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AFP 01.10.09 | 16h50

Le tennis féminin s’était donné rendez-vous jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris, à l’occasion du procès de trois anciennes joueuses, poursuivies en diffamation par l’ex-numéro 1 française Nathalie Tauziat dans une affaire en lien avec son ancien entraîneur Régis de Camaret.

Régis de Camaret a été écroué du 15 février au 1er juin 2007 à la suite de plusieurs plaintes, dont celles de l’ancienne joueuse de haut niveau Isabelle Demongeot, déposées contre lui pour des viols qui auraient été commis sur des mineures entre 1977 et 1989, à une époque où il dirigeait le centre d’entraînement des Marres à Saint-Tropez (Var). Il a depuis été renvoyé aux assises, mais il a fait appel de cette décision.

M. de Camaret a également entraîné Nathalie Tauziat avec qui il a dirigé une académie de tennis à Capbreton (Landes).

Dans le volet diffamation de cette affaire, la première joueuse française de 1987 à 1995 et 3e mondiale en 2000 met en cause Isabelle Demongeot, Catherine Tanvier et Isabelle Amiach, et les médias qui les ont interviewées : AFP, JDD, Nouvel Observateur, L’Equipe, 20 Minutes, Métro, AOL, La Provence, Sport et Vie ou Le Monde.

Au printemps 2007, les trois joueuses ont prétendu que Nathalie Tauziat avait été informée dès 1989 des viols imputés à Régis de Camaret sur Isabelle Demongeot et qu’elle n’avait rien dit.

Estimant qu’on lui imputait d’avoir “cautionné un viol sur mineure”, Nathalie Tauziat a depuis porté le contentieux en justice.

Après avoir évoqué sobrement cette “affaire terrible”, au cours de laquelle, Régis de Camaret, “un véritable gourou”, l’a violée durant neuf ans”, Isabelle Demongeot a raconté sa version.

“Le jour où je me suis exprimée face à Nathalie, j’ai dit que j’avais subi des viols répétés de la part de mon entraîneur et que je voulais partir car je ne pouvais plus subir cette emprise”, a-t-elle relaté. “Elle m’a répondu que ce n’était pas son problème, que c’était le meilleur entraîneur du monde et qu’elle allait continuer à travailler avec lui”.

“Je n’attendais pas qu’elle dénonce les faits (…) mais “peut-être qu’elle me tende la main”.

Quand Isabelle Demongeot a annoncé qu’elle partait, “on n’a pas du tout parlé” des viols, a contredit Nathalie Tauziat, les mains dans les poches.

“Je ne l’ai jamais su jusqu’au jour où on a incarcéré M. de Camaret”, a assuré celle qui est depuis devenue l’associée de l’entraîneur qui l’a menée au sommet. De toute façon, “vous me voyez jouer avec quelqu’un qui me dit que mon coach l’a violée?!”, s’est-elle emportée.

“Pour moi, Régis de Camaret, est un second père”, “je n’ai pas eu l’impression pendant dix ans qu’Isabelle avait un problème avec M. de Camaret”, a-t-elle ajouté, sans accuser directement ses anciennes amies de mensonge, mais s’interrogeant toutefois sur leur éventuelle jalousie à son égard.

Le tribunal devait mettre sa décision en délibéré à cinq semaines.

REBONDISSEMENT | Cherchant à identifier l’auteur d’une “fuite” dans la Tribune sur une affaire le concernant, l’acteur a déposé une plainte pour violation du secret de fonction. Elle a été classée.

© KEYSTONE |

Rédaction Online | 29.09.2009 | 10:13

L’acteur français Alain Delon a saisi la justice genevoise et déposé une plainte pour violation du secret de fonction, révèle aujourd’hui 20 Minutes.

Il réagissait à un article de la Tribune de Genève, daté de septembre 2008, révélant que l’acteur était suspecté d’avoir fait fabriquer des plaques pour ses voitures de luxe et qu’il était condamné à 10 000 francs d’amende.

Comment l’information s’est-elle retrouvée sur la place publique? L’acteur, établi à Genève, a mandaté son avocat, Me Dominique Warluzel, pour trouver une réponse à cette question. C’était il y a un an.

Suite à cette plainte, le Parquet du procureur général a ouvert une information pénale, explique 20 Minutes. Le Palais de justice a refusé de lever le secret de fonction des fonctionnaires. De nombreuses personnes ont été entendues par la juge Alix Francotte-Conus, mais l’auteur de la fuite n’a pas été identifié. Le procureur général, Daniel Zappelli, a finalement classé l’affaire.

L’humoriste Dieudonné est poursuivi pour “injure raciale” après avoir remis sur scène “le prix de l’infréquentabilité” à l’historien révisionniste Robert Faurisson.

L'humoriste Dieudonné (Reuters)

L’humoriste Dieudonné (Reuters)

L‘humoriste Dieudonné est renvoyé devant la 17e chambre du tribunal correctionnel mardi 22 septembre à 13h30. Il est jugé pour “injures publiques commises à l’encontre d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”, en l’espèce des injures qualifiées d‘antisémites proférées lors de son spectacle du Zénith du 26 décembre 2008. L’historien révisionniste Robert Faurisson, à qui il avait remis “le prix de l’infréquentabilité”, est lui aussi poursuivi.

“Un gangster de l’histoire”

Trois jours après ce spectacle au Zénith de Paris, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire afin de déterminer si des délits de “contestation de crimes contre l’humanité commis au cours de la Seconde guerre mondiale ou d’injures antisémites avaient été perpétrés”. Devant plusieurs milliers de spectateurs, Dieudonné avait fait monter sur scène Robert Faurisson en demandant au public de l’applaudir. Un des techniciens de l’humoriste, déguisé en déporté juif, avait remis un trophée de “l‘infréquentabilité et de l’insolence” à l’ancien universitaire.
“Je vous remercie parce que je n’ai pas du tout l’habitude de ce genre d’accueil (…) Je suis supposé être un gangster de l’histoire”, avait-il lancé à la foule, avant d’affirmer qu’il était “traité dans son pays en Palestinien”. Cette remise de prix a suscité de vives réactions dans le monde politique et associatif.

(Nouvelobs.com)

NOUVELOBS.COM | 22.09.2009 | 10:16

Le procès pour agression impliquant le gérant du groupe de musique Black Eyed Peas et le blogueur des stars Perez Hilton a été reporté au mois prochain.

Liborio «Polo» Molina est accusé d’avoir frappé M. Hilton à l’extérieur d’une boîte de nuit de Toronto le 22 juin. Il ne s’est pas présenté en cour mercredi puisque le procès a été reporté au 16 septembre.

M. Molina aurait frappé M. Hilton – de son vrai nom, Mario Lavandeira – après une querelle virulente entre le blogueur et le leader des Black Eyed Peas, will.i.am, lors d’une réception après les MuchMusic Video Awards.

Au cours des jours qui ont suivi, M. Hilton et will.i.am se sont insultés par le biais de vidéos publiés en ligne. M. Hilton a aussi intenté une poursuite au civil contre M. Molina.

Le blogueur lui réclame plus de 25 000 $ US relativement à cette agression.

La poursuite souligne que M. Hilton veut protéger son droit à la libre-expression et affirme que M. Molina l’a attaqué en raison de ses commentaires négatifs concernant le nouvel album des Black Eyed Peas, The END.

Ces allégations n’ont pas été prouvées en cour.

INFO JUDICIAIRE SELECTIONNEE POUR VOUS PAR INTIME CONVICTION

La créatrice et la femme de leader de “U2” se sont lancées dans une guerre sans merci !

La raison ? Stella McCartney sort son nouveau parfum en septembre prochain baptisé “Stellanude” or, la femme de Bono, Ali Hewson, est propriétaire d’une ligne de produits pour la peau du même nom.

La femme du chanteur a donc décidé d’attaquer en justice Stella McCartney.

Une source proche de la créatrice a déclaré au “Daily Mail” : “il est hors de question que Stella fasse des changements sur son parfum à ce stade. Il sort à la rentrée et la nudité représente une grande part de l’allure de cette fragrance : le flacon est de la couleur nu“.

Une assignation a donc été formulée et cette affaire devra passer devant la division de la cour de la Chancellerie spécialisée dans les violations de copyrights et de brevets.

Le procès devrait commencer à l’automne prochain.

NOUVELOBS.COM | 10.08.2009 | 15:03

Attaquer les journaux people pour défendre sa vie privée, c’est une question de principe, affirment les stars. Et ça peut rapporter gros.

Laurence Ferrari lors de son mariage avec Renaud Capuçon (Sipa).

Laurence Ferrari lors de son mariage avec Renaud Capuçon (Sipa).

143.000 euros pour Laurence Ferrari, 102.000 pour Claire Chazal, 75.000 pour Thomas Hugues… Non, ce n’est pas le salaire annuel des vedettes de la télé amputé par la crise. Plutôt leur argent de poche. C’est le montant des dommages et intérêts qu’ont touché en 2008 les journalistes stars grâce à des plaintes pour atteinte à la vie privée contre des magazines people. Faire la Une de Voici ou Ici Paris toute cellulite dehors et le cheveu douteux, ce n’est pas forcément agréable, mais ça peut rapporter gros. Et c’est devenu un vrai business.

Des dizaines d’assignations chaque mois

“Chacun a droit au respect de sa vie privée” : la France possède une des législations les plus strictes en la matière. L’article 9 du Code civil résonne aux oreilles des stars avec le doux cliquetis du tiroir-caisse. Cauet clame même que l’argent gagné grâce à ses plaintes lui permet de partir en vacances.

Une de Closer en septembre (DR)

Au total, en 2008, les magazines people auraient versé plus de deux millions d’euros de dommages et intérêts aux célébrités au titre d’atteinte à la vie privée et/ou au droit à l’image. Dont 790.000 pour le seul Voici (désormais n°2 des ventes derrière Closer), selon une enquête du Journal du net. Loïc Sellin, rédacteur en chef de l’hebdo people, confirme : “C’est au moins ça. Cela fait partie de nos frais de fonctionnement.” De tels chiffres aiguisent forcément les appétits. Chaque mois, des dizaines d’assignations s’entassent sur le bureau de l’avocat de Voici. Ce ne sont pas forcément les people eux-mêmes qui sont les plus vindicatifs, affirme la rédactrice en chef de Closer, Laurence Pieau. “Le samedi matin, jour de sortie des magazines people en kiosques, les avocats les feuillettent pour voir combien ils vont pouvoir gagner”, croit-elle savoir. “Souvent ce sont eux qui conseillent à leurs clients d’assigner, quand ils n’attaquent pas de leur propre chef, à la place du people.” Tout le monde veut sa part du gâteau. D’autant que celui-ci est devenu de plus en plus consistant avec l’apparition de nouveaux titres people dans les années 2000. A Voici, Gala, Ici Paris, France Dimanche et Point de vue se sont ajoutés Closer, Public, Oops!… Qui dit plus de magazines dit plus de photos et plus de dommages et intérêts. Qui attaque le plus ? “Tous. Nous ne sommes à l’abri de personne”, souligne Loïc Sellin.

Nanterre, ville chérie des people

Prix moyen d’une photo devant un tribunal : 5 à 10.000 euros, non imposables, sans compter le remboursement des frais d’avocat et de procédure, affirme Emmanuel Pierrat, lui-même avocat de plusieurs people. Mais l’addition peut très vite monter, le juge retenant plusieurs critères pour évaluer les dommages et intérêts. Ils dépendent de la notoriété sur le long terme de la célébrité, de la surface d’exposition (nombre de photos, présence en Une…), de ce qui est montré (une photo d’une star mangeant une glace ne “vaut” pas une sextape), mais aussi de l’attitude générale du people quant à sa vie privée. “A photo égale, la très discrète Catherine Deneuve gagnera bien plus qu’un candidat de télé-réalité, sachant que le fondement-même de ces jeux est de s’exposer et d’être filmé 24 h sur 24”, précise l’avocat.

Des candidates de l’Île de la Tentation (DR)

Défendre sa vie privée, c’est une question de principe, arguent la plupart des people. Qui se gardent bien cependant de se contenter d’un euro symbolique de dommages et intérêts comme ils pourraient le faire. “Pourquoi attaquent-ils au civil et pas au pénal ?” demande Loïc Sellin à Voici. “Parce que les dommages et intérêts y sont plus élevés! Ils gagnent au civil ce que des familles de victimes d’accidents de la route ou autres ne gagnent pas au pénal.” Le tribunal n’est en général pas choisi au hasard. La loi permet aux plaignants de saisir la juridiction de n’importe quelle ville, pour peu que le journal en cause y soit diffusé. Mais la quasi-totalité des affaires est jugée à Nanterre. La première chambre civile du tribunal de grande instance de la ville s’est en effet forgé au fil du temps la réputation d’être très généreuse en dommages et intérêts pour les stars. Et s’est transformée en “tribunal de la vie privée”. Manque de chance, les dernières nominations en date ont changé la donne. “Désormais, on ne gagne pas plus à Nanterre qu’à Paris”, assure Emmanuel Pierrat.

Ferrari au banc des accusés

Ce qui n’empêche pas les journaux people de dénoncer “un Loto gagnant presque à tous les coups”, comme le fait Loïc Sellin. Ces magazines invoquent le droit à l’information, et s’interrogent sur le préjudice réellement subi par les célébrités. “Révéler une liaison entre deux adultes consentants et célibataires, est-ce leur porter préjudice ? Annoncer le mariage d’une star trois semaines avant tout le monde, est-ce lui porter préjudice ?”, demande le rédacteur en chef de Voici. “On aimerait être attaqués sur ce fondement. On gagnerait alors sept procès sur dix.”

Ségolène Royal en Une de Voici en mai dernier (DR)

Préjudice nul le plus souvent, mais ambiguïté maximale de certaines stars, qui attaquent, mais mettent largement en scène leur vie privée pour faire parler d’elles quand cela peut les servir. “Les people ouvrent grand les portes quand ça les arrange, puis assignent quand cela ne va plus dans le bon sens”, dénonce Laurence Pieau. Ou quand des photos volées paraissent en même temps que d’autres, posées et négociées. “Cette semaine (entretien réalisé le 17 juillet, ndlr), Sophie Marceau et Christophe Lambert nous réclament 50.00 euros pour des photos qui les montrent dans la rue main dans la main, s’embrassant, avec une légende qui évoque un mariage possible. Et les mêmes posent ensemble en Une de Match“, tonne Loïc Sellin. “Certains jouent un double jeu, c’est vrai, mais d’autre sont très discrets et se retrouvent quand même photographiés”, tempère Emmanuel Pierrat.
Championne de l’ambivalence – et des dommages et intérêts en 2008, Laurence Ferrari s’est attirée les foudres des journaux people. Tout sourires en Une de Match aux côtés de son futur mari en avril, la présentatrice vedette du 20 heures avait quelques semaines plus tôt attaqué Voici pour des photos de leurs vacances. Bilan : 28.000 euros de dommages et intérêts. Une condamnation “démesurée et hors norme” pour l’hebdomadaire, qui a réclamé remboursement dans ses colonnes après la couverture concurrente. “Laurence Ferrari avait sans doute besoin de redresser l’audience de son journal”, glisse Laurence Pieau. Son employeur aussi. “Il y a un vrai système TF1”, explique Emmanuel Pierrat, avocat du couple Ferrari-Hugues jusqu’à leur divorce. “La chaîne veut de la presse et pousse ses stars à s’exposer, à montrer un peu de chair pour apparaître autrement que comme un homme ou une femme-tronc.” “Personne ne les oblige”, rétorque Laurence Pieau.

Les stars connaissent aussi la précarité

Isabelle Adjani (Sipa)

Les juges ne sont toutefois pas dupes de ce double jeu des stars, qui tantôt s’exposent, tantôt attaquent. Carla Bruni et son ex-compagnon Raphaël Enthoven ont ainsi perdu en septembre leur action contre Closer et Ici Paris au nom de leur fils Aurélien. Le tribunal de Nanterre a estimé que l’enfant ” a fait l’objet d’une médiatisation certaine de par la volonté de sa mère”. Quant à Ségolène Royal, elle n’a obtenu “que” 16.000 euros sur les 50.000 qu’elle réclamait à Paris Match pour les photos la montrant avec son nouvel ami à Marbella, du fait de sa “discrétion relative” quant à sa vie privée, soulignée par les juges.
Le business favori des people serait-il menacé ? “Il y a actuellement un nivellement par le bas des montants car il n’y a plus d’énormes stars comme avant”, affirme Emmanuel Pierrat. “Isabelle Adjani, à l’époque de sa relation avec Jean-Michel Jarre, avait obtenu la somme record de 80 à 100.000 euros pour une photo relativement anodine. On en est loin aujourd’hui.” D’une année sur l’autre, ce ne sont plus jamais les mêmes qui sont en tête du classement des people les plus “dédommagés”, les pics de gain coïncidant avec les péripéties de la vie sentimentale des uns et des autres. Jusqu’où va se nicher la précarité… En 2006, le couple Jean-Pierre Pernaut-Nathalie Marquay avait empoché pas moins de 526.000 euros après l’aventure supposée de Madame avec Daniel Ducruet. Mais ils ont depuis disparu du palmarès. Qu’on se rassure : Cauet gagne toujours de quoi payer ses vacances. Et les ventes de la presse people ont encore progressé en 2008.

Anne-Sophie Hojlo

NOUVELOBS.COM | 13.08.2009 | 18:00

Il est accusé d’avoir gagné plusieurs dizaines de milliers de dollars dans le trafic de drogue. Son père s’est déclaré “dévasté” par les démêlés judiciaires de son fils.

L'acteur Cameron Douglas (à gauche), risque la prison à vie pour trafic de drogue (Sipa)

L’acteur Cameron Douglas (à gauche), risque la prison à vie pour trafic de drogue (Sipa)

L‘acteur américain Michael Douglas se déclare “dévasté” par les démêlés judiciaires de son fils Cameron, accusé de trafic de drogue, dans un communiqué publié mercredi 12 août sur le site internet du magazine People.
“La famille est dévastée et très déçue par le récent comportement de Cameron”, explique-t-il. “Toute famille ayant eu affaire à la drogue sait à quel point cela peut être dévastateur”, ajoute-t-il.

Vendeur et consommateur

Le fils de l’acteur hollywoodien est accusé d’avoir gagné plusieurs dizaines de milliers de dollars en vendant de la méthamphétamine, une drogue de synthèse qui se développe sur la côte ouest.
Cameron Douglas, 32 ans, acteur comme son père et son grand-père, Kirk Douglas, a été arrêté dans le cadre de cette affaire en juillet dernier à New York, dans l’hôtel de luxe Gransevoort. Il aurait envoyé ou acheminé lui-même des paquets à New York depuis la Californie et se faisait adresser les paiements en liquide par colis postal à un hôtel californien.
La méthamphétamine, ou “crystal meth”, est une drogue de synthèse qui stimule le système nerveux et entraîne rapidement la dépendance. S’échangeant à bas prix, elle fait des ravages chez les jeunes de la côte ouest américaine depuis quelques années et son usage se propage, estiment les spécialistes.
Le bureau du procureur d’un tribunal de Manhattan a présenté des preuves, provenant de témoins, selon lesquelles il vendait de grandes quantités de cette drogue, dont il était également consommateur.

Récidiviste

Cameron Douglas avait déjà été incarcéré à deux reprises pour des affaires de drogue en 1999 et 2007.
Début août, il été placé en liberté conditionnelle dans un appartement de Manhattan, sous la surveillance d’agents de sécurité privés.
Mais sa liberté conditionnelle a été rompue après que les agents eurent découvert dans un sac, apporté par sa compagne, une brosse à dents électrique dont les piles renfermaient plusieurs grammes d’héroïne, selon People.
Une audience préliminaire est prévue pour le 10 septembre prochain, précise People. L’acteur risque la prison à vie.
(Nouvelobs.com)