Articles

Le concierge du greffe du tribunal de grande instance de Saintes a été mis en examen et écroué “pour vol aggravé”. Une centaine d’armes, cent kilos de cannabis, près de deux kilos de cocaïne et d’héroïne ont disparu de la salle des scellés.

Photo d'une saisie effectuée par les services de police en 2006 à Toulon. (AFP)

Photo d’une saisie effectuée par les services de police en 2006 à Toulon. (AFP)

NOUVELOBS.COM | 15.10.2009 | 13:50

(Nouvelobs.com)

ETATS-UNIS

Crédit Photo : TF1/LCI
. Comparaissant à New York pour une série de larcins, l’homme a réussi à prendre la poudre d’escampette en tirant avantage du costume qu’il portait pour l’occasion.
. L’huissier auquel il a demandé la sortie l’a pris pour un avocat.

– le 02/10/2009 – 11h31

Pas besoin de draps noués ou de tunnel creusé à la petite cuiller : à New York, un détenu a trouvé un moyen beaucoup plus simple de prendre la fuite : demander la sortie.

L’accusé, qui comparaissait devant un tribunal pour une série de larcins et portait un costume pour l’occasion est entré dans la salle d’audience et a tout simplement demandé à un huissier : “où est la sortie ?“, rapporte ainsi le New York Post. L’ayant pris pour un avocat, l’huissier l’a conduit vers le hall d’entrée, d’où l’homme a tranquillement quitté les lieux pour se rendre chez sa mère.

La femme, âgée de 81 ans, a raconté au quotidien qu’il s’était changé et était reparti. “J’ai cru qu’il avait été libéré, parce qu’il était si bien habillé“, a-t-elle précisé au Post.

D’après agenc

Le procès d’un Algérien jugé pour viol s’est ouvert lundi à huis-clos devant la cour d’assises de Grenoble, en présence de l’accusé, huit ans après les faits et trois renvois d’audience liés aux rejets successifs de ses demandes de visas français.

Depuis la fin de l’instruction, cela “fait cinq ans, que je me bats avec les autorités administratives pour que M. Fercha puisse être jugé. On en est quand même à la quatrième fixation de la cour d’assises, qui est une énorme machine”, a déploré devant les médias Me Joëlle Vernay, avocate de l’accusé, Mosbah Fercha.

“Ca a été un très très long combat, car j’ai été devant le conseil d’Etat, j’ai écrit à tous les ministres des Affaires étrangères et de la Justice pour qu’il puisse enfin être jugé”, a-t-elle poursuivi ajoutant: “M. Fercha veut être jugé, c’est son honneur qui est en jeu”.

Le procès de M. Fercha, âgé de 32 ans, jugé pour le viol et la séquestration de son ex-compagne à Meylan (Isère) en 2001, avait été audiencé en février 2007, puis avril 2007 et enfin octobre 2008.

A chaque fois, le procès avait du être renvoyé en raison de l’absence de l’accusé, qui ne pouvait revenir d’Algérie, car il ne parvenait pas à obtenir de visa français.

Après avoir été placé en détention provisoire pendant 19 mois, M. Fercha se trouvait sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter la France lorsqu’il avait été “obligé” de partir en “urgence” en Algérie en juin 2004, pour assister aux obsèques de son frère, a assuré Me Vernay.

Avant l’obtention du visa lui permettant d’être présent lundi à son procès, son client avait déposé, en vain, douze demandes de visa.

Chaque fois, les demandes avaient été refusées au motif qu’il présentait “un risque migratoire”, le consulat général d’Annaba (Algérie), dont il dépend, assurant néanmoins n’avoir pas été informé “par voie hiérarchique” de sa convocation à une audience criminelle, selon Me Vernay.

Au début de l’audience lundi, Me Vernay a plaidé un manquement au droit de son client d’être jugé dans un “délai raisonnable”, qui a été rejeté par la cour.

Le réquisitoire et le verdict de ce procès sont attendus mardi.

21.09.09 | 10h36

NOUVELOBS.COM | 14.09.2009 | 18:20

L’hebdomadaire The Economist avait révélé l’histoire de Wendy Whitaker, une jeune Américaine fichée pour corruption de mineur alors qu’elle avait 17 ans. La jeune femme serait aujourd’hui incarcérée.

Wendy Whitaker, incarcérée pour avoir fait une fellation à un mineur alors qu'elle avait 17 ans. (DR)

Wendy Whitaker, incarcérée pour avoir fait une fellation à un mineur alors qu’elle avait 17 ans. (DR)

En 1996, Wendy Whitaker a 17 ans lorsqu’elle est surprise en train de faire une fellation à un camarade de classe âgé de 15 ans. Accusée de “sodomie” selon le vocabulaire juridique en Georgie, elle a été condamnée à 5 ans de prison avec sursis, puis inscrite au registre des délinquants sexuels de Georgie. Consultable librement sur internet (y compris via Google Maps), ce fichier révèle son nom, sa photographie, son adresse, ainsi que le motif de sa condamnation pour pédophilie.

La loi n’est pas rétroactive

Inscrite à vie dans le registre des délinquants sexuels, Wendy Whitaker n’avait pas le droit d’habiter ni de travailler à proximité de tout endroit susceptible d’accueillir des enfants. Fin août, la police s’est aperçue que la jeune femme et son mari avait changé d’adresse, et a lancé un mandat d’arrêt. Le 24 août, des policiers l’ont interpellé au domicile de sa mère. Le blog Bug Brother, hébergé par Le Monde.fr, indique que la réactualisation de la fiche de Wendy Whitaker prouve sa récente incarcération. Pourtant, ce qu’a fait la jeune femme n’est plus considéré comme un crime en Georgie : en 1998, une cour de justice a finalement autorisé les fellations (qui étaient interdites, même entre époux), et depuis 2006, les relations sexuelles entre adolescents consentants ne sont plus traitées comme des crimes. Mais, malheureusement pour Wendy Whitaker, la loi n’est pas rétroactive.

Un fichier à l’échelle de l’Europe

Tous les états américains mettent à disposition des registres de criminels sexuels. En décembre 2008, le blog Bug Brother indique que 674.000 personnes y étaient fichées. Mais dans 13 états sur 29, les adolescents ayant simplement eu une relation sexuelle consentie avec un autre adolescent risquent une inscription dans ces fichiers. Les états américains sont obligés de créer ces fichiers depuis 1994, et de les relier à une base de données nationale depuis 2006. En Grande-Bretagne, on peut y être inscrit dès l’âge de 11 ans, et plusieurs groupes politiques européens commenceraient à évoquer la création d’un fichier à l’échelle de l’Europe.

(Nouvelobs.com)


le vendredi 11 septembre 2009 à 04:00

67917baf2cb033928c21cad60e25f098

C’est a priori un profond remords traîné tel un boulet trente-quatre ans durant. Un homicide sur la conscience d’un quinquagénaire soucieux, aujourd’hui, d’obtenir sa rédemption, à l’abri de toute poursuite judiciaire pour un crime commis en 1975. Louis M., 53 ans révolus, domicilié dans la région de Saint-Etienne (Loire), a clairement revendiqué sa participation à un meurtre commis à Annemasse (Haute-Savoie) selon une information révélée par Le Progrès, le quotidien lyonnais. Le crime assumé est en outre couvert par la prescription criminelle, théoriquement de dix ans. La justice n’a donc plus aucun moyen aujourd’hui de rouvrir une enquête et de traduire devant une cour d’assises le ou les auteurs de cet homicide reconnu commis sur une épicière, sexagénaire à l’époque des faits, abattue chez elle. Contacté, le parquet de Saint-Etienne n’a pas souhaité s’exprimer.

A l’origine des confessions singulières de Louis M., une volonté de contrition adossée à une soudaine et récente spiritualité. Rongé par le remords et des convictions religieuses récentes, celui qui se présente sans barguigner comme ayant donné son concours à un meurtre s’était rendu, en avril 2009, au commissariat central de Saint-Etienne afin d’y révéler son forfait commis aux dépens de Marie-Angèle Contat, épicière, 67 ans, le 14 mai 1975, à son domicile. En quête d’une authentique rédemption, le présumé meurtrier, qui aux termes du Code pénal ne sera jamais jugé, franchit les portes du commissariat, sa foi et ses révélations explosives en bandoulière. En gage de sincérité, l’homme, qui désire s’amender coûte que coûte, met également en cause son cousin, d’un an son aîné, qu’il dépeint comme celui ayant porté des coups mortels à la victime. Des déclarations que l’individu dénoncé nie aujourd’hui avec la dernière énergie.

Sollicité par France-Soir, Eric Simon, le chef de l’antenne de la police judiciaire (PJ) à Saint-Etienne, confirme l’étonnante confession de Louis M., qu’il a auditionné au printemps dernier après s’être véritablement immergé dans un dossier aux cotes foisonnantes et resté mystérieux plus de vingt ans. « Il est venu nous voir à deux reprises », commence sobrement le patron de la PJ stéphanoise. La première fois ? En mars 1996. Louis M. est entendu par la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du département de la Loire. « Ses déclarations ont été comparées aux faits de mai 1975. » Le parquet de Saint-Etienne décide de renvoyer l’encombrant dossier à celui de Thonon-les-Bains, puisque le crime s’est déroulé dans son ressort tandis que le cousin – Louis M. persiste à en faire l’auteur principal du crime –, appartenant à la communauté des gens du voyage, y est domicilié.

Les magistrats de Thonon ne mettent pas longtemps avant de se rendre à l’évidence : les faits sont bel et bien prescrits. Autrement dit, pas moyen de poursuivre Louis M. et son cousin pour un crime dont l’enquête a été refermée, en 1986, faute d’éléments nouveaux… Le commandant Simon est formel : ses collègues de l’époque ont exploré toutes les pistes possibles sans en négliger aucune. « J’ai consulté dans le détail toutes les pièces avec les moyens de l’époque. N’oubliez pas qu’en 1975 les relevés d’identité judiciaire n’étaient pas aussi perfectionnés qu’aujourd’hui. En tout cas, toutes les hypothèses ont été soigneusement soupesées, insiste le policier. La famille de la victime, ses voisins, tout son environnement professionnel : rien n’a été laissé au hasard. Nos collègues ont même fait des recherches poussées jusque dans les milieux marginaux d’Annemasse, sans rien trouver. Finalement, la thèse retenue fut celle du crime crapuleux d’un rôdeur… » Entre-temps, en mars 1996, Louis M. finit par passer à confesse en ayant sans doute à l’esprit qu’il est protégé des rigueurs de la loi par le jeu de la prescription.

Deuil

Rebelote en avril 2009. Le pauvre hère veut, dit-il, la main sur le cœur, de nouveau se purger d’un passé qui, décidément, ne passe pas. Cette fois, les policiers sont au parfum et ont d’autres chats à fouetter. Et font volontairement l’impasse sur l’audition d’usage. Le récit est connu. La prescription garantie. Rien ne sert, selon eux, de remuer le couteau dans la plaie. « Je ne l’ai pas réentendu, ça ne servait à rien, puisque je connaissais tout de l’histoire », confirme le commandant Simon, qui a acquis la certitude de bien avoir affaire au(x) véritable(s) meurtrier(s) de Marie-Angèle Contat. La lecture détaillée de l’ensemble des pièces du dossier et les constatations matérielles ont achevé de convaincre le patron de l’antenne de la PJ stéphanoise. « J’estime qu’il y a des choses qu’il n’a pas pu inventer tout seul, qui reposent sur des éléments factuels indiscutables. Son récit est d’autant plus crédible qu’il a fait état avec précision d’éléments jamais évoqués à l’époque par la presse. » C’est ainsi que le policier a pu procéder, mardi 8 septembre, à l’audition du cousin désigné par Louis M. comme complice et auteur des coups fatals portés à l’épicière sexagénaire. « Cet homme nie totalement les faits rapportés malgré la prescription qui lui est favorable. De toute façon, il s’agissait d’une audition sur déplacement volontaire. Nous n’avions aucun moyen de coercition à son encontre. C’est déjà bien qu’il ait accepté de se rendre à notre convocation. Dommage que nous n’ayons pas eu les mêmes moyens techniques et scientifiques lorsque le crime a été commis », soupire, philosophe, Eric Simon.

Les parquets de Saint-Etienne et de Thonon-les-Bains ont toutefois ordonné une enquête préliminaire afin d’« apporter une réponse à la famille de la victime, dont certains membres en étaient à l’époque venus à se suspecter, explique une source proche de l’enquête. La famille, qui s’était entre-déchirée à l’époque, devrait aujourd’hui pouvoir faire son deuil une bonne fois pour toutes. »

Edition France Soir du vendredi 11 septembre 2009 page 12


48562306-09221126.jpg

Clifton Williams, 33 ans, a écopé une sentence de six mois de prison pour outrage au tribunal. Qu’a-t-il fait pour soulever l’ire de Daniel Rozak, un juge de l’Illinois? Il se serait étiré tout en faisant entendre un bâillement sonore pendant que son cousin plaidait coupable pour une affaire de drogue. De dire le père de Clifton Williams :

«J’ai été renversé parce que je ne savais pas qu’un juge pouvait faire ça. Il me semble que le bâillement est un acte involontaire.»

Depuis 1999, le juge Rozak est responsable du tiers des accusations pour outrage au tribunal portées par les quelque 30 magistrats du palais de justice du comté de Will, à Joliet.

P.S. : Williams était assis dans la section réservée aux spectateurs.

(Photo The Chicago Tribune)

Source

Aux Etats-Unis, les fichiers de délinquants sexuels sont publics, et accessibles sur l’internet. The Economist, qui prend partie contre les dérives que cela entraîne, y revient en détail au travers de l’histoire édifiante d’une jeune Américaine de 29 ans, fichée depuis 13 ans pour corruption de mineur : à 17 ans, elle avait été surprise en train de faire une fellation à un camarade de classe de 15 ans.

En 1996, Wendy Whitaker avait 17 ans. Un jour, en classe, le professeur éteint la lumière pour y diffuser une vidéo, et son voisin lui propose de profiter du noir pour lui faire une fellation. Le garçon allait avoir 16 ans trois mois plus tard.

Wendy Whitaker fut donc accusée de sodomie (en Georgie, c’est ainsi que l’on qualifiait les fellations). Wendy a rencontré son avocat 5 minutes avant l’audience. Il l’a incitée à plaider coupable. Elle ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait.

Wendy a été condamnée à 5 ans de prison avec sursis, et a été incarcérée un an. Elle est inscrite au registre des délinquants sexuels, de Georgie, consultable sur l’internet (y compris via Google Maps), où n’importe qui peut trouver son nom, sa photographie et son adresse, ainsi que le motif de sa condamnation pour pédophilie : il y est inscrit “sodomie“, sans autre explication.

Sex Offender
Copie d’écran de sa fiche, floutée par mes soins à l’intention des moteurs de recherche

Du fait de son inscription dans le registre, Wendy n’a pas le droit d’habiter ni de travailler à moins de 300 mètres de tout endroit susceptible d’accueillir des enfants (écoles, parcs, bibliothèques, piscines…).

140 villes ont porté cette distance à 750 mètres. A Miami, une centaine de délinquants sexuels ont ainsi été contraints de se réfugier sous un pont, parce qu’ils ne peuvent pas vivre ailleurs.

Jusqu’à récemment, il était également interdit aux personnes figurant dans le registre d’habiter près d’un arrêt de bus, ce qui ne revenait à interdire aux personnes fichées d’habiter dans quelque agglomération que ce soit.

Cette interdiction a finalement sauté, mais, et après avoir acheté une maison avec son mari, un juge a découvert que l’église de son quartier accueillait occasionnellement une garderie, et elle a été contraint à déménager. Son mari a perdu son emploi dans la foulée.

Pourtant, ce qu’a fait Wendy n’est plus considéré comme un crime en Georgie : en 1998, une cour de justice a finalement autorisé les fellations (qui étaient interdites, même entre époux), et depuis 2006, les relations sexuelles entre adolescents consentants ne sont plus traitées comme des crimes. Mais la loi n’est pas rétroactive.

674 000 personnes fichées

Il existe de tels registres de criminels sexuels dans tous les états américains et, en décembre de l’an passé, 674 000 personnes y étaient fichées, un nombre sans cesse croissant, ne serait-ce que parce que, dans 17 états, on y est fiché pour la vie.

On aurait tendance à croire qu’on y trouve que des violeurs ou pédophiles. Mais dans cinq états, le simple fait d’aller voir une prostituée suffit à y être fiché, tout comme le fait d’uriner en public, dans 13 d’entre-eux, et 29 y inscrivent également les adolescents ayant eu une relation sexuelle consentie avec un autre adolescent.

On y trouve même des personnes qui, depuis, se sont mariées avec celle ou celui avec qui ils avaient eu des relations sexuelles consenties, mais qui, prohibées par la loi, leur avaient valu d’être condamnées.

On y trouve aussi des adolescents qui, parce qu’ils ont reçu, ou envoyé, des “sextos” d’eux nus à leur petit(e) ami(e), y ont été condamné pour “pédo-pornographie“.

On y trouve également des parents accusés de complicité pour avoir autorisé leur adolescent, mineur, à faire l’amour.

Plusieurs personnes ont été tuées par des gens qui avaient eu connaissance de leur passé judiciaire via ce type de bases de données. Si les meurtres sont rares, les cas de harcèlement sont, eux, très fréquents, y compris des enfants de ceux qui sont fichés, sans parler du fait que ces derniers n’ont pas le droit d’aller avec leurs enfants au parc, à la piscine ou au musée, et donc de vivre ce que tout bon parent se doit de faire avec ses enfants.

Un fichage contre-productif

Cette ostracisation entraîne également pertes d’emploi, déménagements (entre 20 et 40% des personnes fichées), dépressions… facilitant d’autant le risque de récidive.

Plusieurs études ont été consacrées à la récidive des délinquants sexuels. L’une d’entre-elle, portant sur 10 000 Américains, a montré que 5% d’entre-eux avaient récidivé dans les 3 ans. Une autre, portant sur 29 000 anglo-saxons, a constaté un taux de récidive de 24% dans les 15 ans suivant leur première condamnation.

Le suivi psychologique ferait chuter le risque de récidive de 43%, mais les autorités dépensent plus d’argent dans la répression et le fichage -qui coûte plusieurs millions de dollars, dans chaque état- que dans la prévention. Parce que c’est plus “payant“, tout simplement -à court terme en tout cas.

Le fichage des délinquants sexuels est en effet d’autant plus populaire que les crimes ou délits qui leur sont imputés font peur, et sont largement exploités, souvent de façon populistes, tant dans les médias que par les responsables politiques.

Quel homme politique oserait prendre la défense des délinquants sexuels au nom de la défense des droits de l’homme ou de la vie privée ?

Un examen officiel du registre georgien, qui répertorie plus de 17 000 délinquants sexuels (dont près de 400 femmes), a révélé que 65% de ceux qui y étaient fichés ne représentaient pas de risque particulier, et que 5% d’entre-eux seulement étaient considérés comme dangereux.

Un fichage également contre-productif. Une étude universitaire avance d’ailleurs que ce type de fichage n’a quasiment aucun impact sur la récidive. Sans parler du fait que le nombre de personnes fichées rend d’autant plus difficile le suivi, par les autorités et les policiers, de ceux qui sont vraiment dangereux.

Vers un fichier pan-européen des criminels sexuels ?

Human Rights Watch fait partie de ceux qui réclament que l’on n’y fiche pas les mineurs, non plus que les auteurs d’infractions mineures, que seuls les criminels considérés comme dangereux y soient inscrits, et que les données ne soient pas accessibles au grand public.

Les états américains sont tenus de créer de telles fichiers depuis 1994, et de l’interconnecter dans une base de données nationale depuis 2006. En Grande-Bretagne, on peut y être fiché dès l’âge de 11 ans. Et plusieurs politiciens européens parlent de créer un fichier pan-européen.

En France, la loi Perben II a créé le Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles en 2004, pour “prévenir la récidive des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes déjà condamnés et faciliter l’identification des auteurs de ces mêmes infractions, les localiser rapidement et à tout moment

43 408 personnes y sont fichées. Ce FIJAISV ne peut être consulté sur l’internet, mais nombreux sont ceux qui peuvent y accéder : gendarmes et policiers, autorités judiciaires, préfets et les ceux qui sont chargés de valider le recrutement des professionnels en contact avec les mineurs au seins d’un certain nombre d’administrations : direction des ressources humaines de l’éducation nationale, rectorats et les inspections académiques, directions départementales des affaires sanitaires et sociales, directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports, directions départementales du travail…

Les données (nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance, nationalité, alias éventuel, dans certains cas la filiation, leur adresse) y sont conservées pendant 20 ou 30 ans.

SOURCE

vendredi 7 août 2009

Venu assister aux audiences des flagrants délits au Palais de justice, un homme, la trentaine, a éjaculé en pleine audience en se frottant sur une dame, après avoir mis un préservatif. Il a été arrêté et conduit à la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic).

Il n’y a pas que les parents, amis et connaissances des prévenus qui viennent assister aux audiences au Palais de justice. D’autres personnes « malintentionnées » s’y ruent pour assouvir leurs désirs. C’est le cas de ce Béninois, âgé d’environ trente (30) ans. Le motif de ces venues au nouveau palais n’est rien d’autre que pour satisfaire sa libido. Hier, le maniaque a été pris sous le feu de l’action. Il a été arrêté par deux gendarmes chargés de la sécurité du temple de Thémis, suite à une dénonciation d’une dame, la quarantaine, sur qui l’obsédé avait jeté son dévolu. Sa cible est une dame de grande de taille, teint dépigmenté, genre « drianké ». Au moment de son interpellation, le Béninois avait encore le préservatif plein de sperme sur son sexe. Il est directement conduit à la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) pour un interrogatoire. Avant qu’il ne soit déféré au parquet. Au début, il avait réfuté les accusations, mais quand les gendarmes ont soulevé sa chemise, ils ont trouvé la braguette ouverte et son sexe en érection avec une capote. Apparemment très lucide, le bonhomme n’a opposé aucune résistance lors de son arrestation.

Un habitué des lieux

Comme d’habitude, la salle 1 du Palais de Justice qui abrite les audiences en flagrants délits était prise d’assaut par un public venu assister aux procès de leurs proches. C’est ainsi que le maniaque, que d’aucuns ont reconnu comme un habitué des lieux, a profité de ces moments pour assouvir ses désirs sexuels. Comble de tout, le maniaque avait même pris le temps de mettre un préservatif. C’est ainsi qu’il a ciblé une dame habillée en tissu léger dit « xartum » pour frotter son sexe contre celle-ci jusqu’à éjaculation. La dame avait apparemment peur de dénoncer son agresseur au moment où il exécutait sa sale besogne. Elle a attendu que le voleur de plaisir se décharge et s’éloigne pour le dénoncer aux gendarmes. L’obsédé sexuel sera arrêté juste au moment où il sortait du Palais de justice. C’est vraiment un cas de flagrant délit osé !

Source

Un ouvrier dans une fabrique d’emballage en Allemagne a été licencié par son employeur pour avoir, à plusieurs reprises, rechargé la batterie de son téléphone cellulaire sur son lieu de travail.
«L’employé a été renvoyé pour avoir régulièrement rechargé son téléphone portable et pour avoir pris des photos de l’entreprise malgré une interdiction spécifique de l’employeur,» a indiqué dans un communiqué le tribunal d’Oberhausen, dans le sud-ouest du pays.

Selon la presse de mercredi, l’employé, identifié sous le nom de Mohammed S., 51 ans d’origine pakistanaise, occupait son emploi depuis 14 ans. Le coût de la recharge d’un téléphone portable s’élève à environ 0,014 cent.

Une procédure de conciliation a échoué et le tribunal doit juger l’affaire en octobre.

Récemment, une caissière de supermarché en Allemagne avait également été renvoyée pour avoir encaissée, à son profit, des bons de retour de consigne non utilisés par des clients d’une valeur de 1,30 euro (2 dollars(. Le licenciement, confirmé par un tribunal de première instance, fait actuellement l’objet d’un appel.

Et dans une autre affaire un éboueur avait été licencié pour avoir gardé pour lui un lit d’enfant jeté à la poubelle; une décision revue depuis par la justice qui a estimé qu’il n’y avait pas eu préjudice pour l’employeur.


Source

Voilà une histoire qui prend des proportions démesurées, de celles dont seul un pays comme les Etats-Unis semble capable de nous abreuver. Le résumé de l’histoire est d’une banalité affligeante. Omar Khan, 18 ans, est élève en dernière année du lycée de Tesoro, situé à Las Flores en Californie et régulièrement cité dans la liste annuelle de Newsweek des meilleurs lycées américains. Comme des millions d’élèves en fin de lycée, Omar Khan envisage simplement de tout mettre en œuvre pour être admis dans l’une des nombreuses universités que compte l’état de Californie. Tout, vraiment tout…

Cette envie de réussir sa scolarité à tout prix aura poussé le jeune Omar Khan à pénétrer plusieurs fois de nuit dans l’enceinte de son établissement scolaire, entre janvier et mai 2008. Celui que l’on surnomme déjà “Schoolboy Hacker”, aura réussi la prouesse de récuperer les logins et mots de passe de certains de ses professeurs et installer un spyware sur leurs ordinateurs lui permettant ainsi d’y avoir accès à distance. Il aura ainsi transformé tous ces C, D, E et F en A. Pourtant, c’est connu Omar, quand on triche à l’école, il faut toujours laisser volontairement quelques fautes, ça endort la vigilance des profs…

En altruiste qu’il semble être, il avait mis son ami Tanvir Singh dans le coup et avait même changé les notes de douze de ses camarades, histoire d’être sûr que personne ne loupe son année. C’est extrêmement gentil tout ça d’autant plus que  rappelez-vous, nos voisins qui mettaient le coude pour s’assurer que nous ne copions pas. Et oui, vous n’y aviez pas pensé, mais tout l’individualisme de l’être humain moderne est en fait fomenté sur les bancs de l’école…

Malheureusement, tout ne marcha pas comme prévu.

Après avoir pourtant soigneusement postulé dans de nombreuses universités californiennes, Omar Khan sans doute dépité, essuie refus après refus. Le système étant bien fait aux Etats-Unis, lui reste donc la possibilité de faire appel de ces décisions en envoyant son academic transcript, son relevé de note, dont il doit faire la demande auprès de son propre lycée, Tesoro High School. Et là, mais franchement il aurait pu s’en douter, ce magnifique relevé de notes, orné de A de toutes parts, a bien évidemment mis la puce à l’oreille de l’administration. Une petite vérification auprès de ses professeurs aura suffit pour avoir raison de la tricherie de ce pauvre Omar.

En définitive, ce ne sont pas moins de 69 charges différentes qui pèsent sur les épaules de ce pauvre jeune homme de 18 ans, dont modification et vol d’enregistrements publics, cambriolage, usurpation d’identité, recel de propriétés et conspiration. Rien que ça! Il risque donc, comme annoncé en titre, 38 années de prison. Trente-huit ans, pour en définitive avoir changé ses notes de classe… Son camarade, Tanvir Singh, risque pour sa part également trois années de prison et peut se mordre les doigts puisqu’il avait été accepté à l’université sur la base de son dossier.

Le procès d’Omar Khan devrait commencer ce jeudi 3 juillet 2008, et celui de son camarade Tanvir Singh, le 8 juillet. On terminera avec cette pointe d’esprit typique de la police, lâchée à la presse par un des membres du département du Sheriff local: “J’imagine qu’ils voudront désormais consacrer leurs talents à étudier”. Affligeante morale…

Source