dis à Floyd Mayweather Jr : ne sois pas un lâche et affronte moi sur le ring, mano a mano et ferme ta grande bouche, pour que nous puissions montrer au monde qui est le véritable roi sur le ring», a insisté le boxeur asiatique. «J’ai demandé à mon promoteur, Bob Arum, de m’aider à remplir une plainte dès que possible parce que maintenant, des gens viennent me voir pour me demander si je me dope et si j’ai triché pour devenir le meilleur boxeur du monde». Et Pacquiao de conclure : «Cher Floyd, malgré toutes ces accusations, je te souhaite un joyeux Noël et l’on se verra bientôt dans les tribunaux». (avec AFP

Deux hommes ont écopé de peines de prison ferme pour avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, lors des échauffourées qui ont suivi le match Egypte-Algérie.

Supporter de la sélection algérienne de football, le 14 novembre dans le centre-ville de Marseille. Suite aux incidents, deux hommes ont écopé de prison ferme

Supporter de la sélection algérienne de football, le 14 novembre dans le centre-ville de Marseille. Suite aux incidents, deux hommes ont écopé de prison ferme

(Reuters)

En raison de leur participation aux incidents ayant éclaté le mois dernier dans le centre ville de Marseille, après que l’Egypte ait remporté un match de football contre l’Algérie, deux personnes ont été condamnées lundi 14 décembre à de la prison ferme. A 22 et 35 ans, les deux hommes ont écopé de six et quatre mois de prison, pour avoir jeté des projectiles sur des policiers.

L’Algérie finalement qualifiée

Forces de l’ordre et jeunes de la communauté algérienne s’étaient opposés lors de ces échauffourées, le 14 novembre, après un but égyptien, inscrit en fin de match. Ce dernier, qui s’est déroulé au Caire (Egypte), avait privé l’équipe d’Algérie d’une qualification directe au mondial de football qui se déroulera en Afrique du Sud en 2010.
L’Algérie s’est finalement qualifiée pour cette compétition, à l’issue d’un match d’appui, qui s’est déroulé à Khartoum (Soudan), toujours face à l’Egypte.

(Nouvelobs.com)

NOUVELOBS.COM | 15.12.2009 | 07:41