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[ 16/06/09  – 08H57 – AFP  ]

© AFP/Archives – Mike Clarke

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Les condamnés à mort seront tués à Pékin par injection et non plus fusillés avant la fin de l’année, la Chine, premier pays au monde pour le nombre d’exécutions, souhaitant généraliser cette méthode “plus humaine”, a rapporté mardi le China Daily.

Un site d’exécution par injection a été installé près de la prison de la capitale qui reçoit la plupart des condamnés à mort, selon le quotidien.

Des sessions de formation des personnes chargées des exécutions vont commencer bientôt et une équipe médicale supervisera le déroulement des exécutions, a ajouté le journal en anglais.

“Pour les pays qui appliquent la peine de mort, l’injection mortelle est la méthode la plus répandue, la Chine va suivre cette tendance”, a déclaré au journal Hu Yunteng, un responsable de la Cour suprême.

“Cette méthode est considérée comme plus humaine que l’exécution par balles car elle réduit la peur et la souffrance des criminels”, a-t-il affirmé.

Depuis plusieurs années, diverses municipalités de Chine ont recours à l’injection mortelle pour les condamnés à mort et celle-ci doit être généralisée à moyen terme dans le pays.

Selon Amnesty International, plus de 1.700 personnes ont été exécutées en Chine en 2008 sur un total de près de 2.400 dans le monde.

Les autorités chinoises ne fournissent aucun chiffre officiel, mais elles affirment vouloir réduire l’usage de la peine de mort.

Depuis le 1er janvier 2007, la Cour suprême a de nouveau le dernier mot dans les condamnations à mort.

En 1983, en raison d’une augmentation des crimes, la loi avait permis aux Hautes Cours provinciales de signer les ordres d’exécution pour les homicides et les incendies criminels, ce qui, selon des juristes chinois et des organisations des droits de l’homme, n’a pas permis des jugements impartiaux et abouti à toute une série d’erreurs judiciaires.

La cour d’assises du Caire a condamné à mort, ce jeudi, le milliardaire et politicien égyptien Hicham Talaat Moustafa pour le meurtre de la chanteuse libanaise Susan Tamim à Dubaï il y a un an. Un autre accusé a, lui aussi, été condamné à mort.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Le magnat égyptien de l'immobilier, Hicham Talaat Moustafa, a été condamné à mort le 21 mai 2009 pour le meurtre de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim.(Photo : Reuters)

Le magnat égyptien de l’immobilier, Hicham Talaat Moustafa, a été condamné à mort le 21 mai 2009 pour le meurtre de la chanteuse libanaise Suzanne Tamim.
(Photo : Reuters)

Pour l’Egypte, comme pour le monde arabe, c’est la conclusion dramatique du « procès du siècle ». Hicham Talaat Moustafa, condamné pour avoir commandité le meurtre de son ancienne maîtresse, était un des hommes les plus riches d’Egypte. La société de promotion immobilière qu’il dirigeait est estimée à plusieurs milliards de dollars même si les cours ont violemment chuté en bourse après le verdict.Talaat Moustafa était aussi président de la commission de l’habitat au Sénat et un proche de Gamal Moubarak fils du président et dauphin présumé. L’affaire avait fait tellement de bruit médiatique que le tribunal avait décidé le huis clos pour assurer la bonne marche du procès. Une décision interprétée par la majorité des Egyptiens comme un premier pas en vue de sortir d’affaire « le riche et puissant » Talaat Moustafa.

Mohamad el-Sokkari, un ancien policier de la sécurité de l’Etat et homme de main du milliardaire, a lui aussi été condamné à mort. Les deux hommes peuvent interjeter appel. Une action qui suspend la peine jusqu’à la fin du nouveau procès.

Au hit parade de la peine de mort : Numéro un toutes catégorie la république populaire de Chine !
http://michelalainlabetdebornay.blogspot.com/2009/05/au-hit-parade-de-la-peine-de-mort_9349.html

Au hit parade de la peine de mort : A égalité avec la Chine  la République islamique d’Iran.
http://michelalainlabetdebornay.blogspot.com/2009/05/au-hit-parade-de-la-peine-de-mort_17.html

Au hit parade de la peine de mort : Numéro trois le Royaume d’Arabie Saoudite.
http://michelalainlabetdebornay.blogspot.com/2009/05/au-hit-parade-de-la-peine-de-mort.html

Pour faire un commentaire c’est ici : http://michelalainlabetdebornay.blogspot.com/ (Facile, pas cher, garanti sans modération ni censure et vous pouvez restez anonymes, insultes et polémiques bienvenues et surtout commentaires argumentés.

Croyez bien  chers lecteurs que je suis et reste  votre très humble et très obéissant serviteur.

Bornay.

Journée de mobilisation mondiale
« JUSTICE POUR TROY DAVIS »

De nombreux rassemblements sont organisés dans le monde durant le mois de mai :
Le jeudi 14 mai à 19h30, les militants franciliens d’Amnesty International France vous appellent à un
RASSEMBLEMENT A PARIS,
à la Fontaine aux Innocents

(à côté forum des Halles, sortie porte Lescaut),
place Joachim du Bellay, a l’angle des rues Berger et Saint Denis, 75001, M° Chatelet,
RER Chatelet Les Halles

Nous devons continuons à nous mobiliser pour exiger que la justice américaine rende enfin justice à Troy Davis ; que sa peine de mort soit immédiatement commuée

Le 14 mai, venez nombreux et accompagnés d’amis ! Diffusez le message à votre réseau.

tract à télécharger*

A NANTES, les militants d’Amnesty International se rassembleront le mardi 19 mai à 18h00 sur la Place Royale (horaire à confirmer).
Pour plus de détails, contacter mailto:denis.privas@wanadoo.fr
Rejoignez les nombreux!

Lien: http://www.troyanthonydavis.org/

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L’Arabie Saoudite, «  es-saoudia » ou la saoudie, dont la constitution du pays se fonde sur le Coran et la Sunna, pratique une interprétation normale des justes lois islamiques de l’Islam  salafiste, qui est la  forme de l’islam la plus authentique. Le Royaume prescrit la peine de mort pour l’homicide, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue, la sorcellerie, l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, le vol sur autoroute, le sabotage, et l’apostasie (renoncement à l’Islam). La seule chose qui me gêne vraiment dans ce programme,  que je verrait assez bien être appliqué dans nos belles banlieues, (Vous vous rendez compte de la place qu’il y aurait dans nos prisons ? Non, moi, c’est l’apostasie et l’ anti judéo Christianisme et l’antisémitisme du « Royaume » qui me gêne vraiment, après s’ il on envie de frapper leurs moukères ou de les couper en rondelles, ce sont les leurs et ils sont chez eux, c’ est le fameux droit des peuples à disposer d’ eux-mêmes !

L’Arabie Saoudite est néanmoins l’un des pays qui exécute le plus dans le monde, aussi bien en termes absolus qu’en pourcentage de sa population : entre 1980 et 2002, environ 1500 personnes ont été exécutées, avec un record de 191 exécutions en 1995.

Une très grande partie des condamnations à mort concerne des personnes accusées de trafic de drogue. Mais depuis septembre 2005, l’Arabie Saoudite a modifié la loi dans ce domaine, et a permis aux juges d’utiliser leur pouvoir discrétionnaire pour décider de prononcer une peine de prison au lieu de la peine capitale. Les personnes accusées de trafic et de production de drogue risquent désormais un maximum de 15 ans de prison, 50 coups de fouet, et une amende minimum de 100 000 rials saoudiens, soit plus de 26 000 dollars.

Près des deux tiers des personnes exécutées sont des étrangers. Beaucoup d’exécutions sont infligées pour des homicides et des viols, mais un bon nombre de délits non violents restent punis par la décapitation : c’est le cas notamment de l’apostasie, de la sorcellerie, et des délits touchant à l’usage de la drogue.

La « justice » musulmane du Royaume est particulièrement intransigeante avec les travailleurs étrangers ( Chez nous on dit sans papiers), et notamment avec ceux provenant des pays pauvres et musulmans du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie, qui représentent près d’un quart de la population saoudienne. Attention toutes ces personnes doivent être musulmanes, les athées,les  personnes de confession juive, ou simplement des personnes ayant eu un visa pour Israël sur leur passeport, sont interdits de séjour dans ce pays de paix, d’ amour et de tolérance !

Les travailleurs musulmans immigrés sont plus vulnérables aux abus de leurs patrons et des autorités en cas d’arrestation, ils sont aisément abusés car forcés à signer un aveu en langue arabe, que bien souvent ils ne comprennent pas. Les sans papiers sont fréquemment torturés et plus souvent maltraités, exécutés, flagellés ou amputés que les citoyens saoudiens. Dans bien des cas, ils ne savent même pas que leur procès est terminé et qu’ils sont condamnés à mort. Les délibérations du procès se déroulent à huis clos, et les étrangers n’ont pas le droit à ne assistance consulaire. Les suppliciés peuvent comprendre ce qui leur arrive seulement au tout dernier instant, lorsqu’un grand nombre de « policiers » fait irruption dans la cellule, appelle la personne par son nom et la traîne dehors.

Ainsi, en avril 2005, six Somaliens ont été exécutés alors qu’ils ne savaient pas qu’ils avaient été condamnés à mort, et pensaient purger leur peine en attendant leur libération.

Dans le royaume wahhabite, toutes les discriminations raciales sont au rendez-vous. S’y ajoutent des comportements qui aggravent cet état de fait. Par exemple, en Arabie, les non musulmans n’ont pas le droit de célébrer leur culte et le prosélytisme est un délit sévèrement puni. Les femmes, lorsqu’elles sont domestiques, il n’est même plus question de droits, mais d’esclavage pur et simple. En  Arabie, la domestique appartient littéralement à son employeur qui confisque son passeport. Elles sont souvent une esclave sexuelle pour le maître de maison. Les rares domestiques qui ont l’audace de se plaindre se voient souvent emprisonner et inculper pour fornication. Et lorsque l’une d’entre elles est enceinte à la suite d’un viol, elle est de même arrêtée et punie par la « justice » musulmane salafiste saoudienne, sans que son employeur violeur soit poursuivi.

L’Arabie Saoudite a les mains rouges et le cœur asséché par les immondes actes de violences qu’elle encourage sur son territoire à l’égard de toutes les personnes qui entravent la loi musulmane. Dans cette politique délibérée de chasse à l’impie, aux mécréants et aux infidèles, les femmes, qu’elles soient saoudiennes ou immigrées, font l’objet d’une discrimination instituée et traditionnelle.

Des patrouilles de la « police » religieuse, les ” mutawa’een ” sillonnent les rues, questionnent les femmes accompagnées d’un homme pour s’assurer de l’identité de ce dernier, vérifient que la tenue vestimentaire stricte et antédiluvienne  imposée par la loi islamique est respectée, arrêtent les femmes qu’ils jugent en infraction, les emprisonnent, les soumettent parfois à une ” vérification de leur virginité “, les torturent, les font condamner par un système « judiciaire » corrompu et incompétent. Certaines se retrouvent rapidement devant un peloton d’exécution pour des crimes qu’elles n’ont pas commis. Comment défendre une femme devant un tribunal si les lois islamiques édictent, elles-mêmes, des pratiques discriminatoires et violentes à leur égard ? Tout est organisé pour que la justice soit rendue, au nom du Coran et de la Sunna, sans appel, sans recours, le plus rapidement possible et dans le secret le plus absolu.

Des organisations « humanitaires » dénoncent (sans vraiment y croire et sans exercer trop de pression)  l’absence, en Arabie Saoudite, de garanties aux procès. L’assistance d’un avocat avant le procès et la représentation légale en salle est régulièrement déniée aux prévenus. Pourtant, en 2002, l’Arabie Saoudite a permis pour la première fois la visite du Rapporteur Spécial de l’ONU sur l’indépendance des juges.

Un sérieux problème entrave les efforts des occidentaux pour comprendre l’Islam, qui est dû au principe islamique de la « tromperie religieuse », (al Taqqiya). Ce principe encourage les musulmans à tromper des non musulmans pour faire avancer la cause de l’Islam. Les groupes musulmans aujourd’hui en occident utilisent la dissimulation et l’omission pour donner l’impression que l’islam est une « religion de paix d’amour et de tolérance », ce qui est une fiction totale.

La « tromperie » trouve son origine dans le coran. La sourate 3:28 dit bien qu’un croyant « ne doit pas prendre pour alliés des infidèles » …à moins que ce soit pour « se protéger d’eux ».

Quel sens cela a-t-il ? C’est une expression étrange, qui pourrait être ambiguë. Allons voir les commentateurs et ce que les musulmans en disent eux-mêmes. Voyons Ibn Kathir, l’un des grands commentateurs du coran. Il est du XV° siècle, ses écrits sont toujours lus aujourd’hui, et publiés par des saoudiens. Et il écrit : « La tromperie est autorisée quand les musulmans sont vulnérables ou en position de faiblesse. Ils peuvent tromper les infidèles, faire semblant d’être amis avec eux ». Et il cite la tradition : « Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons.. »

Dans le royaume des Saoud, les exécutions se produisent en public et par décapitation au sabre. Elles sont effectuées dans des cours aux abords des mosquées les plus fréquentées des principales villes du pays, après la prière du vendredi. Le condamné est conduit dans la cour, les mains liées et forcé à s’agenouiller devant le bourreau, lequel brandit une longue épée au milieu des éructations fanatiques de la foule qui hurle “Allah Akbar!” (“Dieu est grand”).

82 exécutions ont eu lieu en 2001, au moins 49 en 2002, et 52 en 2003, 38 en 2004, 82 en 2005. En 2006, le nombre d’exécutions se serait élevé à 38 selon les chiffres d’Amnesty International. En novembre 2005, on comptait 126 mineurs dans les prisons insalubres. L’Arabie Saoudite a pourtant ratifié la Convention des droits de l’Enfant de l’ONU en 1996, qui interdit la peine de mort et la prison à vie pour les personnes qui étaient mineures au moment des faits. L’Arabie Saoudite a indiqué en 2006 qu’aucune exécution de mineur n’avait été conduite depuis la ratification par le pays de la Convention des droits de l’Enfant. Rappelez vous toujours : « « Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons.. » Ibn Kathir commentateur du coran.

L’Arabie Saoudite a ratifié la Convention des droits de l’Enfant et la Convention contre la torture et les traitements et punitions cruels, inhumains ou dégradants. Et ce, grâce au principe islamique de la « tromperie religieuse », (al Taqqiya).

Je sais, je sais, le MRAP, SOS Racisme, Act Up,le Gisti, RESF, le Parti communiste Français, les Socialistes, Les militants de paix pour la Palestine, expriment tous ici leur indignation, pour le sort fait aux esclaves sans papiers de Saoudie. Et Madame Royale demande pardon au nom de la France.

N. B. La mairie de Paris manifestera t’elle aussi son indignation, pour le sort fait aux sodomites et autres homosexuels au Royaume Saoudien. Rappelons ici que Paris est ville jumelle de Ryad, capitale du Royaume Saoudien ou règne les droits de l’homme, (Ne pas confondre avec les doigts de l’homme dans le Centre d’ Union Libertarien) la paix, l’amour et la Tolérance.

Cet article clos la série de : Les trois plus grands pays qui applique la peine de mort dans le monde ! Un communiste, deux musulmans !

Bornay

 

 

Dexter ou la justice Ultime

 

 

 

“Dexter”, série américaine qui vous plonge dans le politiquement incorrecte aussi sûrement qu’il vous enfoncerait un couteau dans le ventre.

 

Visage angélique et beau sourire, Dexter est un sérial killer
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Dexter est une série télévisée américaine créée par James Manos Jr d’après le roman de Jeff Lindsay, Ce cher Dexter, et diffusée depuis le 1er octobre 2006 sur Showtime. En Belgique francophone, la série est diffusée depuis le 17 mars 2007 sur Be Séries et depuis le 22 mai 2008 sur RTL-TVI ; en France, depuis le 17 mai 2007 sur Canal+, et le sera après sur TF1 dans une version qui sera probablement allégée de certaines scènes.

Expert en analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan n’est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable… si ce n’est lorsqu’il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l’ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie.

. Un cocktail d’ingrédients pour une serial série !

La série reprend les lieux, les personnages et le début du roman Ce cher Dexter, cependant les auteurs de la série ont préféré se détacher de la fin de celui-ci et de ne pas suivre le deuxième roman, Le Passager noir. La série et le livre peuvent donc être considérés comme deux histoires sensiblement différentes.

Cette série marque le retour à la télévision de Michael C. Hall révélé dans Six pieds sous terre et de Julie Benz connue pour son personnage de Darla dans Buffy contre les vampires puis Angel.

Dexter reprend le thème du personnage à double visage, modèle professionnel d’un côté, tueur en série de l’autre, à l’instar du personnage de Patrick Bateman imaginé par Bret Easton Ellis dans le livre American Psycho, paru en 1991, adapté au cinéma en 1999 par Mary Harron. La première saison comporte plusieurs références à ce sujet :

  • en premier lieu, le générique de début rappelle fortement celui du film, jouant avec le thème de la couleur rouge, propre au sang, véritable s’agissant du générique de Dexter, simple pulpe de fruit dans American Psycho (Dexter y découpant par ailleurs également une orange sanguine) ;
  • plus explicitement, Dexter, afin d’obtenir des tranquilisants pour animaux, utilise le pseudonyme Patrick Bateman ;
  • de plus, dans l’épisode 1- 8 (Démystification [VF] / Shrink Wrap [VO]), Dexter, se rendant chez un psychanalyste, se fait alors appeler Sean Ellis. Sean étant le prénom du frère de Patrick Bateman (protagoniste du film Les Lois de l’attraction), Ellis le nom de son auteur précité.

L’épisode neuf se termine par un extrait de la chanson Have you ever seen the rain? de Creedence Clearwater Revival, déjà utilisé de la même manière à la fin du premier épisode de la série Cold Case.

La grève des scénaristes américains commencée en novembre 2007 a pour conséquence l’arrêt de la production de nombreuses séries, ce qui entraîne une pénurie d’épisodes inédits. Pour pallier en partie cela, CBS (Showtime appartient au conglomérat CBS Corporation) décide de diffuser la première saison de Dexter à partir du 17 février 2008. Les épisodes sont censurés de certaines scènes qui ne correspondraient pas à une diffusion grand public.

Le 21 octobre 2008, en pleine diffusion de la troisième saison la chaîne Showtime commande deux saisons supplémentaires de douze épisodes chacune. La production de la quatrième saison est prévue pour débuter au printemps 2009.

. Envisager la mort comme ultime outils juridique ?

Un héros qui s’est mis en quête de justice grâce à un don très particulier : celui de donner la mort.

La justice ne pourrait alors plus se passer de la mort pour véritablement exister, voilà le postulat que notre héros fait en observant la décadence du monde qui l’entoure et l’impuissance de la justice face au crime.

Est-ce alors une excuse pour tuer des criminels, semble-t-il avéré ?

Chez Dexter le meurtre est dans sa nature il sait qu’il devra tuer, cette faille judiciaire devient alors le prétexte tant attendu et totalement assumé. Dexter doué d’une intelligence hors-norme ne peut qu’être l’instrument de Dieu.

Ainsi il devient claire pour un téléspectateur avisé que seul ceux qui s’octroient un caractère divin peuvent donner la mort au nom de la justice.

Et serait-ce à dire que Les Etats-Unis et son gouvernement se considèrent comme la main de Dieu ?

La question qui se pose alors est effrayante de simplicité peut-on être saint d’esprit et pratiquer la peine de mort ?

 

 

. Une justice sans pitié dans un monde sans pitié !

Peut-on mener de front un travail de flic, une carrière de tueur et une tentative de vie personnelle lorsqu’on est dépourvu d’émotions ?

Le meurtrier qu’on aime aimer…

Miami, un médecin légiste particulièrement doué et méticuleux mène une vie calme et rangée. Il est très apprécié par ses collègues (sauf un) et attentif à son entourage. Pourtant sa gentillesse et son altruisme sont feints. Derrière son apparence de gendre idéal se cache en réalité un tueur. Il n’est pas vraiment sans pitié car ses victimes ont toutes fait quelques choses de mal : commettre un meurtre et échapper à la justice…
Outre l’originalité du scénario, il faut noter l’atmosphère toute particulière de la série. On est rapidement plongé dans l’histoire, on s’attache vite aux différents personnages, à leur vie respective ainsi qu’à la relation qu’ils entretiennent avec Dexter. Les amateurs du genre devraient être ravis par les aventures de ce jeune justicier/meurtrier…

Jennifer Carpenter, soeur de Dexter, flic ambitieuse et talentueuse jennifer-carpenter2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Dexter et son collègue divorcé Angel sur le lieu d’un crime

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Doakes (Eric King) et Maria Laguerta(Lauren Velez), flic jusqu’au-boutiste et cheftaine de la brigade criminelledoakes2

 

 

 

 

 

 

 

 

. Donner des idées aux psychopathes en herbe ?

Personnellement j’adore cette série car elle est décalée, magnifiquement réalisée et pas puritaine pour un dollar (ce qui est généralement le défaut N°1 d’une série américaine), chacun peut y voir sa propre morale car au fur et à mesure de la série, de ses saisons et épisodes successifs, toutes les valeurs de Dexter ou des autres personnages se voient malmenées, détruites, modifiées…

J’entends maintenant ici une partie des spectateurs à tendance « bien à penser » faire la critique de cette admiration d’un héros serial killer.

En effet, tout est fait dans cette série pour que Dexter soit admirable, tant il est hors normes.

Alors, existe-t-il un danger réel que ce dernier soit imité par ses fans et que les palais de justice grouillent de serial killer aussi organisés que Dexter Morgan ?

Je ne peux ici pas répondre à cette question, peut-être en saurons nous un peu plus quand le jeu vidéo va sortir, car en effet, Mark Ecko Entertainment vient d’annoncer la mise en chantier d’un jeu vidéo basé sur la série Dexter. Les fans du serial killer auront donc bientôt le droit d’incarner le fameux Dexter Morgan et de rendre la justice à sa manière. Le jeu est actuellement en phase de pré-production, plus d’informations dès que possible…

. Dexter est-il vraiment inhumain et dépourvu d’émotions ?

Tout serait plus simple si Dexter Morgan était réellement dépourvu d’émotions comme il tente en vain de s’en persuader tout au long de cette série qui « kill » tout autre série du genre !

 

Non, le problème avec Dexter est sans doute que son inhumanité nous rappelle les faiblesses de notre humanité ?

 

 

 

Benjamin Brame

(pour intime conviction.fr)

 

 

 

 

 


 

AFP
11/02/2009 | Mise à jour : 07:34
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Un homme noir de 35 ans, condamné à mort pour le viol et le meurtre d’une jeune femme en 1996, a été exécuté mardi par injection létale au Texas (sud des Etats-Unis), a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires.

Le décès de Dale Scheanette a été prononcé à 18H21 locales (00H21 GMT) à la prison de Huntsville, neuf minutes après l’administration de l’injection létale.

Le 24 décembre 1996, l’oncle et la tante de Wendie Prescott, 22 ans, surpris de ne pas la voir arriver chez eux, découvrent son corps nu, attaché, la tête immergée dans sa baignoire à moitié remplie. L’autopsie démontrera qu’elle a été violée et étranglée avant de mourir noyée.

Sur place, la police trouve une empreinte digitale, mais ce n’est que quatre ans plus tard, en 2000, qu’elle est identifiée comme appartenant à Dale Scheanette, alors âgé de 27 ans.

Selon le ministre de la Justice du Texas, la police a ensuite constaté que son ADN correspondait à celui du violeur.

Jugé en janvier 2003, Dale Scheanette est condamné à mort après une heure et demie de délibération du jury, selon la presse locale.

PEINE DE MORT, DECEMBRE 2004 / LA SITUATION AUX ETATS-UNIS
__Près de 3’500 condamnés américains attendent leur exécution
par Geoffroy Didier

Cette semaine [27 au 31 décembre 2004], comme toutes les semaines, l’Amérique éliminera au moins un être humain. Non pas un étranger sorti des ruelles de Fallouja mais bien un Yankee du Midwest, de la Floride ou du Texas. Près de 3 500 condamnés américains attendent, aujourd’hui, leur exécution dans les couloirs de la mort. Certains chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans l’Illinois, où un moratoire a été décrété, il y a deux ans, la majorité des individus condamnés à la peine capitale en l’espace de vingt-cinq ans ont été reconnus victimes de procès irréguliers et finalement innocentés. Un ratio d’erreur judiciaire de plus de un sur deux ! Statistiquement, il est à peu près certain que l’Amérique a déjà exécuté des dizaines, voire des centaines d’innocents.

La campagne présidentielle américaine a laissé dans l’ombre la question du châtiment suprême. Le candidat Kerry s’est déclaré opposé au principe de la peine capitale, “à part pour les terroristes”, mais n’a jamais vraiment osé défendre haut et fort sa conviction. Sans doute avait-il compris que, dans son pays, les candidats abolitionnistes sont vite taxés de laxisme. Bush père ne s’était pas privé de l’argument pendant sa campagne de 1988 contre l'”idéaliste” Dukakis. Et Bill Clinton, plus fin politique, s’était empressé, quatre ans plus tard, de partir entre deux meetings dans son Etat de l’Arkansas pour présider à l’exécution d’un condamné… handicapé mental !

L’opinion américaine reste favorable à la death penalty et, sur les cinquante Etats d’Amérique, trente-huit pratiquent la peine de mort. Ce constat est d’autant plus insupportable que l’analyse des condamnations révèle un système judiciaire profondément défectueux.

Erreurs d’identification des suspects, aveux obtenus sous la contrainte, négligences de la police, refus de tests ADN, procureurs zélés, jurés partiaux… et même avocats commis d’office qui dorment au cours des audiences ! Les rapports et témoignages sont accablants. En Amérique, ce sont avant tout la réalité des tribunaux et les nombreuses déficiences systémiques qui plaident contre la peine de mort. Imposer les tests ADN constituerait une première étape nécessaire pour limiter les erreurs judiciaires. Une étude du FBI a démontré que, sur 8’000 suspects arrêtés grâce à des indices scientifiques (cheveux, fibres, sperme…), 2’000 ont été par la suite disculpés sur la foi de tests ADN. L’Innocence Project, créé en 1992 par deux avocats à la faculté de droit Benjamin-Cardozo, de New York, s’en est même fait une spécialité : grâce à ses actions judiciaires, 153 condamnés ont déjà été exonérés du châtiment suprême.

L’objectif ultime reste bien entendu l’abolition. Cette décision relève de chacun des Etats fédérés et le chemin politique pour y parvenir semble encore long, tant les certitudes morales des habitants du Texas ou de l’Idaho seront difficiles à ébranler. Assainir leur système judiciaire constitue au moins cette première étape possible qui permettra d’épargner de nombreux innocents. La peine de mort reste pour l’Amérique comme une petite vérole qui lui colle à la peau, qui entame sa crédibilité à travers le monde et alimente l’antiaméricanisme.

Puisque George W. Bush triomphe aujourd’hui dans les urnes, n’oublions pas les combats de ceux qui luttent contre la peine capitale et contribuent à ce que les Etats-Unis retrouvent le chemin d’une justice plus humaine.

Geoffroy Didier, chercheur à Harvard law school et avocat. Tribune libre publiée dans le quotidien Libération, Paris, 29 décembre 2004.